L'HISTOIRE DES SOUCOUPES VOLANTES EN PHOTOS
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Nous rappelons qu'il faut prendre cette histoire avec précaution, Elle est possible, mais beaucoup d'éléments sont soit inaccessibles à ce jour à cause du secret en Chine ou encore n'ont jamais été retrouvés.
Lorsque j’ai documenté cette affaire de Baian Kara Oula, vers
1967-1969 pour le compte de Monsieur Casadamont, qui se lançait alors dans
l’édition, (il consacra à cette époque la première série de diapositives qu’il
éditait à ce thème) il était difficile de se documenter sur ce dossier,
retraçant à cette époque seulement les articles issus d’Union Soviétique, du
Bufoi en Belgique, de Karl Veit dans UFO Nachrichten en Allemagne et d’une ou
deux autres sources. Des courriers envoyés vers la Chine, l’Urss et vers les
responsables des associations ufologiques citées précédemment restèrent sans
suite ou indiquaient seulement la reprise en générale des sources Russes. La
seule solution aurait été de se rendre sur place, ce qui était évidemment impossible
vue les ressources financières utiles à une telle enquête, se qui n’était pas
dans mes moyens. C’est donc à partir de cette documentation que je rédigeais un
texte retraçant toutes les informations qui ont été utilisées pour la
conception de cette série de 12 diapositives.
Afin d’actualiser un peu ce dossier, j’ai sélectionné l’étude
de JMM du blog : https://theo-complot.com/blog/disque-dropa
qui est excellente, critique et qui représente en quelque sorte l’état de nos
connaissances à ce jour sur ce dossier. N’hésitez pas à vous rendre sur cet
excellent blog, afin de prendre connaissance de l’article complet et de bien
d’autres dossiers tout aussi passionnants.
Les disques de pierre de Baian Kara Ula (ou Bayan Har
Shan)
Blog / Par JMM
Source : https://theo-complot.com/blog/disque-dropa
L’HISTOIRE GRAVÉE
La province
du Sichuan est la plus grande et la plus peuplée des provinces
chinoises. Elle compte environ 100 millions d’habitants. Située à l’est du
Tibet, la grande majorité de sa population vit dans la région orientale plate,
tandis qu’à l’ouest, qui est une grande région montagneuse limitrophe du Tibet
et difficile d’accès, vit une petite population dispersée.
Ces régions montagneuses de l’Himalaya avaient la réputation, à l’époque, de regorger de trésors archéologiques, religieux et surtout ésotériques.
Dans ce contexte, trois “puissances” menaient, peu avant la seconde guerre mondiale, des recherches intenses, la Russie, l’Allemagne et la Chine. L’Allemagne nazie était la seule, à faire des recherches archéologiques en dehors de ses frontières, notamment dans les montagnes de l’Himalaya, mais elle s’arrêta à Lassa, au Tibet.
C’est dans ces
régions, plus précisément dans les montagnes de Baian Kara-Ula,
ou Bayan Har Shan, qu’en 1938 une équipe
d’archéologues chinois, dirigée par le professeur Chi Pu Tei de
l’université de Pékin, a étudié en détail un réseau de grottes
interconnectées. Ils découvrent alors un étrange cimetière intérieur
composé de tombes parfaitement alignées. À l’intérieur des tombes, des squelettes
humains ont été découverts, mais avec des caractéristiques
inhabituelles : ils étaient petits (environ 1,20 mètre),
minces, et les crânes étaient disproportionnés.
Excités par cette découverte, le professeur Chi Pu Tei et son équipe se sont concentrés sur l’étude des squelettes. C’est à ce moment-là qu’un membre de l’équipe est tombé sur un objet à moitié enterré dans le sol de la grotte. L’objet a été retiré et s’est révélé être un disque de pierre d’1 centimètre d’épaisseur et de 30 centimètres de diamètre. Au milieu se trouvait un grand trou d’où sortaient, perpendiculairement, des rainures incurvées, des sortes de double-sillons, qui se dirigeaient, en spirale, vers le bord externe du disque.
Toute l’équipe s’est rassemblée autour de l’étrange objet en essayant de comprendre ce que c’était, et à quoi il servait. Il ressemblait à un disque de gramophone de l’âge de pierre. Enfin, un examen plus approfondi a révélé que chaque rainure était constituée de deux lignes de caractères étranges, très serrés.
Parallèlement, des peintures rupestres ont également été découvertes sur les murs de la grotte, illustrant des êtres avec des casques ronds.
Il y avait également des gravures illustrant
le Soleil, la Lune, la Terre et quelques étoiles, au milieu de
groupes de points, de la taille d’un pois, qui semblaient tomber vers la Terre.
D’autres gravures illustraient les mystérieux disques.
Sept cent quinze autres disques similaires auraient été trouvés à l’intérieur des pierres tombales. Personne ne pouvant identifier la signification des caractères enregistrés, les disques ont été emballés, numérotés et envoyés à Pékin.
Les premiers rapports de Chi Pu Tei suggéraient que
les squelettes d’une espèce inconnue de gorille avaient été
découverts, et que les disques avaient été placés là par une civilisation
ultérieure. Mais cette théorie a valu au professeur d’être largement ridiculisé
: les gorilles n’ont pas l’habitude d’enterrer leurs morts…
RÉVÉLATIONS ?
Photo : Le couple royal Dropa : Hueypah-La (1,20 m) et Veez-La (1 m) en costume traditionnel, photographié par le docteur Karyl Robin-Evans
Pendant ce temps, en 1947, un scientifique anglais, le docteur Karyl Robin-Evans, aurait reçu un étrange disque de pierre d’un professeur polonais, le professeur Lolladof. Lolladof lui aurait dit que l’objet provenait d’un mystérieux groupe ethnique asiatique appelé Dzopa, et qu’il était utilisé dans des rituels religieux. Robin-Evans aurait alors décidé de partir à la rencontre de ce peuple mystérieux, et se serait donc rendu au Tibet. Dans les montagnes de l’Himalaya, il aurait été abandonné par ses porteurs tibétains qui seraient retournés au Tibet. Ils auraient eu peur d’aller dans les montagnes de Baian-Kara-Ula. Têtu, le médecin aurait décidé, malgré beaucoup de difficultés, d’atteindre sa destination. Il serait parvenu à s’intégrer progressivement au peuple Dzopa, apprenant leur culture et leur langage.
Puis, il aurait reçu, de la part de son principal enseignant, des informations directes selon lesquelles les Dzopas étaient originaires d’une planète du système Sirius, qu’ils étaient arrivés sur Terre pour la première fois il y a 20 000 ans et que lors de la dernière expédition, en l’an 1014, un de leurs vaisseaux s’était écrasé, laissant ses occupants dans l’incapacité de revenir, ni, à priori, d’être secourus.
Le Dr Karyl Robin-Evans serait décédé en 1974. Le
récit de son expérience avec les Dzopas a été publié en 1978.
TRADUCTIONS EMBARRASSANTES
Pour en revenir à la découverte du professeur Chi Pu Tei, plus de vingt ans se sont écoulés, pendant lesquels de nombreux spécialistes ont tenté de traduire les écrits enregistrés sur les disques, sans résultat. Jusqu’à ce qu’un autre archéologue, le professeur Tsum Um Nui, affirme avoir découvert le code.
L’interprétation fantastique
des hiéroglyphes, selon la méthode de Tsum Num Nui s’est avérée
extrêmement dérangeante, et le département de préhistoire de l’Académie des
sciences de Pékin a décidé d’empêcher l’archéologue de publier les
résultats de ses travaux. Parallèlement, les analyses chimiques des disques ont
révélé un mélange d’une quantité importante de cobalt et d’autres métaux
inconnus dans leur composition. Des scientifiques russes ont demandé à
voir les disques et quelques échantillons furent envoyés à Moscou. Là, ils ont
été débarrassés des particules de roche collées aux surfaces.
Une analyse plus poussée a confirmé que la composition était un mélange de
métaux, avec une prédominance de cobalt, et une expérience a été menée avec un
plateau tournant spécial. À la surprise
des scientifiques russes, les disques ont vibré, émettant
une certaine résonance rythmique à haute fréquence. Les conclusions de
l’expérience sont que les disques ont été exposés à un moment donné à des
tensions très élevées, comme s’ils faisaient partie d’un circuit
électrique.
En 1963, le professeur Tsum Um Nui parvient enfin à publier son rapport,
qui est mal accueilli, notamment par les scientifiques occidentaux. Ridiculisé,
fatigué, Tsum Um Nui émigre au Japon où il meurt en 1965.
Une partie de la traduction dirait : « Les Dropas sont arrivés
des nuages avec leurs planeurs. Dix fois les hommes, femmes et enfants Ham
se sont cachés dans les grottes jusqu’à l’aube. Finalement, ils ont compris le
langage des signes des Dropas, et ont réalisé qu’ils étaient pacifiques.” Il
faut bien noter ici les différences dans le nom attribué à ce peuple, Dzopa
ou Dropa. Il faut savoir aussi que, alors que l’on prononce Dropa, en
tibétain les “k” et les “p” sont souvent silencieux, et localement les Dropas
sont également connus comme les “Drokpas”…
UNE LÉGENDE VIVANTE
Les analyses auraient finalement révélé que les documents,
les gravures rupestres et les squelettes avaient tous 12 000
ans.
On peut toutefois regretter la faible diffusion des documents relatifs à
cette découverte, notamment en ce qui concerne les gravures rupestres et les
squelettes. Mais comme toutes les ramifications de l’histoire se sont
transformées en un labyrinthe au fil des divers récits, on espère toujours de
nouveaux développements dans les recherches pour l’avenir.
Dans les montagnes de Baian Kara-Ula, il existe une très vieille légende.
Une légende populaire encore racontée par les habitants de cette
région perdue. Une légende qui raconte que des petits êtres au visage jaune
sont venus des nuages il y a très longtemps. Ils avaient une tête énorme
et un corps petit et faible. Ils étaient si laids et répugnants que les
membres des tribus locales les ont chassés.
Certains récits, connus des archéologues, font état de
l’existence des tribus Ham et Dropa. Il n’a pas été possible d’établir
précisément les racines ethniques de ces peuples, que ce soit du côté chinois
ou tibétain.
Nous avons personnellement reçu le témoignage d’un membre
d’une expédition qui eut lieu vers la fin des années 80 entre
le Sud de la Chine et l’Europe. Arrivés dans les montagnes de la région de
Xi’an, dans un petit village, certains membres ont aperçu des petits êtres avec
de grosses têtes qui, apeurés, ont pris rapidement la fuite vers les montagnes…
En 1995, les chaînes d’information chinoises ont rapporté que 120 êtres
humains d’une tribu ethnologique non encore classée avaient été découverts dans
la province du Sichuan. La taille maximale des adultes était de 1 mètre de
haut. À ce jour, aucune explication n’a été confirmée quant à la cause de cette anomalie
morphologique. Cette ethnie serait-elle reliée à l’origine des Dropas ? …
LES DISQUES PARTIS EN POUSSIÈRE
Mais, quelle est la véracité de cette affaire, quelle est la fiabilité de
ses fondements et que reste-t-il de toute cette histoire ?
Regardons de près des éléments contradictoires, diffusés à partir des
années 90, par-dessus certains
faits essentiels.
PREMIERS ARTICLES
Mais la toute première référence à cette histoire, admise par la presse
occidentale, provient de l’édition de juillet 1962 du magazine végétarien
allemand “Das vegetarische Universum”.
L’article du “Das vegetarische Universum” sera repris quasi-intégralement
par le magazine “UFO Nachrichten”, dans le numéro 95 de juillet 1964, deux ans
plus tard, à peine remanié par son auteur, Reinhardt Wegemann, celui-ci
ajoutant la mention de l’archéologue Tsum Um Nui.
L’histoire est alors reprise l’année suivante dans plusieurs autres
journaux comme le bulletin du BUFOI (Organisme ufologique belge).
Finalement, ce n’est vraiment qu’à partir de 1967 que
l’histoire se répand avec succès, avec les articles du Dr Vyacheslav K.
Zaitsev, notamment celui du numéro de juin 1967 du magazine soviétique
“Sputnik”, qui font traînée de poudre jusqu’aux USA, puis dans le monde.
Elle est également reprise en 1968 par Erik Von Däniken qui
publie un best-seller, “Présence des extra-terrestres” (Chariots of the
Gods), dans lequel il fait mention de l’histoire des Dropas.
Par ailleurs, Gordon Creighton, un ufologue britannique, directeur de la
revue FSR (“Flying Saucer Review”), commence à enquêter sur
l’histoire.
Cette année-là il commence par écrire à un ingénieur soviétique de Moscou,
alors secrétaire « non-officiel » d’un groupement d’enquête sur
les ovnis, pour lui demander plus d’informations sur ce cas. Ce dernier lui
répondit que Zaitsev n’a pas mené d’enquête lui-même et n’a fait que reprendre
les récits publiés dans les revues allemandes “Das vegetarische
Universum” et “UFO Nachrichten”.
En 1974 un ingénieur allemand, Ernst Wegerer, visite le musée de Banpo près de Xi’an (dans la province de Shaanxi, en Chine) et tombe sur deux disques correspondant à la description du rapport de Tsum Um Nui de 1962. Ils contiennent un trou au centre et Wegerer pense même reconnaître des hiéroglyphes dans les rainures gravées en spirale, quelque peu émiettés cependant.
Il demanda plus de détails sur l’objet à l’ancienne responsable du musée,
qui ne parvint pas à fournir d’autres informations que l’indication qui était
présente dans le musée lui-même: des “objets de culte”. Néanmoins, Wegerer
est autorisé à tenir un des disques. Il estima le poids à 1 kg, et le diamètre
à 30 cm.
Il put prendre des
photographies des deux disques sur lesquels on ne distingue pas
les “rainures de hiéroglyphes », à priori trop abimés, mais plutôt certainement trop petites pour le
genre de prise de vue qu’il put faire.
En 1978 paraît “Sungods in Exile” (Dieux-Soleil en exil), un
livre dont l’auteur mentionné serait le Dr Karyl Robin-Evans, mais qui
aurait en fait été rédigé par un autre auteur, David Agamon. L’ouvrage
relate l’histoire, par Robin-Evans, décédé quatre ans plus tôt, telle
qu’il l’aurait racontée à Agamon.
Sous-titré “Secret Gods of the Dzopa” (Dieux secrets du Dzopa),
l’ouvrage relate l’expédition de Robin-Evans vers le
« mystérieux territoire des Dzopas”. Peuple qui serait issu d’un
métissage entre la peuplade d’un territoire à la frontière sino-tibétaine et
les survivants d’un crash de vaisseau extraterrestre, il y a des
milliers d’années de cela. Il présente divers éléments pour soutenir son
histoire, tel le disque de Loladoff…
Le livre reçoit un écho considérable, et en dépit des premières critiques
de Gordon Creighton, l’histoire est reprise par de nombreux auteurs.
EXTRAPOLATION OU FALSIFICATION ?
En fait, le livre aurait été écrit par un certain David Agamon, plus exactement David A. Gamon, qui aurait affirmé qu’il s’agissait d’un canular créé par lui-même, comme une satire de l’idée que « dieu serait un extraterrestre”, s’inspirant ainsi du succés de “Chariots of the Gods” de Erik Von Däniken…
Il l’aurait écrit dès 1979 à Vladimir Rubtsov, professeur de
mathématiques et auteur :
“Cher M. Rubtsov,
Merci pour votre lettre du 16 juillet (…). Je n’ai pas vu le passage de mon
livre auquel vous faites références et cela pourrait très bien être trompeur.
J’ai écrit « Sungods » avec deux intentions sérieuses : d’abord, de
considérer les implications politiques, religieuses, philosophiques de contacts
préhistoriques, et ensuite, de me moquer de ceux qui acceptent trop facilement
de telles histoires sur la base d’éléments trop faibles ou inexistants (…). Mon
but, en bref, a été de satiriser le type de livre de contacté, très
courant ici et aux USA, qui vise un lectorat sans esprit critique ainsi que
certains aspects de la vie moderne (…).
David Gamon (« Karil Robin-Evans”) »
Ainsi que le samedi 10 janvier 1981 :
“Cher M. Rubtsov,
Enfin je peux vous envoyer une copie de « Sungods in Exile ». Je
dois vous rappeler qu’il s’agit d’une fiction et d’une satire sur l’acceptation
trop facile de l’idée que la vie, ou une vie est arrivée de l’extérieur de
cette terre par transplantation ; nombre de gens acceptent cette conclusion sans chercher de preuves.
Avec mes meilleurs vœux, …”
Des articles suivront, et surtout une autre lettre de
Gamon au magazine “Fortean Times”, où il déclare : “Les
années devinrent maussades. Malgré un livre qui marchera, sur les soucoupes
volantes, ma propre carrière littéraire resta obstinément clouée au sol.”
Deux ans plus tard, le même magazine, publie une nouvelle lettre de
Gamon sous le titre « Sungods in Cuckoo Land” (Dieux-Soleil au pays
du coucou), ou ce dernier indique :
“Mon canular favori sera toujours “Sungods in Exiles : Secrets of
the Dzopa of Tibet” du Dr Karyl Robins-Evans, scientifique qui explora les
forteresses de leur montagne et révéla comment cette race avait pauvrement
survécu dans cette région, après que leur vaisseau se soit écrasé il y a de
nombreuses années. Ce livre fut publié par Neville Spearman il y a 13 ans et
republié en couverture rigide par “Sphere”. L’auteur de cette blague a
reçu une correspondance nourrie à ce sujet, d’aussi loin que jusqu’à Kiev. Ne
me demandez pas comment je le sais.” Signé : David Gamon,
Bristol.
Bob Rickard, rédacteur-en-chef du magazine, intrigué par la différence de
son nom avec celui de David Agamon, le rédacteur des supposées notes de Karyl
Robin Evans, il décida de l’appeler.
Au téléphone, Gamon confirma sans difficulté que le
livre-canular sur les soucoupes volantes dont il parle est
bien “Sungods in Exile”.
Finalement, c’est cela qui est réellement étrange : pourquoi David Gamon s’évertue-t-il à vouloir
nous faire admettre qu’il a commis un canular, alors que l’histoire originale
ne comporte aucun indice pouvant laisser croire à une invention, ce serait plutôt bien le contraire
? Y a-t-il réellement une part importante
d’extrapolation fictive dans ses écrits, qui aujourd’hui, représentent une part
importante de référence sur cette histoire ?
UNE BRÈVE ENQUÊTE
En mars 1994, Hartwig Hausdorf et Peter Krassa s’efforcent de suivre la piste du témoignage de Wegerer à propos du musée de Banpo. Le professeur Wang Zhijun, son nouveau responsable, les accueille, mais les informe rapidement que l’ancienne responsable a été retirée de son poste quelques jours après la visite de Wegerer (…), indique qu’on ne peut trouver aucun de ces disques au musée, et de manière quelque peu contradictoire : “Les disques de pierre que vous avez mentionnés n’existent pas, mais étant des éléments étrangers à ce musée d’articles de poterie, ils ont été déplacés”…
Sans aucun doute, cette contradiction à peine voilée rajoutera de la
crédibilité au récit original.
Par la suite, Hartwig Hausdorf écrivit “The Chinese Roswell” (Le
Roswell chinois) publié en 1998, un autre bestseller.
Les disques vus par Wegerer étaient-ils liés à l’histoire des Dropas ?
Cette histoire a-t-elle en fait été romancée à partir de disques anciens
courants, issus de découvertes archéologiques ?
Ou l’affaire a-t-elle dû être censurée par divers services, à une époque où
l’ouverture de la Chine devenait une priorité nationale, en entamant son chemin
vers le “un pays, deux systèmes” ? …
Toujours est-il que les disques chinois anciens, de pierre, ne sont pas rares, mais n’ont couramment pas les particularités décrites pour ceux des Dropas de Baian Kara-Ula.
Parfois, bien que
difficilement, on peut retrouver des traces anciennes, de cette affaire, comme
par exemple le numéro de “Das vegetarische Universum” de juillet
1962, qui a été retrouvé en 1996 par un enquêteur allemand, Jörg
Dendl. Nous sommes toujours à la recherche d’une copie…
Quoi qu’il en soit, malgré les explications insistantes de Gamon à propos
de son canular, l’histoire des dropas circulait déjà bien avant ses propres
écrits.
Et elle continue à être racontée encore et encore aujourd’hui,
généralement, et malheureusement, en se basant un peu trop facilement sur
l’histoire de “Sungods in Exile”, et souvent avec divers ajouts ou
déformations.
Nous en avions parlé avec Sun Shi Li, lors de notre conversation mentionnée dans un article précédent. Celui-ci avait répondu qu’il avait peu d’informations à ce sujet, mais qu’il estimait l’histoire originale tout à fait probable.
L’apparition de ce conte extraordinaire dans les années 1960 est le réel
point de départ de sa popularité.
On peut se demander si son origine remonterait réellement plus loin que
cette période, de laquelle on ne retrouve que très difficilement des traces des
personnages et le nom des auteurs d’articles et des organes de presse.
Mais on ne saurait affirmer catégoriquement que tout ce récit est faux.
Même s’il n’existe plus que très peu de pistes concrètes à explorer, pour
tout chercheur qui serait tenté de reprendre l’enquête aujourd’hui.
Dans son article de 1964, Reinhardt Wegemann écrit ceci :
“Tout cela est quelque peu confus. Mais cela ne change rien au
mystère hiéroglyphique de Baian-Kara-Ula, qui devient encore plus complexe
du fait que les parois de la grotte présentent des images sculptées des plaques
d’écriture, du soleil levant, de la lune et des étoiles et, entre elles, des
essaims entiers de points de la taille d’un pois, qui se rapprochent en un
mouvement élégant des montagnes et de la surface de la terre.”
La fumée n’est pas de la brume, et il n’y a pas de fumée sans feu. Et cette
fumée, cette histoire du peuple Dropa venu des astres lointains,
pourrait avoir laissé, au minimum, un sens symbolique flottant dans les airs,
et participé à ouvrir une fenêtre dans nos consciences…
++++++++++++++++++++++++++++++++++
L’Étude de Didier LAMOUCHE publiée le
24 septembre 2016 est également à citer, du fait des réflexions avancées et de
l’approfondissement de certaines affirmations publiées au fil des années. Il a
fait un excellent travail.
Nous vous invitions à vous rendre sur son site : https://extra-terrestre.over-blog.com/dropa.html
Voici l'histoire très controversée du peuple Dropa
C'est l'histoire, pourtant banale, d'un crash d'OVNI et de la
découverte de squelettes ET, qui a été complétement dénaturée par la
stupidité et la malhonnêteté de quelques-uns.
Un regard critique et sans parti pris s'impose maintenant, afin
d'y voir vraiment clair.
La majorité des articles sur le sujet, sont des copier/coller les uns des
autres, et rapportent la version de Von Däniken.
Erich Von Däniken a recueilli les propos de l'écrivain
russe Alexandre Kassanzev sur l'histoire des disques Dropa, lors
d'une visite en Union Soviétique en mai 1968.
L'histoire était populaire en Union Soviétique avant la parution
du livre d'Erich Von Däniken.
L'histoire est apparue en Union Soviétique dès 1960 dans le
numéro de mai du magazine Russian Digest, puis reprise par le
magazine Sputnik en 1968.
Le texte chinois de l'histoire des disques Dropa est appelé 杜 立 巴 神秘 石
(Du Li Ba Shen Mi Shi). Les caractères « 神秘
(Shen Mi) » se traduisent littéralement
par « esprit » et « secret », et lorsqu'ils
sont utilisés ensemble, impliquent un « mystère
profond » originaire au-delà du monde matériel. Le
caractère « 石 (Shi) » se
traduit simplement comme « pierre », mais peut être utilisé pour
faire référence à des « tablettes de pierre ».
Le texte chinois 杜 立 巴 神秘 石
(Du Li Ba Shen Mi Shi) fait référence aux « mystérieuses tablettes de
pierre » associées au peuple Du Li Ba (Dropa ?).
L’ethnie Drokpa
(杜立巴族 -
Du-Li-Ba-Zu)
L'ethnie Du Li Ba (traduit en anglais
par Dropa, Drokpa ou Dzopa) est un groupe que l'on croit
être arrivé dans la zone frontière sino-tibétaine, il y a environ 12.000 ans.
Ils ont été décrits comme une race pygméenne et pensés être d'origine
extraterrestre. Toutefois, en l'état actuel, il n'est généralement pas accepté
que le peuple moderne Drokpa, ou que leurs ancêtres étaient des
extraterrestres, qui ont atterri en catastrophe sur notre planète.
« Drokpa » est un terme tibétain qui
signifie « peuple des hauts pâturages ».
On estime que deux millions (2006) d'entre eux vivent sur l'ensemble
du plateau tibétain. C'est surtout sur les hauts plateaux du Chang
Tang qu'on les rencontre, mais aussi dans d'autres provinces historiques
du Tibet, comme en Amdo (avec les Golok) ou au Kham,
où les conditions de vie sont un peu moins rude.
La découverte (發現 - Fā xiàn)
En 1938, le professeur (齐) Qi Fu Tai (福泰)
de l'Université de Beijing a conduit une expédition d'un groupe
d'étudiants pour explorer une série de grottes situées à proximité de la
chaine de montagnes Bayan Har ou Bayankara Ula (巴颜喀拉山 脉 -
Ba Yan Ka La Shan Mai) dans la province chinoise de Qinghai (青海).
La région de la chaine de montagnes Bayan Har où a eu lieu la découverte se situe au Sichuan et non au Tibet
Le professeur Qi Fu Tai (福泰) a découvert que les
grottes consistaient en fait en un système de tunnels taillés, et avait des
zones qui semblaient être conçues comme des chambres de stockage. Les parois
étaient très droites et lisses, et semblaient être polies. C'était comme si la montagne
avait été soumise à un type de forage qui a impliqué des températures très
élevées.
Les explorateurs des grottes ont trouvé de nombreux alignements de tombes.
Dans chaque tombe était un squelette qui mesurait environ 138 cm de long.
Ces squelettes consistaient tous en une grosse tête sur un corps
mince et fragile. Certain de l'équipe archéologique pensaient que ces restes
pouvaient être ceux de singes anciens, mais le professeur Qi Fu
Tai (福泰) a répondu : « Je n'ai jamais
entendu parler que des créatures simiesques aient enterrer leurs morts ».
Il n'y avait pas d'inscription ou de texte évident pour identifier les restes dans les tombes, mais il y avait des centaines de disques de pierre, décrits dans le texte chinois comme « 石 碟 (Shi Die) » - littéralement « plaque de pierre ». Ils sont décrits plus loin dans le texte comme « 碟片 (Die Pian) » - littéralement « disque », mesurant environ 30 cm (30 厘米) de diamètre, qui ont été ensuite appelés « pierres Dropa ». Chaque disque avait un trou de 2 cm en son milieu (2 厘 米), et a été gravé de deux petites rainures en spirale à partir du bord extérieur du disque vers le centre. Lorsqu'ils les tinrent en main, les disques et leur conception d'enroulement leur apparurent très élégants. Tous les disques découverts portaient le même motif en spirale inconnu. Les disques ont été transportés à l'Université de Beijing, où au cours des deux décennies qui suivirent, de nombreuses tentatives d'interpréter leur fonction et leur signification ont toutes échouées.
Recherches (研究 -
Yan Jiu)
En 1965, le professeur Qi Fu Tai (福泰), et quatre de ses collègues, ont finalement été autorisés à publier leurs conclusions, et d'expliquer le raisonnement derrière leur théorie. Le nom de la publication était :
« Il y a environ 12.000 ans, l'écrasement d'un vaisseau sur la Terre,
comme décrit dans le texte trouvé gravé sur les disques de pierre ».
(為約12000年前,地球上的太空飛船墜毀,如發現文字描述刻在石碑上的光盤)
Recherches russes
(俄斯的研究
- E Lou Si De Yan Jiu)
Des scientifiques russes ont demandé à voir ces disques, et donc un petit
nombre ont été mis à leur disposition et envoyés à Moscou pour y être
étudiés.
Les Chinois Han et le peuple Tibétain
Drokpa
(人与杜立巴的部族 - Hua Ren Yu
Du-Li-Ba De Bu Zu)
Le mot « Drokpa » est d'origine tibétaine et fait
référence à un type particulier de peuples. Il se traduit littéralement
par « peuple des hauts pâturages », et s'exprime en
chinois « 牧者 (Mu Zhe) ».
Le terme se réfère à un groupe d'éleveurs connus pour vivre au Tibet
occidental, et qui vivent de l'élevage des yaks, des moutons et des chèvres.
Aujourd'hui, le peuple Drokpa et les Han Chinois sont tous
deux considérés comme des peuples ordinaires vivant dans la région
du Tibet. En apparence, ces peuples semblent être de taille et de
construction moyenne, et ne sont pas considérés comme sous-dimensionnés.
Il n'y a pas d'anomalies physiologiques remarquables, et
ces gens ne vivent pas dans des grottes.
La confusion entre le peuple Du Li Ba (杜 立 巴) et le peuple Drokpa (牧者) vient sans aucun doute de la traduction anglophone, et s'est propagée parmi les esprits prêts à croire n'importe quoi, qui auraient dû s'intéresser un tant soit peu à la géographie et chercher à localiser le lieu de la découverte.
Femme Drokpa actuelle en habit festif
Les grottes (山洞 - Shan Dong)
Ce qui constitue une différence majeure entre le texte chinois et la
version de Von Däniken (càd de Alexandre Kassanzev), est que le
texte chinois ne fait aucune mention des murs des grottes
contenant des marques ou des dessins.
Ni Von Däniken ni les russes ne se sont rendu sur les lieux de la
découverte. Les gravures planétaires sont inventées de toutes pièces.
La découverte de gravures de planètes et de point les reliant a été
ajoutée par Von Däniken.
Cependant, ce que le texte chinois ajoute, est que les parois
du système de grottes semblaient avoir été soumis à des forages
à haute température, impliquant que la pierre dure de la montagne
avait été fondue pour former les passages.
Une hypothèse apparemment soutenue par cette photographie qui prétend
montrer une entrée de « grotte » comme si la roche en se
refroidissant avait formé ce qui ressemble à
des « bulles » dans la pierre.
Notes
Le texte de Von Däniken donne un nombre exact de disques
: 716 disques, mais le texte chinois ne parle que
de « centaines ».
Dans le texte de Von Däniken, le professeur Qi Fu Tai est
dit avoir cru que les restes squelettiques inconnus avec de grands crânes,
étaient une sorte de singe disparu - mais le texte chinois offre
l'explication exactement opposée, en disant que le professeur Qi Fu
Tai a effectivement critiqué ceux de son expédition, qui avaient foi en
cette hypothèse.
Les deux textes sont en désaccord sur le rôle que le
professeur Qi Fu Tai joue dans cette histoire, mais c'est le texte
chinois qui indique le nom du professeur en caractères chinois (福泰).
Dans la version de Von Däniken, le professeur Qi Fu Tai a
publié son œuvre en 1940, mais dans le texte chinois le même événement est
signalé se produisant en 1965.
Chi PuTei est la translittération, dans le texte de Von Däniken,
du nom chinois du professeur Qi Fu Tai (福泰). Von
Däniken n'a pas vu écrit le nom du professeur, mais l'a entendu de la
bouche d'Alexandre Kassanzev : d'où translittération.
Il est évident que le texte de Von Däniken cite des sources
russes, où les termes clés chinois, les noms et les emplacements géographiques
ont été rendus dans le script russe.
Pour le nom du professeur Chi Pu Tei, il est clair que malgré les
nombreuses traductions différentes russes issues directement d'un texte source
en langue chinoise, la translittération du nom original du professeur Qi
Fu Tai (福泰), a été remarquablement bien conservée.
Bien que Tsum Um Nui soit mentionné dans le texte
chinois, aucune mention de la publication de son œuvre, qui selon Von
Däniken est arrivé en 1963, n'y est faite à aucun moment, même si les
deux textes conviennent que c'est Tsum Um Nui qui a craqué les
pictogrammes des disques.
Comme il n'y a aucun caractère chinois représentant le nom
de « Tsum Um Nui » dans le texte chinois, il est difficile
de savoir avec exactitude qui était cette personne.
Cela semble impliquer que le nom de « Tsum Um Nui » a
été transmis verbalement et non par écrit comme dans le cas du
professeur Qi Fu Tai (福泰), et peut être
représentatif d'un ajout issu du texte russe rapporté par Von Däniken,
ajouté après que le texte original en chinois ait été traduit (?).
Pourquoi le nom de « Tsum Um Nui » ne possédait il pas
les caractères chinois ni dans la version chinoise ni dans celle de Von Däniken ?
Une explication possible pourrait être que le nom lui-même est une
translittération étrangère d'un nom chinois, qui provient du sein d'un groupe
ethnique ou régional minoritaire chinois, tels que les Fujian, She, Teochiu,
Danka, ou même Hakka, etc ...
Plus tard, avec la libéralisation de la Chine, les chercheurs de ce
pays ont probablement rencontré le texte de Von Däniken et l'ont
recoupé avec les textes chinois en leur possession, et ont ajouté les
informations sur Tsum Um Nui. Ce nom ne représente pas une
translittération en Mandarin. Les chercheurs chinois n'ont pas été en
mesure de le rendre en caractères chinois, donc le nom de Tsum Um
Nui est resté « Tsum Um Nui » dans les textes chinois,
même si on lui donne le titre chinois de « 博士
(Bo Shi) », qui équivaut à « docteur en
philosophie » ou simplement « docteur ».
Cependant, il est raisonnable de supposer qu'il doit y avoir eu une autre
preuve corroborant l'implication de Tsum Um Nui dans l'histoire
des pierres Dropa en Chine, qui a permis que son nom soit placé
dans un texte chinois sans être exprimé en caractères chinois, preuve qui n'est
évidemment pas contenue dans les textes chinois ou non-chinois contemporains
traitant de ce sujet aujourd'hui.
D'une manière générale, même les noms étrangers sont généralement rendus en
caractères chinois, en particulier les étrangers qui vivent et travaillent
en Chine. L'examen d'un certain nombre d'autres textes en langue chinoise
parlant de l'histoire des pierres Dropa, ne montrent qu’aucun n'a utilisé
les caractères chinois pour le nom Tsum Um Nui, et qu'il semble être une
convention pour orthographier son nom seulement en translittération. Cette
situation est problématique car cela n'est pas typique des textes chinois, en
particulier par rapport à d'autres noms asiatiques tels que ceux japonais ou
coréen.
Synthèse
Quelle que soit la vérité sur la question, les deux textes conviennent
clairement et sans ambiguïté, que ce fut Tsum Um Nui qui déchiffra
les pictogrammes gravés dans la spirale des disques.
En effet, le texte chinois déclare que s'est Tsum Um Nui qui non
seulement a déchiffré les pictogrammes, mais a aussi à l'origine découvert ces
pictogrammes dans les rainures qui ne pouvaient être vus qu'à travers une
loupe. Le texte de Von Däniken, lui, implique que ces pictogrammes étaient
évidents au professeur Qi Fu Tai et aux personnels de l'expédition en
1938, avant que les disques soient transportés à Beijing
University. Ce qui était impossible.
Le texte de Von Däniken se réfère au professeur Qi Fu
Tai (Chi Pu Tei) comme étant un archéologue, mais ne donne aucun
détail quant à l'établissement universitaire pour lequel il travaillait. Dans
son texte, Tsum Um Nui est décrit comme travaillant pour
la soi-disante « Académie de la Recherche
Préhistorique » de Pékin.
Le texte chinois indique clairement que le professeur Qi Fu Tai (福泰)
a travaillé pour l' « Université de Beijing » (北京大学 - Pékin Da Xue), et que Tsum Um Nui a étudié les pierres
Dropa tout en résidant à Pékin, toutefois sans
associer Tsum Um Nui avec l'Université de Beijing ou la
soi-disante « Académie de la Recherche Préhistorique ».
On peut supposer, sans trop se risquer, que Tsum Um Nui a examiné
les disques Dropa à l'Université de Beijing, parce que c'est le lieu
où ils sont connus pour avoir été stocké pendant environ 20 ans après la date
de leur découverte.
Le texte chinois présente le professeur Qi Fu Tai (福泰)
soutenant pleinement les conclusions sur les disques de pierre gravés et des
squelettes inconnus, mais n'ayant aucune explication conventionnelle, bien
qu'il pensât que quelque chose de très inhabituelle avait eu lieu dans les
montagnes de Bayan Kala, et ce, avant même que l'histoire indiquant que
des extraterrestres aient atterri sur la Terre il y a 12.000 ans, ait
été révélée par son collègue Tsum Um Nui.
C'est seulement après cette révélation que le professeur Qi Fu
Tai (福泰), en collaboration avec quatre autres
collègues, décide de retirer toutes leurs informations et de publier son
journal en 1965.
En revanche, le texte de Von Däniken dépeint le
professeur Qi Fu Tai (Chi Pu Tei) comme quelqu'un de sceptique,
qui tente désespérément de maintenir le décorum du milieu universitaire
ordinaire tout en traitant de ce sujet.
Les deux textes conviennent de la date de 1938 pour la découverte
initiale, mais aucune des autres dates ne coïncident.
Dans le texte de Von Däniken, le professeur Qi Fu Tai (Chi
Pu Tei) est dit avoir publié son journal en 1940, dans lequel il prétend
que les squelettes inconnus trouvés dans les grottes étaient une forme éteinte
de singe, qui était probablement l'ancêtre de l'évolution de la population
locale de la région, les modernes Drokpa et Kham. Apparemment,
cet article a attiré les critiques de la communauté universitaire qui n'était
pas prête à accepter l'idée d'un événement évolutif très localisé. Après l'année
1940, le professeur Qi Fu Tai (Chi Pu Tei) disparaît du texte
de Von Däniken, et toutes les innovations et articles publiés
ultérieurement au sujet des disques Dropa sont attribués
à Tsum Um Nui. Selon cette version, c'est Tsum Um Nui qui publie
ses conclusions sur les extraterrestres, avec trois collègues, en 1963.
Les deux textes conviennent qu'un certain nombre de ces disques ont été
livrés à l'Union Soviétique pour étude, mais seul le texte
de Von Däniken suggère que cette étude a révélé des qualités
inhabituelles.
Une expédition ethnologique
Peu de temps après la seconde guerre mondiale, un professeur polonais nommé Sergeï Lolladoff a montré l'un des " disques de pierre " à un scientifique britannique, le docteur Karyl Robin-Evans. Lolladoff a prétendu avoir acheté le disque à Mussorie dans le nord de l'Inde, et qu'il était censé être d'un peuple mystérieux appelé les " Dzopa " ou " Dropa ", qui l'avait utilisé pour des rituels religieux. Robin-Evans a suivit la piste Dropa à sa source, et a été en mesure de prendre une photographie rare des leaders Dropa en 1947.
Photo : Le couple royal Dropa : Hueypah-La
(1,20 m) et Veez-La (1 m) en costume traditionnel, photographié par le docteur
Karyl Robin-Evans
La physionomie de ce couple ne correspond en rien à celle des Drokpa
tibétains. Cette photo n'a certainement pas été prise au Tibet, mais peut-être
dans le nord du Sichuan ?
Un témoignage problématique
En 1974, un ingénieur autrichien nommé Ernst Wegener a vu deux
des disques exposés au Musée Ban Pô à Xi'an, province du Shaanxi. Le
directeur du musée (une femme selon ses dires) ne pu rien lui dire à propos des
disques, qui avaient commencé à se détériorer, mais lui a permis de toucher
l'un d'eux et de les photographier. Il l'a fait, mais il avait seulement un
appareil photo Polaroid avec lui.
Ernst Wegener décrit ces disques comme ayant 12 à 12,5 pouces de
circonférence, et possédant une épaisseur d'environ 2,2 pouces soit 5cm. Chaque
disque pèse environ 2,2 livres, et ils ont une rainure en spirale qui courre du
centre vers le bord, et de retour au centre à nouveau. Ernst Wegener ne signale
pas qu'il a vu des caractères dans les rainures, mais mentionne que ces deux
disques de pierre ne sont pas dans leur meilleur état.
Cependant, le Ban Pô Museum a été construit en
1958 spécifiquement pour abriter les très importantes découvertes
archéologiques de la région, qui se rapportent à un village néolithique datant
d'environ 4700 BC. Il n'y a aucune raison pour que ce musée
au nord-ouest de la Chine, à plusieurs centaines de kilomètres de
l'Université de Beijing, ou de la chaîne de montagnes de Bayan Kala, ait
eu en 1974, des objets découverts dans une région éloignée proche de la
frontière sino-tibétaine. D'autant que les disques ont été transportés à
l'Université de Beijing pour étude en 1938, et y sont restés
jusqu'en 1958 (source chinoise).
La description de Ernst Wegener est plus problématique. Il fait référence
aux disques comme ayant 12 à 12,5 pouces, soit environ 30 cm de
" circonférence " et non de diamètre. En outre, le texte de
Von Däniken indique une épaisseur de 2cm, alors que Wegener la décrit comme
étant d'environ 2/5ème de pouce, soit un peu plus de 1 cm.
Une circonférence de 12 pouces correspond à un diamètre de 3,82 pouces,
soit 7,62 cm de diamètre.
Le récit de Wegener ne dit rien d'un trou dans le centre, mais la présence
d'un centre troué est évidente du fait de ses photographies Polaroid.
Wegener mentionne également qu'il a été autorisé à tenir un des disques et
qu'il pèse environ 2,2 livres. Ni le texte de Von Däniken, ni le texte chinois
ne mentionnent le poids des disques. Wegener estime que les disques de pierre
qu'il a examinés étaient en granit ou en marbre, en accord avec
l'affirmation de Von Däniken, qu'ils étaient faits de granit. Le texte
chinois ne réfère simplement aux disques comme étant en
" pierre " (石 - Shi), un terme qui porte
le sens de " roche ", mais ne dit rien sur le type
particulier de roche.
La description de Wegener convient que les disques sont circulaires, et
contiennent des rainures en spirales gravées dans la pierre, mais sa
description des dimensions est en contradiction avec celle des textes de Von Däniken
et chinois.
Les disques de Wegener sont beaucoup plus petits.
La période du voyage de Ernst Wegener à travers la Chine est celle du chaos
et de la violence. La Révolution Culturelle de 1966 à 1976, était une
campagne nationale pour détruire tout ce qui était considéré comme " vieux
" ou " traditionnel " en Chine, et séparer complètement la Chine
moderne de son passé féodal.
Comment un étranger a pu, en cette période troublée de
la Révolution Chinoise, acquérir la permission d'entrer en Chine,
puis a été autorisé à se déplacer librement dans ses provinces, pour
étudier l'archéologie chinoise, un des objectifs exprimés par la Révolution
Culturelle ?
Communiqué de presse chinois
En 1995, la Chine a publié le communiqué suivant :
" Dans
la province du Sichuan, qui se trouve à la frontière orientale des montagnes
Baian-Kara-Ula, 120 personnes d'une tribu auparavant ethnologiquement non
classée, ont été découvertes. L'aspect le plus important de cette nouvelle
tribu est la taille de sa population : pas plus grand que 117 cm, le plus petit
adulte mesurant seulement 63 cm. Cette découverte pourrait être la première
preuve tangible sur l'existence des Dropa / Dzopa - un peuple dont les
prédécesseurs sont dits venus des étoiles ".
Conclusion
Il y a à mon avis bon nombre d’invraisemblances et d'incohérences dans le
texte de Von Däniken qui a été modifié par lui au cours du temps.
Le voyage de Ernst Wegener me parait
fortement douteux et sa description des disques ne correspond en
rien avec la découverte chinoise de 1938.
Toutes les publications occidentales qui ont suivies, sont issues de ces
deux versions.
J'accorde plus de crédit au texte chinois plutôt qu'à la version russe de
Von Däniken, dont la motivation n'était pas d'éditer un compte-rendu
archéologique, mais bien un best-seller.
Il y a apparemment bien eu un crash d'OVNI, il y a 12 000 ans dans
cette région. Ceux qui ont survécu au crash et aux chasses lancées contre eux
par les autochtones, ont enterré leurs morts dans des grottes creusées
artificiellement.
Le peuple Drokpa tibétain a été faussement assimilé aux
descendants des extra-terrestres. La confusion est maintenant
installée, et son nom est définitivement associé aux disques de pierre avec
lesquels il n'a pourtant aucun lien.
La découverte faite par Qi Fu Tai (福泰) en 1938 se situe à
l’extrême nord de la province chinoise du Sichuan, et non pas sur le
plateau tibétain où vit le peuple Drokpa.
Pour la localisation, se reporter à la carte de la région en tête
d'article.
Il faut arrêter de croire n'importe-quoi ou n'importe-qui. Cela embrouille
tout le monde et nuit à la vérité qui n'est pourtant pas bien loin.
Attention HOAX
Photo : L'assiette de Lolladoff est un Hoax bien huilé, puisqu'il a fait le tour de la planète.
L'assiette de Lolladoff, un fake issu du livre Sungods in ExileEn 1995,
l'auteur britannique David Gamon a admis dans Fortean Times, qu'il
avait écrit " Sungods in Exile " comme un canular sous
le pseudonyme de Agamon, inspiré par la popularité de Erich Von Däniken et
ses livres sur les anciens astronautes, et un roman français de science-fiction
" Les disques de Biem-Kara " de Daniel Piret.
La visite légendaire du docteur Karyl Robin-Evans au Dalaï Lama, a parait-il fourni une mine d'informations sur la recluse et unique tribu du peuple Dropa, si l'on en croit la photographie de cette entrevue ..
Une photographie détournée... en 1947, Tenzin Gyatso, 14ème Dalaï Lama, n'avait que 12 ans ...
Précisions de Guy Tarade :L'affaire du 16 août 1608 a été consignée dans les archives de la ville de Nice, sous le titre : "récit de Pierre Menier".C'est mon amie Yasmine Desportes, alors journaliste à Nice-Matin qui m'a communiqué cette information.Bien Sincèrement.Guy Tarade
SÉRIE 4 : LES OVNI - PROBLÈME DE NOTRE
TEMPS
Au rythme d'une série par année dans le meilleurs des cas, la série 4 vit le jour en 1977.
La série 6 de diapositives éditée par le GEOS France était consacrée aux HUMANOÏDES, ces êtres qui ont été aperçu aux abords des ovni posés au sol. Cette série a rencontrée un énorme succès et ses images ont été publiées dans le monde entier. Nous vous la livrons ci-après , complétée par des cadrages complémentaires.
SÉRIE 7 : CES ENGINS QUE L'ON APPEL
L'AFFAIRE DE CERGY PONTOISE :
UN CANULAR AVOUÉ !
SÉRIE SPÉCIALE : L'AFFAIRE DE CERGY PONTOISEL'AFFAIRE FRANCK FONTAINE A CERGY
PONTOISE LE 26 NOVEMBRE 1979 : UN CANULAR AVOUÉ !
Nous avons sélectionné pour cette série un certain nombre de documents photos issus des archives photographiques du GEOS. Nous vous les présentons.
L'OBSERVATION
L'observation des îles Canaries désigne une célèbre apparition d'ovni dans la nuit du 22 juin 1976, au-dessus de Tenerife, La Palma et La Gomera. Il y eut de nombreux témoins et L'armée de l'air espagnole diligenta une enquête qui fut déclassifiée en 1994 et qui révéla qu'aucune explication rationnelle n'a été trouvée.
PHOTOS EXTRAITES DE L'EMSISSION
" ICI A MIDI 3 " DU 7 MAI 1990
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