GERARD LEBAT
- MON HISTOIRE
50 ANNÉES
D’HISTOIRE UFOLOGIQUE
et l'histoire des Repas Ufologiques de Gérard Lebat
Fréquemment, lors des
conférences et réunions diverses auxquelles j'assiste ou à d'autres
occasions, on me pose la question : "Comment en êtes-vous venu à
vous occuper des OVNI ?" Toujours la même histoire à
raconter, toujours incomplète car il est toujours trop long de tout
expliquer.
Il y a quelques années un ami
ufologue m'a demandé d'écrire mon histoire, puis un deuxième, un
troisième.... C'est pourquoi, j'ai décidé un jour d'écrire le texte que
vous allez lire ci-après pour faire un point succinct sur mon passé. Incomplet,
il sera régulièrement augmenté dans l'avenir, à la suite des souvenir qui me
reviendront.
Je vous livre donc maintenant près de 50 années
d'histoire !
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Revue Ouranos |
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Marc Thirouin |
Photo Marc Thirouin, directeur
de la commission Ouranos.
Photo 2 :
Revue Ouranos, Fondateur, Marc Thirouin.
1966 - (j’ai alors
un peu plus de 16 ans) à Paris je rencontre dans le cadre de mes
activités professionnelles, alors agent des "postes et
télécommunication" à mes temps perdus, Jean-Michel FERRARI qui est
membre de la Commission OURANOS et auteur d’un petit recueil publié par
Marc THIROUIN. Il a pour titre « la vérité sur l’affaire de
FATIMA". Il me fait connaître le domaine de l'ufologie, Marc Thirouin,
puis j'apprends l'existence sur Paris du GEPA. En parallèle je lis un certain
nombre d’articles dans la presse et surtout dans "Le Parisien"
qui a publié à cette époque une longue série d'articles sur le phénomène OVNI.
Je me passionne enfin pour ce dossier après la lecture du premier ouvrage de
Franck EDWARD, «Soucoupes Volantes, affaires sérieuses.» Dans ce contexte,
j’apprends bien vite l’existence du GEPA, à mieux le connaître et dès
1966 j’assiste à ses réunions. Être présent à ces rencontres était pour moi un
certain exploit car je devais me rendre à la gare de Meaux en mobylette. Cette
gare est située à 30 Kms de mon domicile d'alors (Rebais). La nuit, vers
2 h du matin, en rentrant de Paris, je devais supporter le froid ou la pluie,
mais la route me paraissait courte compte tenu des récits fantastiques que
j’avais entendus au cours de la soirée.
Au GEPA, Joël MESNARD
et surtout Jean-Louis BECQUEREAU deviennent mes références. Le
premier m’enseigne les méthodes d’enquêtes, qu'il expose alors lors des
réunions du GEPA. C'est un passionné, il n'hésite pas à prendre la route presque
tous les weekends, pour se rendre auprès des témoins. Le second passionné, par
des recherches plus matérielles me permet de me familiariser avec le ciel grâce
à deux années successives passées sur le terrain dans le cadre de
nuits continues d’observation du ciel, et ce durant un mois, 24 h sur 24. Nous
nous relayons nuit et jour, observant le ciel avec passion, à partir de camps
situés sur les hauteurs de Nice /Grasses/Vence (Précisément au Mont Baou
des blancs, tout
proche du col de Vence, de St Barnabé haut lieu de l'insolite avec
son champs de pierres aux formes diverses ou de nombreuses observations d'ovni
ont été enregistrées). Ces emplacements nous permettent d’avoir un champ de
vision impressionnant de la côte d’Azur ce qui augmente les chances d’y
observer un OVNI. Malheureusement au cours de ces séances d’observation du
ciel, je n’ai jamais eu l’occasion d’observer d’OVNI. Toutefois l’enseignement
apporté par ces expériences était riche et m’a permis de mieux connaître
le ciel. Nous avions avec nous le matériel de base,
télescopes, appareils photos, caméras, jumelles etc..
..
Photo ci-dessus : Mr René Fouéré et Mme Francine
Fouéré animateurs du GEPA.
Ci-dessous,
Monsieur et Madame Fouéré
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Francine et René Fouéré |
M’engageant de plus en plus, je prends une part active dans le
milieu ufologique vers 1967/1968 lors de la création du GEOS à Genève. (Le GEOS
Suisse a été créé le 31 mai 1968. Il est à cette époque placé sous
la présidence de J. PERRINJAQUET - ingénieur et auteur de plusieurs ouvrages
sur le sujet – Il est animé également par Roland VAGNETTI qui prend une part
très active dans cette association.) Des anciens du GEOS SUISSE déclarent
: Alain Stauffer, moi-même et Daniel Benaroya "nous pédalons dans la
soucoupe" depuis notre adolescence (66/67), nous avons commencé par
agrafer les bulletins du GEOS de Roger-Paul Perrinjaquet. Une partie de
l'histoire du GEOS en Suisse à noter, tout était manuel, bénévole, avec des
moyens rudimentaires par rapport à notre époque.
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Revue Postes et Télécommunication et Gérard Lebat |
Ci-contre à gauche, copie de l’article de la
revue » Postes et Télécommunications ».
Après deux ou trois voyages à Genève et plusieurs discussions avec
les animateurs du GEOS en Suisse, en 1968, je fonde le GEOS FRANCE, une
représentation sur notre territoire du GEOS de Genèvre. À cette époque, le GEOS
Suisse n’a publié que deux ou trois numéros du bulletin d’informations de
l’association. Actif, souhaitant développer le GEOS en France, je
fais mes premières interventions à la radio (Notamment sur France Inter
avec Claude VILLERS que j’alimente en documentation pour ses émissions journalières
et qui me cite régulièrement en communiquant mon adresse, ainsi que dans divers
journaux.) A la suite de ces interventions publiques, je reçois quelques
milliers de lettres de la part des auditeurs. (À cette époque, les gens
écrivaient beaucoup, cela à bien changé !). Ils souhaitent avoir des
renseignements sur le GEOS et sur le phénomène. Je fais alors imprimer, au
duplicateur à encre, quelques 3000 prospectus retraçant un bref historique du
phénomène et donnant des informations sur le GEOS. Un bulletin d’adhésion en
faveur du GEOS Suisse est joint. À cette époque-là, les émissions
radio étaient très écoutées et les auditeurs écrivaient fréquemment.
Ainsi une bonne émission pouvait engendrer 500 lettres. Ce n’est plus le cas
aujourd’hui. Il faut se replacer dans le contexte de l’époque ou l’information
sur les OVNIs était rare et les moyens de communications très limités en nombre
par rapport à ce que nous avons aujourd’hui. Le rôle des associations était
alors important et très efficace. Rapidement, grâce à mon action, je
collecte 100 à 200 adhésions en faveur du GEOS avec la promesse de
recevoir régulièrement un bulletin d’informations sur les OVNI.
Gérard Lebat, dès 1969, utilisera
les médias pour faire connaître le dossier ovni : Alors qu'occupant
momentanément un poste d'auxiliaire aux Postes et Télécommunications, il est
interviewé par la direction de la Revue des Postes et Télécommunications, qui
est éditée à plus de 300 000 exemplaires. Cet article permettra d'asseoir
encore plus le réseau du GEOS et de sensibiliser le public, de nombreux
postiers rejoignent à cette occasion le GEOS, constituant à cette époque un
formidable réseau d'amitié et de correspondants à travers la France !
Quelques
photos de Gérard Lebat, « Revue Postes et Télécommunications »
1969
Cette nouvelle expérience me permet de faire
l’apprentissage à mes dépens, des dures réalités du monde associatif : le
bulletin 4 du GEOS en Suisse voit péniblement le jour, et le N° 5 se fait
attendre......... À ce jour il n’est toujours pas paru.... Une
sombre histoire se passe à Genève sans que je n’en connaisse exactement les
fondements, mais il en résulte que J. PERRINJAQUET ne s’occupe plus du
GEOS Suisse et que Roland VAGNETTI n’assure plus ses fonctions. Les
« fonds de l’association » par la même occasion ont
disparu ! ! ! ! Devant cet état de fait, il s’avère
que mes abonnés ne reçoivent aucun bulletin. Je prends l’initiative au cours
de l’hiver 1968 /1969 d’acheter un duplicateur à encre
GESTETNER sur mes premiers salaires péniblement gagnés à cette époque dans
l’administration des PTT. J’entreprends avec les quelques amis, qui déjà se
réunissent régulièrement à REBAIS, la rédaction du 1er numéro du
bulletin du GEOS France. Nous décidons de l’appeler GEOS INTERNATIONAL, en
concertation avec J. PERRINJAQUET et Roland VAGNETTI. J. PERRINJAQUET
est d’ailleurs rédacteur en chef du premier numéro. Il prend une part active
dans la réalisation de ce premier bulletin en nous communiquant plusieurs
textes. Un dessinateur de Châlons-sur-Marne, Daniel BOILEAU et un
animateur, Gérard LANTZ contribuent activement à la parution
de ce numéro ainsi qu’à la promotion. Lors
de l’émission TV «CONTACT» le GEOS et son bulletin sont cités
et présentés sur le petit écran ce qui assure une importante promotion. En
parallèle le soutien de plusieurs articles de presse et une importante
présentation des activités du GEOS dans le BULLETIN DES POSTES ET TÉLÉCOMMUNICATIONS
(qui est diffusé à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires) assure
la première centaine d’abonnés nécessaires au financement du
projet. En parallèle à la parution de la revue, l’association GEOS
France est née (publication le 5 juin 1969 au J. O. Page 5600.) La revue
quant à elle parait le 1er juillet 1969. Citons également un écrivain, Robert
CHOTARD, auteur entre autre « de Jules Verne aux Extraterrestres »
qui contribue efficacement au succès du GEOS, en apportant, grâce à son fichier
d’amis, un certain nombre d’adhérents qui resteront longtemps fidèles au GEOS.
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REVUE OURANOS |
À cette époque, le travail de
l'enquête sur le terrain me passionne et je rencontre à cette occasion de
nombreux témoins, bien souvent identifiant les observations, mais parfois
restant sans réponse, en autre dans un cas se déroulant à Meaux en 1968 ou un
gardien de nuit suite aux aboiements de son chien, sort à l'extérieur et
observe un engin qui passe devant lui à très basse altitude, à vitesse assez
rapide. Il l'observe alors lors de son passage entre deux bâtiments. La presse
en parle. Je fais l'enquête, mais je reste devant un cas inexpliqué, l'objet
étant tout de même relativement proche, rien ne peut l'expliquer.
Photo
à droite : Un des tout premiers numéros de la revue Ouranos.
Régulier, le Nr 2 de GEOS
International sortira dès septembre et on notera la collaboration active
de J. C. DOHMEN (auteur Belge d’un ouvrage sur le phénomène) et d’Henri
BORDELEAU (auteur Canadien) J’écris également dans d’autres revues et notamment
dans l’éphémère revue MIROIR DU FANTASTIQUE.
Le Nr 3 paraîtra en
Novembre avec le rattachement au GEOS de l’OREPI un petit groupe de VIENNE dans
l’Isère.
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COLLOQUE OVNI BRUXELLES 1976 |
Photo à droite, en 1976 à BRUXELLES ou je
participais à un important colloque sur le phénomène ovni. Je rencontrais alors
et sympathisais avec Pierre Köhler (Observatoire de Meudon). À partir de la
Gauche, en deuxième position, Pierre Delval, moi-même en troisième position)
Le Nr 4 paraît
en janvier 1970 avec la collaboration de Guy TARADE et Jacques POTTIER tous
deux auteurs d’ouvrages sur le sujet, etc......
Au cours du 1er trimestre
1970, Alfred NAHON éditeur du célèbre COURRIER INTERPLANÉTAIRE édite son
dernier numéro, sous les presses du GEOS. (En fait notre bon vieux duplicateur
à encre Gestetner qui chaque weekend tournait au maximum !) Il est d’ailleurs
financé par le GEOS. Il lance dans ce numéro un appel pour tenter de renflouer
le CI. Mais c’est sans résultat. Le GEOS assurera
ensuite gratuitement le service de son bulletin aux abonnés du Courrier
Interplanétaire et ce jusqu’à la fin de l’engagement d’Alfred NAHON vis à vis
de ces derniers.
La revue GEOS INTERNATIONAL
poursuivra sa parution régulière, jusqu’au numéro 8. Dès le numéro 9, elle
prendra le titre de « LES EXTRATERRESTRES. » La revue sera publiée au
duplicateur avec une couverture imprimée (un luxe à cette époque) tous
les deux mois sous cette appellation et ce jusqu’au numéro 14.
Ont notamment contribués à sa parution, durant ces trois
années : V. J. B. OLMOS du CEONI en Espagne, auteur par la suite
d’ouvrages sur le phénomène, Robert FUTAULLY astronome à l’observatoire de MEUDON,
Gène DUPLANTIER, (Canada) Serge HUTIN, écrivain bien connu,
etc. .......
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JUAN BALLESTER OLMOS ET GERARD LEBAT |
À
gauche Juan Ballester Olmos et Gérard Lebat lors des rencontres ufologiques de
Châlons en Champagne 2005.
En Juillet 1971, la revue
éditée alors tous les deux mois, deviendra bimensuelle,
imprimée, et comptera une trentaine de collaborateurs actifs.
Mais le travail manuel représenté par l’envoi d’un millier de numéros
tous les 15 jours devient vite insupportable et le dernier numéro de
cette formule verra le jour en Janvier 1972.
En 1971 sera éditée
la 1ère série de L’HISTOIRE DES SOUCOUPES VOLANTES EN DIAPOSITIVES, projet
élaboré avec un éditeur Parisien qui se lance, CASADAMONT et ceci avec notre
concours. Il déposera le bilan dès la première série éditée. Connaissant la
technologie pour mener à bien ces éditions, je prends la relève et 9 séries
paraîtront par la suite, en 15 années. Un tel projet compte tenu de son
coût était « osé » à l’époque. Nous étions d'ailleurs les seuls
au monde à le faire !....
On publie également à cette
époque : autocollants, pares soleil de voiture, Insignes en
métal, le tout au nom du groupement.
Les problèmes de santé, (grave
accident automobile m’immobilisant plusieurs années, (3 au total avant de
reprendre une activité normale), l’absence de rémunération suite à 2 années
passées en milieu hospitalier et en centre de rééducation font que
le financement ne suit pas. Le renouvellement des abonnements en 1973
n’est pas à son plus haut niveau. Le Nr 22 ne sortira donc qu’en
Juillet 1973 avec la reprise d’une parution tous les deux mois.
Imprimée, elle ne conservera pas cette présentation et avec le Nr 23 on
reprendra sa parution au duplicateur à encre.
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Gérard LEBAT TV 1976 |
En
1976, Gérard LEBAT lors d’une émission de télévision. « Magasine
Aujourd’hui Madame », diffusée dans l’après-midi.
En parallèle, et ce dès 1967, je suis en contact avec Pierre DELVAL
Président du GEMOC et éditeur de Phénomènes Inconnus et de Marc
THIROUIN responsable de la CIES-OURANOS, revue Ouranos. Ce titre
change à cette époque et la revue paraît sous le nom de «Ciel Insolite» à la
suite de la création en 1967 de l’UGEF dont je faisais partie (Union des
Groupements Espiologiques de France et de langue Françaises). Je suis également
en contact avec Francis SCHAEFFER président du GEOCNI (qui deviendra par
la suite le CFRU) qui lui aussi édite une petite revue. Je participe avec
DELVAL, THIROUIN et SCHAEFFER (et peut être d’autres dont je ne me souviens
plus les noms) à Grenoble et à Valence aux réunions qui mettrons en
place les statuts de l’UGEF (dont je détiens encore un exemplaire - transmis
récemment au SCEAU pour archive). Publiée au J.O. l’UGEF est donc officielle.
Marc THIROUIN en est l’un des animateurs les plus actifs. Un mémorandum est
publié en mars 1968 (que je détiens également - idem archivé au SCEAU
depuis) qui reprend en détails une déclaration faite par le comité
scientifique, lors de la réunion de Toulaud (Ardèche) à propos de
l’isolement et du manque de moyen des groupements.
Il est à noter que la CIES Ouranos fondée en 1951, se réunissait dans
une salle de l’école Pascal à Paris ou se retrouvait déjà lors de ses
débuts : Mrs F. Couten, J. Guieu, A. Michel, H. Chevalier, Dr Pagès, J.
Vuillequez, H. Chaloupek, Mme S. Saunier, Mr P. Delval, F. Conselin........
Marc Thirouin nous a quittés en août 1972. Ses archives ont été
rapidement détruites après sa mort, personne ne s’en étant préoccupé. C’est un
membre de sa famille qui les a fait enlever pour débarrasser le logement. (Déplacement
sur place à l'époque et rencontre d'un membre de sa famille qui me
raconta ces faits. Pierre Delval, GEMOC, résidant sur Grenoble à cette époque où
il enseignait, nous nous rencontrions régulièrement, il a suivi tout cela
également).
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Aimé Michel |
Aimé
Michel, un pionnier de l'ufologie, un modèle pour les apprentis ufologues
des
années 70
Le résultat de cette collaboration
ne fait que le numéro 23 de Nov. Déc. 1972 de la revue LES EXTRATERRESTRES a le
même contenu rédactionnel que PHÉNOMÈNES INCONNUS. (Remplaçant Ouranos, puis
édition commune sous le nom d'Ouranos repris par Delval après qu'Ouranos ait
été publié sous le nom de CIEL INSOLITE) Il en sera de même pour le
numéro 24. Un accord est en cours d’élaboration en vue de
fusionner et de regrouper de nombreuses associations. Durant cette
période, la revue commune est éditée par le CFRU association dans laquelle le
GEOS est en cours de fusion et de la " F.S.U. "
Fédération Suisse d’Ufologie active à cette époque. Il s’agit alors d’un
organe commun édité dans le cadre d’une coordination européenne. Ceci me
demande des déplacements fréquents en Lorraine, en Suisse et à Grenoble.
Un protocole d’accord est signé
par le président du CFRU (F. Schaeffer,) le président de l’UGEF (P. Delval)
et le président du GEOS (moi-même) le 20 mars 1973. Il prévoit
l’absorption du GEOS dans la structure du CFRU. L’ex. GEOS
deviendra dorénavant : « service de documentation et de
prospection du CFRU.» Nous nous retrouvons donc à cette époque
dans la structure suivante : l’UGEF avec deux
sections : le CFRU et la FSU.
Une fusion des revues se
fait en parallèle : CIEL INSOLITE de M. THIROUIN (qui ne paraît déjà
plus) PHÉNOMÈNES INCONNUS de P. DELVAL et LES EXTRATERRESTRES. Le
titre retenu sera OURANOS. C’est en réalité la reprise de la
parution de l’ancienne revue fondée par M. THIROUIN. Le premier numéro
d’OURANOS, organe de l’UGEF, regroupant les trois revues précitées paraît donc
en Mars 1973. Chacun apporte ses articles, mais c'est Pierre Delval qui
coordonne le tout et assure la publication de la revue.
Fin 1973, nouvelle évolution et
apparition du sigle UGEPI (Union des Groupements d’Études des
Phénomènes Inexpliqués.) en remplacement de l’UGEF. L’UGEPI regroupe à nouveaux
un certain nombre de groupuscules apparus entre-temps. L’UGEPI est
placée sous la présidence de P. DELVAL. L’UGEPI regroupe : LE CFRU - LE CEREIC
de Nice, la F.S.U de Genève, le GREPI de Strasbourg, le GEEPC de
Perpignan, le GEOS rattaché lui-même au CFRU. À cette époque de nombreux
groupements se créent en France. (On en compte près d’une
centaine !). Les unions s’organisent, mais en réalité ce ne
sont que de nombreux déplacements à travers la France, voir l’Europe, qui
usent les responsables de ces regroupements. Il ressort de toute cette
organisation, qui est sans cesse remise en cause, qu’elle n’est pas
viable ! Jamais les unions ne fonctionneront sur de longues années. J’ai
moi-même parcouru en 72/73/74 les routes de France, rencontrant la majorité des
présidents d’associations pour tenter des regroupements fiables, mais en vain.
Le CFRU dispose quant à lui de très nombreuses sections en France et
en Europe. Mon rôle étant la prospection et le service de documentation à cette
époque, je fais un certain nombre d’émissions TV ou radio dans ce cadre. En
1974 OURANOS se dote d’une représentation à Bruxelles avec une tentative de
Fédération Belge d’Ufologie rattachée à l’UGEPI.
En 1974 /1976 P.
DELVAL rencontre des problèmes personnels, il publie irrégulièrement la revue,
il ne tient plus compte de l’avis général. Il s’entoure également de
personnages qui lui causent beaucoup de torts. (Notamment d’Alain GADMER, qui
fait pour P. DELVAL des centaines de conférences, malheureusement peu
sérieuses selon l’avis de nombreux collaborateurs qui prônent une orientation
plus scientifique. GADMER et DELVAL se tournent très vite vers la
parapsychologie, mélangeant OVNI et PARAPSYCHOLOGIE). La revue s’en
ressent, le contenu change également d’orientation. Il perd de nombreux
collaborateurs.
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Revue Les Extraterrestres |
Couverture du dernier numéro qui paraîtra de la revue Hypothèses
Extraterrestres.
Vers 1975/début 1976 je cesse
toute collaboration avec l’UGEPI. En effet la revue OURANOS a une si mauvaise
réputation que Pierre BELLEMARRE dès 1974 ne voulait pas la recevoir dans ses
émissions quotidiennes sur l’insolite. Ceci ne me facilitait pas la tâche dans
le rôle de promotion qui m’était attribué et que je ne pouvais plus accomplir.
D'autre part vis à vis des organismes tels que LDLN et le GEPA, le manque de
sérieux d'OURANOS était facilement mis en évidence, situation et orientation
qui ne me convenait pas. Il en est de même pour la majorité des collaborateurs
issus des divers groupements qui ne le suivent plus.
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GERARD LEBAT ET LE PAYS BRIARD |
À gauche, Gérard LEBAT à la une du
Pays Briard, un journal de Seine et Marne. 11 Novembre 1977.
1974-1975 c'est aussi l'époque
des nuits d'observation du ciel, des réseaux ovni de "cibistes" et de
radio amateurs. J'organise donc en juin 1974, dans le cadre du GEOS, une
importante nuit d'observation du ciel qui a bénéficié d'un appui "sans
réserve" de la part de la presse. Un ami, directeur d'un service (le
service scientifique) à l'AFP me passera une dépêche qui sera reprise PAR TOUS
LES JOURNAUX DE FRANCE et d'expression Françaises en Belgique, Suisse, Canada
etc.... et relatées sur les stations de radio et TV. Une foule de journalistes
se déplacent. Un succès total de cette première grande nuit d'observation du
ciel pour tenter d'y observer des ovnis. On nous téléphone et on nous écrit de
partout, nous relatant quelques observations, peut intéressantes en règle
générale. Le lundi, le mardi, de nombreux articles parlent encore de cette nuit
d'observation. L'expérience est renouvelée avec le même succès en 1975. En
1976, cette manifestation aura déjà moins de succès. Par la suite l'intérêt
pour ces nuits d'observation du ciel, s'estompera. Cette manifestation
permettra au GEOS de se faire connaître, de trouver par la même occasion de
nouveaux abonnés à la revue LES EXTRATERRESTRES
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1974 Réunion nuit d'observation du ciel - Photo Sandra |
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LES NUITS D'OBSERVATION DU CIEL A LA UNE DU PARISIEN |
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Gérard Lebat en conférence avec le journaliste Guy CAPET |
1 - Réunion nuit d'observation du ciel à St Denis les Rebais en S et M 1974
2 - À cette
époque les nuits d'observation du ciel, faisaient la " une" du
Parisien (archives Patrick Billaudé) 1974.
3 - En
conférence avec le journaliste et ufologue Guy CAPET à St Dizier. 1978
Au cours du printemps et de l’été 1976 Guy CAPET et Bernard
CHARBONNIER me contactent et après des très fréquentes visites, l’idée de
relancer le GEOS et la revue LES EXTRATERRESTRES est lancée. Je
soumets l’idée à plusieurs ufologues généralement débutants, qui nous suivent
dans ce renouveau du GEOS. Une première réunion est organisée en Août
1976, puis une seconde le 9 octobre 1976 au Centre Culturel du 10ème à Paris,
qui deviendra pour 5 ans notre point de rencontre mensuel à Paris. On met au
point un comité de lecture qui se compose de Thierry PINVIDIC,
Raymond BONAVENTURE et Guy CAPET. Ils sont chargés
d’approuver ou de rejeter les articles, le tout devant être bouclé pour le 25
octobre. Le bureau du GEOS est composé de Raymond BONAVENTURE, de Bernard
CHARBONNIER et de moi-même. Les réunions se suivent à un rythme important et le
1er janvier 1977 le numéro 1 de la revue, nouvelle série, imprimée avec photos
sur papier couché de luxe, paraît. Par la suite, un animateur influent, Michel
Piccin nous rejoindra suite à une conférence donnée à Charenton. Intéressé par
le phénomène, il se lancera à fond dans l'étude de ce sujet après cette
rencontre et donnera un nouvel élan à l'association.
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STUDIO RADIO MONTE CARLO - INTERVIEW DE GERARD LEBAT 1975 |
Photo à gauche, Gérard Lebat lors d'une émission de
radio vers 1975 chez RMC, studios de Paris.
La revue paraîtra régulièrement
chaque trimestre jusqu’en juillet 1981, date à laquelle il fut décidé de mettre
fin à sa parution. La raison : le nombre des renouvellements
d’abonnements a chuté dans des proportions catastrophiques. Ce fait est en
corrélation avec la disparition de la majorité des associations qui
s’intéressaient au sujet. (On en compte moins de cinq actives en 1981,
alors qu’elles étaient près d’une centaine quelques années auparavant).
On note le désintérêt général du public pour ce phénomène. Ce désintérêt
est né à la suite de l’affaire Franck Fontaine à Cergy Pontoise. En
effet, cette affaire à fait la « une » de la presse. Le public a tout
d’abord cru à cet enlèvement, qui rapidement s’est montré n’être qu’une
supercherie. Un « ras de bol » général vis à vis du phénomène est
apparu et a débouché sur l’effondrement de l’ufologie Française, qui
était la plus active au monde.
Entre 1976 et 1981 outre la
revue, je réalisais avec les animateurs du GEOS, plusieurs dizaines de
conférences chaque année (entre 2 et 4 par mois d’octobre à mai), des campagnes
d'information dans la presse, des expositions, des émissions radio et TV.
Nous participions à des congrès. Nous assurions un point de rencontre mensuel à
PARIS au Centre Culturel du 10ème. Ces réunions étaient annoncées dans la
presse écrite spécialisée ainsi qu’au cours de certaines émissions à la radio.
Chaque mois de nouveaux participants nous rejoignaient, remplaçant ceux qui
nous quittaient. Le montage audiovisuel réalisé par un passionné d’audiovisuel
de notre groupe faisait de nos conférences un spectacle de qualité.
Le 12 Septembre 1978, une
délégation du GEOS, s'est rendue à la réunion du GEPAN à Toulouse, lequel
tentait, sous l'impulsion de Claude Poher, une ouverture vers les associations
Ufologiques. Je faisais donc partie de l'équipe. (Voir lettre d'information du
CNES, en cliquant sur l'image en marge - Un document d'archive aujourd'hui !).
En fait d'ouverture, certainement déçus par l'approche folklorique que
certaines associations démontraient envers le phénomène ovni et qui se sont
avec verve exprimées lors de cette réunion au désespoir des associations
sérieuses, firent que cette tentative ne fut pas couronnée de succès ! Le GEPAN
abandonnait l'idée de collaborer avec les associations.
Je voudrais remercier et
citer ici les noms des collaborateurs les plus actifs de la revue LES
EXTRATERRESTRES qui devient a partir du numéro 13 ( dans le but d’en
adoucir le nom) HYPOTHÈSES EXTRATERRESTRES, sans qui, le GEOS et sa revue
n’auraient pu vivre une aussi belle aventure : Guy CAPET, aujourd’hui
directeur d’une agence de presse et fondateur d'une radio libre qui existent
encore, Bernard CHARBONNIER et Michel PICCIN tous les trois piliers essentiels
du GEOS, puis contribuant au fil des années au succès du GEOS :
Raymond BONAVENTURE – Henry DURANT - Jean SIDER – Noël PAULIN –
Jean-James MIGNOT- Le Pr CORNU – Guy DILCHER – Thierry
PINVIDIC – Patrick POTTIER, Patrick FOURNEL et bien d'autres dont les noms m'échappent
aujourd'hui ……….
Le 6 octobre 1979, le GEOS participait à un grand colloque en
Allemagne, chez la DUIST de Karl Veit. 16 pays représentés, 200 - 300
personnes dans la salle. Karl Veit est un ancien ufologue qui dirige depuis des
décennies UFO NACHCHRITEN. Nous avons présenté un montage audio-visuel, ainsi
qu'une conférence, en langue Allemande.
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Lettre du GEIPAN 1978 - INVITATION DES ASSOCIATIONS UFO A UNE REUNION AU CNES |
Ci-contre,
document du 8 juillet 1978 invitant les associations à une réunion à Toulouse.
Depuis la cessation de
publication de la revue, j’ai pris un certain recul avec l’ufologie, m’y
intéressant, participant si besoin aux réunions, aux congrès, aux émissions TV
ou Radio mais ne consacrant plus un temps important à ce thème. Puis, je suis
retombé dedans en 1995 en fondant créant et assurant entre
autre la programmation des Repas Ufologiques Parisiens. Ils font suite
comme le dira Michel Piccin, aux repas gastronomiques qui étaient de mise à la
suite des conférences que nous donnions dès 1974 à travers le nord de la France, puis ensuite aux réunions dans des
restaurants qu'organisaient Thierry Rocher et desquelles je me suis occupée par la suite, succédant à Jean Luc Rivera. Compte tenu du peu d'ampleur de ces petits repas en comité restreint, d'un encadrement inexistant, j'ai décidé de repartir à zéro et de créer une véritable organisation que j'ai dénommée LES REPAS UFOLOGIQUES PARISIENS. Inventant ce nom, j'en ai établi un règlement très souple et ils ont grandi, fonctionnant sous mon concept et sous les bases que j'ai élaborées ( sérieux, honorabilité, reconnaissance, indépendant l'un de l'autre, souplesse, absence de critique de tout ufologue ou groupe etc...) DE 1995 0 2012. Ces derniers ont pris de plus en
plus d'importance, d'année en année. Les repas Ufologiques Parisiens voient
ainsi défiler chaque mois les plus grands Ufologues de France et de l'étranger, et compte tenu de l'image sérieuse qu'ils représentaient, de nombreux scientifiques s'intéressant au phénomène.
Ces repas remportent un succès immédiat et ils se sont multipliés dans plusieurs
villes de Province, en Belgique, au Québec et au Maroc. Ils sont devenus de 2005 à 2012 une référence dans les médias, consultés pratiquement dans chaque émission ou enquête.
Je prends dès 2004, la
direction du RÉSEAU DES REPAS UFOLOGIQUES, qui s'est créé de fait car de nouveaux Repas se mettaient en place régulièrement, et qui dès l'été 2007 atteindra le
nombre de 23 villes organisatrices de repas. C'est d'ailleurs l'apogée, il n'y aura jamais ensuite un nombre aussi important de repas. Il est utile de savoir qu'un Repas est animé par une personne, qu'après un certain temps les évènements de la vie contrarient son programme et le Repas disparait. Le règlement des Repas est aussi stricte à ce sujet : il faut au minimum un repas par trimestre, si durant deux trimestres consécutifs le repas n'a pas lieu et après explication avec le responsable, il est retiré de la liste des Repas Ufologiques. Ainsi, les personnes lisant le site des repas, fréquenté à cette époque par plus de 600 personnes par jour ( pointe jusqu'à 1700 personnes lors d'évènement sur les OVNI.) elles sont certaines que le repas à lieu et qu'il existe bien ( et qui de plus est actif !).
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Les Rencontres Ufologiques de Châlons en Champagne. Réalisation de Gérard Lebat avec la collaboration du monde ufologique sérieux ! |
Les Rencontres de Châlons-en-Champagne : plus de
200 personnalités du monde ufologique !
10 000 visiteurs ! Une centaine de journalistes !
Durant plus d'un an, de juin 2004
à octobre 2005, je me suis chargé de mettre en place LES PREMIÈRES
RENCONTRES UFOLOGIQUES EUROPÉENNES qui se sont déroulées sur 10 000 M2 dans le Parc des expositions de Chalons en Champagne. Sur place, un correspondant assurait les relations avec la ville afin de structurer l'organisation de cette manifestation. Je souhaitais ces rencontres gratuites pour
tous et au fil des semaines, j'ai structuré cette manifestation, qui se faisait
pour la première fois sous ce principe. Grâce à mes nombreuses relations dans
le milieu ufologique j'ai réuni sur le site quelques 200 personnalités du monde
ufologique. Un salon consacré à tout ce qui touche l'ufologie, qui a réuni près
d'une centaine de Stands. (Des professionnels comme les revues Top Secret,
Nexus etc... des associations Belges, Française, Allemandes, Suisse, Italiennes
etc... Trois salles de conférence ont été occupées, dont l'une pour le colloque
européen des chercheurs du domaine ovni D' EUROUFO. La presse nous a largement soutenues.
(Plus de 100 journalistes sur place), 10 000 personnes sont venues à Châlons,
plus de 2 000 000 de téléspectateurs en Allemagne grâce aux retransmissions de
la TV allemande présente sur le site, 48 h d'enregistrement radio pour Ici et
Maintenant, notre présence à tous les journaux d'informations d'Europe 1, des
annonces toutes les heures sur France Info.....
Résultat : LA PLUS IMPORTANTE MANIFESTATION JAMAIS RÉALISÉE AU MONDE
SUR LES OVNIs SOUS CE CONCEPT ! (des conférences, des stands, un colloque
international, une exposition, l’Europe représentée et les usa, la Grande
Bretagne, 17 pays présents, des stands généraux comme France télécom, Peugeot,
le Wi Fi large bande sur place pour les télévisions etc....)
Juin 2006, le Professeur Candide Mammolitti qui préside le CISU à
Lugano en Suisse Italienne m'informe que Nick Pope ne serait pas contre
l'organisation à Paris d'une importante conférence. Je peux organiser cet évènement
à Paris, dans le cadre d'une soirée exceptionnelle et de répercuter vers
la presse les déclarations que Nick Pope pourrait y faire. La venue de Nick
Pope à Paris est une chose inespérée compte tenu de sa popularité en Grande
Bretagne et des fonctions qu'il occupe au sein du Ministère de la Défense
Britannique. Il n'est pas connu en France par contre, il sera nécessaire de
faire une promotion poussée dans le milieu ufologique. Après en avoir parlé à
quelques collaborateurs, la décision est prise : nous organisons la rencontre.
Un contact est pris avec Nick Pope qui immédiatement nous confirme qu'il est ok
pour venir à Paris. Je prends alors contact avec plusieurs personnes pouvant me
traduire les textes de Nick Pope ou parlant de Nick Pope. Je mets en place sur
un site que je dirige à l'époque, une page Nick Pope, qui regroupe alors la
plus importante base d'informations sur Nick Pope au monde et en Français.
Prévue pour le 6 mars 2007, cette soirée réunira plus de 200 personnes venues
de toute l'Europe et quelques 50 organisateurs et journalistes. En
quelques mois, la salle est comble ! La soirée se déroulera donc à "
guichet fermé" !
Photos
ci-dessus : Jimmy guieu en conférence à Paris - document photo de Gérard Lebat - encore à cette époque une excellente rencontre avec Jimmy Guieu, un homme d'une grande bonté, aux idées fantastiques..... Copyright
6 Mars 2007 :
L'organisation de cette importante journée consacrée à Nick Pope est l'un des
plus importants évènements de ces dernières années, avec les Rencontres de
Châlons.
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Repas Ufologique de Gérard LEBAT |
Gérard LEBAT lors d'un Repas Ufologique à Paris, qu'il a mis en place et créé sous ce concept ( aujourd'hui disparu) en compagnie parfois de plus de 200 personnes !
En 2010, je fais le déplacement au Québec ou je vais rencontrer
durant une quinzaine de jours les ufologues Québécois. C’est chez François
Bourbeau, journaliste, animateur TV, Écrivain
et ufologue que je me rends car il est venu à Paris, aux Repas Ufologiques
que je dirigeais et qui se déroulaient à Paris - La Défense, quelques années plus tôt. Je lui
devais cette visite.
À cette occasion à Montréal, il a
réuni quelques ufologues actifs, que j’ai été en mesure de rencontrer. Un Diner
Ufologique était également organisé quelques jours plus tard par Gilles Millot
de l’AQU à Montréal ou des anciens ufologues étaient venus me rencontrer. Des
noms que je connais depuis des décennies.
Enfin, un visage sur ces
personnes, pionnières au Québec dans le domaine OVNI. Puis direction la ville
de Québec, afin de rencontrer lors d’un repas ufologique exceptionnel organisé
par les ufologues de Québec Ville, entre autre mon Viel ami Jean Morissette, un
ancien également. Ce fut l’occasion de déjeuner avec Jean Casault, auteur de
nombreux ouvrages sur le sujet ovni, avec qui j’’ai eu de nombreuses
correspondance depuis les années 70. De
très intéressantes rencontres ufologiques
Franco- Québécoises qui m’ont permis de retrouver de nombreux
correspondants et amis des années 70/90
En Janvier 2008, je décide
d’habiter le Maroc, Marrakech, 3 h 00 de Paris et je délègue la responsabilité
des repas Ufologiques (organisation et suivie des repas et non pas du site que
je continue à détenir en tant que propriétaire et dont j’assure la rédaction).
Quelques années plus tard, sous
prétexte d’obtenir des subventions, ce responsable crée l’association du même
nom « les Repas Ufologiques ». (Evidemment mensonge, il n'y a jamais eu de subvention, il faut tout de même un peu de sérieux, ce qui n'était pas forcément démontré par cette structure !) Cette association à laquelle je ne
voulais pas participer, me demande d’en être un administrateur, poste en fait
qui n’engage qu’à peu de chose, ce que j’accepte.
Rapidement, en Avril 2012, le
responsable de cette association, sous le prétexte que j’ai écrit un article
sur une observation sans valeur, mais qui ne correspondait pas à son avis, me
vire purement et simplement de SON association, arbitrairement sans respecter la
procédure issue des droits de l’homme et du citoyen de 1889. C’est ainsi,
sans explication, ce qui est illégal, que je suis exclu (de quoi ? Je n’y
avais aucun poste effectif, actif, je n'ai jamais été convoqué à quoi que ce soit, ni participé à une quelconque décision, par cette association qui ne respectait d'ailleurs pas les lois dans ce domaine ) et je ne suis plus tenu informé quant à mon poste
d’administrateur ont peu dire fictif, bien que légalement j’en étais toujours détenteur ! En
fait la machiavélique manœuvre consistait seulement à me dérober le site
internet dont j’étais le propriétaire. Je refusais et c’est par lettre recommandée avec AR que ce
responsable commence une procédure juridique à mon encontre me sommant de
rendre mon site qu’il convoite, avec mise au tribunal sous 8 jours.
Je demande à un avocat de prendre
l’affaire en main. Il communique une proposition d’accord, à discuter, à
l’avocat de ce personnage. Mais évidemment il ne répondra pas. J’engage alors
sur le conseil de mon avocat une procédure de référée pour statuer sur le site,
quant à celui qui en assurera l’entretien, la responsabilité, avant une
éventuelle procédure judiciaire, afin de me dégager de toutes responsabilités
pécuniaires, ce site étant évalué tout de même à 15 000 euros à cette
époque et j’avais reçu deux offres d’achats auparavant. Evidemment je démontrais le fait que j’en étais propriétaire. Une ordonnance fut
rendue à ce référé Ainsi que prévu, l’association devait le récupérer momentanément
et donc en assurer dans l’attente du jugement, l’entretien, ainsi que le mentionnait l’ordonnance. De ce fait je n’avais plus de responsabilité pécuniaire ni
juridique. Bien évidemment, il n’y a jamais eu de jugement sur le fond de ce
dossier, ce responsable n’en ayant jamais fait la demande en justice. En
conséquence, juridiquement, aucun
jugement dans ce dossier et encore à ce jour, je peux prétendre à la
propriété de ce site, compte tenu du fait que tous les actes de fondations
officiel le démontrent avec les conséquences pécuniaires vis-à-vis du
responsable qui en fait ne l’a pas entretenu et il a de ce fait perdu toute sa
valeur. En tout état de cause, je suis dégagé vis à vis de ce site, de toutes responsabilités ! Ce que je recherchais en fait, clôturant pour moi cette aventure des REPAS UFOLOGIQUE, qui en fait n'existaient plus sous les fondements et concepts que j'ai défini à l'origine et appliqué durant près de 20 ans. Par peur, il ne donnera pas suite en fait à l'action judiciaire qui devaient statuer définitivement sur ce site et il n’y aura jamais de
procès devant le tribunal.
D'autre part il a poursuivi, au mépris des
droits et de la loi, l’exploitation de ce nom déposé par moi même dès 2003 auprès de
l’organisation mondiale de référence des sites internet. Ce qui est une
reconnaissance mondiale et plus importante que l’est l’INPI.
Ainsi que nous le voyons ci-après,
il changera immédiatement les bases fondamentales des Repas Ufologiques qui
évidemment n’ont rien à voir avec ce qui a été fait auparavant ainsi que je l'exprimais plus haut..
En 2012 c'est la fin des Repas
Ufologiques que j'ai créé en tant que tels et dont je suis le fondateur selon
ce concept d’indépendance et de liberté dans les initiatives individuelles
qui faisaient de chaque Repas, une entité totalement indépendante d’une
direction centrale ou de quelque structure associative qui soit. L’esprit de
bon père de famille y régnait, avec ses rencontres individuelles, non
structurées et libres qui remplissaient de bonheur les responsables de chaque
Repas. On n’y rencontrait de ce fait aucun esprit égocentrique ou la menace et
l’insulte était employée.
En place ensuite une structure
réglementée, obscure car non publique et
cachée qui engendre sans cesse des polémiques. C’est structure restrictive n'a
plus rien à voir avec ce que je défendais et qui alors fonctionnait sans soucis.
Ce qui était en place assurait le
bonheur de tous. Cette pâle copie est une usurpation du concept élaboré depuis
plus d’une décennie avec la mise en place d’une structure contraignante qui
fait de chaque repas une entité dépendante du Président et inadaptée qui
inévitablement abouti à un esprit de supériorité hiérarchique entre les divers
responsables de repas réunis en une association dont certains sont dotés de
pouvoirs souvent arbitraires (les machinations internes aboutissent toujours à
ce fait !) ce qui n’était absolument pas les bases utilisées par les
véritables Repas Ufologiques. Ce ne sont donc plus, depuis 2012, les Repas
Ufologiques.
De par ses qualités, l’unité que
formait alors Les Repas Ufologiques était respectée et écoutée, devenant la
référence de tous les médias qui la consultait pour toutes émissions. Les Repas
Ufologiques n'existent donc plus, la structure qui en a usurpé le nom par une
procédure machiavélique, fourbe et
méphistophélique que je ne peux
en aucun cas approuver, ne correspond absolument pas à ce que j'avais mis en
place. Ce n’est pas l’état d'esprit dont Les Repas Ufologiques étaient
autrefois dotés, vu les commentaires haineux, venimeux et fielleux qu’on
retrouve sans cesse dans les pages tenues par des ufologues sur les réseaux
sociaux. Les mensonges, canulars, galéjades et l'exagération y sont roi. Les
ufologues sérieux et actifs de l’organisation que j’avais mis en place ne
se sont pas trompés et dès la mise en place de cette manœuvre et de cette
conspiration, ils ont quitté le « navire » qui ne pouvait que sombrer
dans la violence et l’inimitié entre les responsables de repas, hiérarchisés
dans un bureau aux méthodes musclées et dans une administration tenue par des
adeptes qui pour certains appliquent et cautionnent cette gestion gravement
contestée publiquement sur les réseaux sociaux par de nombreux et ex
disciples ! . On y trouve un nombre incroyable de villes où il n’existe
rien en fait, donnant une impression de grandeur qui ne sert qu’à flatter l’égo
du dirigeant et ne fait que tromper le lecteur, lui occasionnant des dommages
en l’obligeant à perdre du temps dans la vérification des informations. C’est
une coquille vide ou les repas annoncés dans 50 villes n’existent même
pas !
Respectés, Les Repas Ufologiques
des années 1990 à 2010 ont été une réalisation unique dans le domaine ovni et
ce dans le monde, ils étaient consultés alors par tous les producteurs
d’émissions tv, réalisateurs de films documentaires et ils avaient des
relations excellentes et d’un bon niveau avec les autorités officielles chargées
de suivre l’évolution des observations dans le domaine ovni en France.
Interlocuteur privilégié dans ce domaine, les Repas Ufologiques rayonnaient
non seulement en France, mais dans le
monde. En quelques mois, en employant ce qui ne sont que des pratiques
arbitraires et inadmissibles telles la menace et la violence, cette structure
est devenue la bête noire des services officiels en France, des ufologues
sérieux et compétents ainsi que des chercheurs bénévoles dans le domaine.
Ci-dessus un documents issus d’internet,
illustrant des manœuvres d’intimidation et de démolition d’un ufologue,
manœuvres perpétuées sur des ufologues âgés et handicapés par des responsables
de cette nouvelle association. Ceci illustre l’ambiance 2012 – 2016 dans le domaine ufologique,
domaine dans lequel il faut prendre ses précautions et bien choisir avec qui on
va faire des recherches et travaux sur le dossier ovni.
Un groupe en place m'a demandé courant 2012 de collaborer à une
initiative consistant à la création d’un nouveau site "MEETING OVNI"
que j'ai soutenue, mais qui fut démolie rapidement par un personnage qui
n'utilise que la menace, la persécution et la manipulation, responsable de
cette nouvelle association. L'initiateur de ce nouveau groupe, qui avait le soutien
de plus de 80 personnalités du domaine ufologique, qui avaient acceptées de
donner le résultat en faveur de ce nouveau site, de leurs écrits et travaux
dont ils étaient les propriétaires, abandonnera rapidement cette œuvre sous ces
pressions d'une autre époque.
Une structure nouvelle, le Mufon
France a vu le jour par la suite, (2013) de nombreuses personnalités du monde
ufologique, qui suivaient autrefois des structures aujourd'hui inexistantes,
nous suivent. Ils mettent en œuvre un exceptionnel potentiel humain, de haute
qualité, avec des références scientifiques, techniques et un savoir-faire issu
d'un bon niveau de culture, qui tous azimut, se développe et débouche sur
d'innombrables actions, tant dans le milieu de la recherche, l'information, que
la concentration non seulement de la matière grise, mais aussi de moyens
humains de qualité. Mais le contexte a changé depuis la cessation des activités
des Repas Ufologiques et la polémique fait rage, démantelant par la même
occasion l'union qui régnait alors en France. Le domaine de l’ufologie est
discrédité et il n’est plus honorable de s’afficher comme faisant des travaux
dans ce milieu, si on est sérieux et doté de quelques bagages scientifiques ou
techniques. Au fils des années qui suivirent, dans ce contexte, le Mufon
France estompera ses activités, pourtant novatrices et d'un sérieux reconnu. Il
fut mis en sommeil en fin 2015. Dans les années qui suivirent un ufologue
nouvellement arrivé dans le milieu, relancera avec sérieux le Mufon en France.
Je lance en 2013 Les Rencontres Ufologiques avec le soutien de
nombreux groupes, organisme rattaché au Mufon France et qui avait pour rôle de
diffuser l'information "grand public" du Mufon France auquel il était
rattaché, de donner la parole aux auteurs et chercheurs, de fédérer des
initiatives les plus diverses. Ce site faisait partie de la stratégie de
communication du Mufon France, en direction d’un public très large. Victime
aussi du discrédit causé par quelques ufologues adepte du « petit
gris » ou d’autres qui par leurs incompétences ont réduit l’héritage ufologique à néant en
créant des polémiques incessantes, il fut fermé au même moment que la structure
du Mufon France. Quelques brebis galeuses qui confondent " recherche
ufologique et ring de boxe" ont donc eu raison de bien des groupes qui à
cette époques existaient! La pollution est venue également par le net ou un grand nombre
d'individus qui arrivent dans le domaine ufologique, incompétents bien souvent,
et loin de traiter le dossier ovni sous
un angle scientifique, ont définitivement écarté toutes possibilités d'étude sérieuse
de ce phénomène. D'ailleurs, à l’évidence, plus aucun scientifique, ne souhaite
s'aventurer dans l'étude de ce dossier devenu sulfureux, avili et déconsidéré. Bien
d'autres orientations comme l'étude des exoplanètes, l'exobiologie, l'écoute de
l'espace etc.… ont été ces dernières années l'objet d'un intérêt de la part des
scientifiques intéressés, domaines dans lesquels ils ont obtenu des résultats
intéressants, prouvant que la vie dans l'univers était hautement possible.
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LES RENCONTRES UFOLOGIQUES |
2016 à ce jour : la décadence
du site et de l’organisation des Repas Ufologiques, comme on pouvait le
prévoir, du fait de l’incompétence du repreneur, s’est faite progressivement
jusqu’à n’être qu’un « zombie » pratiquement inexistant. Les manigance du
responsable, démissionnant de la Présidence vu tous les problèmes juridiques qu’il
a engendrés, se cachant derrière un poste honorifique tout en gardant durant
quelques années les commandes réelles ont précipitée la structure dans l’oubli
et la déconsidération. Aujourd’hui, cette organisation groupusculaire est
reléguée à la place des organisations non sérieuses à ne pas fréquenter.
Depuis 2008, j’écris un livre accessible gratuitement sur internet,
"l'HISTOIRE DES OVNIS AU MAROC". Il a été publié sous l’impulsion de
Patrice Seray. Je réunis un maximum d'informations sur les cas d'ovnis dans ce
pays et je fais en parallèle, de nombreuses enquêtes sur des cas importants et
inconnus. C'est l’ouvrage le plus complet à ce jour, concernant le Maroc et le
phénomène Ovni. Cette étude en direct sur le net, sera publié sous forme de
livre en 2013. C'est une base exceptionnelle d'informations sur le phénomène
ovni au Maroc, utile et indispensable pour les chercheurs qui nous ne pouvons
que l'espérer, un jour approfondiront le sujet dans ce pays. La version
internet est mise à jour régulièrement, augmentée des informations qui continuent
à me parvenir. J’ai parcouru au Maroc entre 2008 et 2015 des milliers de
kilomètres afin de rencontrer plus d’une dizaine de témoins qui m’ont relaté
des cas d’une haute importance. Vous pouvez trouver certain de ces cas dans
l’ouvrage « L’Histoire des Ovnis au Maroc » mais aussi sur internet
et en écrivant à lebat1@aol.com afin
d’obtenir le document mis à jour, sous forme de DVD, présenté sous dossier
plastique et jaquette imprimée.
Au niveau professionnel, après mon
bref passage à La Poste, quelques années au sein de la Police Nationale, suite
à un accident de voiture, je m'oriente dans le domaine de la comptabilité. J’avais
repris entre temps des études universitaires en droit. Dans mon dernier poste,
après avoir passé près de 20 ans en tant que responsable puis directeur de la
Comptabilité d'un groupe, je pars en retraite le 1er Décembre 2007. Je décide
alors de m'établir pour quelques années à Marrakech (3 h de Paris
!) et d'y passer la majorité de mon temps, tout en poursuivant mes
activités ufologiques, ce qui est possible avec internet et la proximité en
avion à bas prix, de Paris.
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OVNI AU MAROC UN LIVRE DE GERARD LEBAT |
À la fin du mois de Novembre
2015, je vends ma propriété de Marrakech. En Janvier je suis en France, mais je
pars dès le 12 janvier 2016 pour l’Argentine ou j’avais organisé un long
circuit à travers ce grand pays qui devait me conduire dans la majorité des
Cafés Ufologiques ou j’ai donné des conférences. À Buenos Aires, je rencontrais
le professeur Ruben Morales et je participais au Café Ufologiques qu’il
organisait dans sa ville. Un large public présent et de riches rencontres avec
les ufologues de Capital Fédérale (Buenos Aires). Depuis 2016, j’ai abandonné l’étude
du phénomène OVNI, après m’être installé, quelques mois en France (janvier 2016
à juin 2016) avant de rejoindre le Portugal, l’Algarve ou je pense résider
jusqu’en 2025. Je consacre alors mon temps à aider bénévolement les nouveaux
arrivant au Portugal dans les domaines administratifs et juridiques.
À
IGUAZÚ, devant les chutes, le Professeur Ruben Morales et Gérard Lebat. Janvier
2016.
Après Buenos Aires accompagné par
le Pr Ruben Morales, je suis passé par Rosario ou j’ai rencontré les « dinosaures »
de l’ufologie d’Argentine, une bande d’anciens ufologues qui dès la fin des années
50, le début des années 60 furent les initiateurs de l’ufologie dans ce pays.
Je fus très touché par la rencontre de plusieurs ufologues que je connaissais
de nom depuis près de 50 ans ! Le
circuit se poursuivit, vers Santa Fe, Victoria, et Paraná ou j’ai rencontré la
descendante d’un « Lebat » venu fin des années 1800 s’installer en
Argentine et probablement suivant les quelques infos retrouvés un membre bien lointain de ma
famille. C’est donc avec grande joie que je rencontrais donc à Paraná une
« cousine » jusqu’alors inconnue.
Notre chemin devait ensuite nous
conduire aux Cafés Ufologiques de Corrientes chez le Professeur Andres
Salvador, puis aux cafés ufologiques de Resistencia. Enfin je poursuivais seul
mon circuit vers les Cafés Ufologiques de Capilla del Montes chez Claudio
Miguel Chena et Mendoza chez mes amis, Luis Emilio Annino et Raul Diaz Moronne.
Tout au long de ces trois semaines en Argentine, je rencontrais partout un
accueil exceptionnel et une soif de savoir, quant à ce qui se passait en France
au niveau Ufologie. L’évolution de l’activité ufologique en Argentine depuis
les années 60 est en fait très similaire à ce qui s’est passé chez nous malgré
le fait qu’il n’existe que peu de relation entre nos deux pays. Des pionniers
font des enquêtes, des groupes se créent, des études spécifiques sont
élaborées, des livres sont édités sur le sujet. Enfin, tout comme en France,
mais au sein de l’armée, une cellule « ovni » est mise en place
officiellement. Une évolution similaire à notre propre histoire de l’ufologie
en France, animée aujourd’hui par un réseau de cafés ufologiques, aux qualités
de cœur exceptionnelles d’un réseau ou les relations entre responsables,
totalement indépendant l’un de l’autre, sont vraiment honorables et
chaleureuses.
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Jacques Patenet - Mufon France -Ancien Directeur du GEIPAN |
Au printemps 2016, je m’installe au Portugal et je mets fin au site
des rencontres ufologiques, en parallèle avec le Mufon France qui se met en
sommeil. Cela déclenchera de la part de nombreux ufologues sérieux et
compétents dans le domaine, de très nombreux mails, dans lesquels ces personnes
me demandent de poursuivre la publication de ce site sur lequel figuraient
d’innombrables travaux de la communauté ufologique qu’il représentait et qui
était reconnu pour son sérieux. Parmi ces personnes, certaines participèrent à
la réunion de travail du GEIPAN à Paris en 2015 au cours de laquelle furent
passés en revue les principaux travaux en cours, travaux entrepris sur le
dossier ovni, par quelques dizaines d’ufologues qui travaillent dans l’anonymat
et une totale sérénité. Ce colloque fut très apprécié et le Directeur du
Geipan, Xavier Passot, vivement félicité pour la mise en place de ce colloque
mondial ou étaient représentés plusieurs pays.
UNE CONDAMNATION QUI CONFIRME
L’ORIENTATION CONTRAIRE AUX PRINCIPES DE L’ASSOCIATION DE FAIT QUE J’AVAIS
CRÉÉE
CONDAMNATION
DANS LE MILIEU UFOLOGIQUE FRANÇAIS
L’objectif
de l’association de fait Les Repas Ufologiques, créée par moi-même, faisait
suite à des réunions cordiales et amicales ou l’amitié était de mise. C’est
entre autres dans cet état d’esprit qu’elle a œuvrée durant une dizaine
d’année. Elle a été après mon départ sur l’étranger, totalement transformée et
totalement réorientée vers une organisation qui n’a engrangée au fil des années
que polémiques et menaces les plus diverses. De nombreuses plaintes auraient
été déposées ces dernières années à l’encontre de son président ou ex-président
dont l’égo surdimensionné l’a amené à continuellement déraper. Certaines
seraient encore en cours, des condamnations à son encontre déjà prononcées.
J’apprends
par le net que son président ou plutôt ex président puisqu’il a démissionné, a
ses dires sur le net pour protéger l’association, vient d’être condamné dans un
jugement en date du 9 décembre 2019 jugé par le Tribunal d’instance de Narbonne,
dans un des dossiers portés en justice, pour « insultes publiques ». À
titre de réparation, deux personnes obtiennent de la part de l’ex-président de
cette association, recréé par lui-même, divers dommages et intérêts en
réparation des préjudices subis.
Ce
jugement démontre le bien fondé des rumeurs et propos régulièrement formulés
par ce personnage, qui au fil des années, insultait, méprisait et expulsait de
son groupe toutes les personnes qui ne le soutenait pas, sans tenir compte du
plus élémentaires des doits : la liberté d’expression.
Il
y a bien longtemps que je me suis désolidarisé de cette copie de l’association
que j’ai créée et qui était alors présente dans la grande majorité des
reportages médiatiques sur le dossier ovni, devenue également une
interlocutrice référencée des médias d’alors. Sa notoriété internationale à
d’ailleurs rapidement cessée d’exister, au profit d’un groupe reconnu comme
polémique et peu sérieux vu les diffusions d’informations des plus
fantaisistes, dénuées de tout caractère scientifique. Cette situation a
largement contribué à la « décadence » du mouvement ufologique en
France, éloignant de ce dossier la grande majorité des chercheurs dans ce
domaine, mouvement qui aujourd’hui ne présente plus le caractère sérieux et
reconnu dans les médias nationaux que nous prônions.
Pour mémoire :
Aux termes de l’article 1240 du Code Civile, « tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer ».
Gérard
LEBAT
Rédigé en 1997 par GÉRARD LEBAT à
l’intention de Pierre LAGRANGE, Historien des Sciences, collaborateur du
Geipan et sur sa demande. Complété et revu en mai 2001 - avril 2006
- Septembre 2006. Janvier 2007 - Sept 2015. - Nov. 2016.
- Décembre 2019 – Octobre 2020 -
Notre photo ci-dessus : Pierre LAGRANGE, Historien des Sciences , sur la chaîne TV PUBLIC SÉNAT
UN CAS NON IDENTIFIE :
MEAUX EN SEINE ET
MARNE LE 15 DÉCEMBRE 1968
Un
cas qui m’a intrigué, que je n’ai jamais réussi à identifier, qui fait partie
de mes premières enquêtes, c’est une affaire qui se déroulait à Meaux en
1968. (15 Décembre 1968 vers 22 h 00) Alors qu’il surveillait une usine, à
la sortie de Meaux, un gardien, Mr Drivière a eu son attention attirée par une
forte voix qui criait : 700 k….700 K… Il croit à une plaisanterie. Il
s’avance alors en sa direction, lorsque que quelques secondes plus tard, un
gros objet lumineux, aussi gros qu’une voiture, est apparu de derrière un
bâtiment de l’usine « Ultrasonic » qu’il surveillait et passa à
grande vitesse dans son champ de vision (entre deux bâtiments) pour disparaître
en deux ou trois secondes.
L’objet,
ovale, était très bas, à une faible distance du témoin. (Peut être une centaine
de mètres, 150 au plus). L’observation, très brève, dans un champ de vision
limité, n’a pas pu trouver de solution. L’objet était comme éclairé faiblement
d’une lumière blanche non éblouissante.
Ce
cas a été à l’origine, publié dans le journal Le Parisien. Je me suis rendu dès
que j’en ai eu connaissance à Meaux ou j’ai rencontré Monsieur Drivière qui m’a
raconté son observation. Bien que tous les paramètres furent enregistrés en
détails, que l’observation fut analysée en compagnie de plusieurs personnes
s’intéressant au dossier ovni, ayant pour certains des connaissances en
astronomie, en physique ou dans bien d’autres disciplines, il nous a été
impossible à l’époque de donner une solution à cette observation qui demeure
encore aujourd’hui « non identifiées ».
HISTORIQUE
DE LA PUBLICATION DE
LA REVUE DU G.E.O.S. FRANCE
"HYPOTHÈSES
EXTRATERRESTRES"
Directeur de la
Publication : Gérard Lebat
JUILLET 1969 / Publication du Nr 1, édition bimestrielle au
duplicateur à encre. Titre : GEOS International.
26 à 30 pages dans cette série au
duplicateur. (Format 21 X 29.7)
Gérard Dohmen "a identifier et le cas Adamski"
- Il a contribué à la création du GEOS en France
|
A IDENTIFIER LE CAS ADAMSKI DE GERARD DOHMEN |
SEPTEMBRE 1969. Édition du numéro
2 Titre GEOS International. (Format 21 X 29.7)
NOVEMBRE 1969
Édition du Nr 3. Idem
JANVIER 1970 Édition du Nr 4. Couverture
imprimée, le reste au duplicateur à encre avec insertions de dessins par
stencils électroniques. (Format 21 X 29.7) Publication au nom du GEOS.
MARS 1970 Édition Nr 5
Couverture imprimée + 1ère page se sommaire imprimée. Le reste au duplicateur
(Format 21 X 29.7) Publication au nom du GEOS.
MAI 1970 Édition du Nr 6. Idem
JUILLET 1970 Édition du Nr
7 Idem
SEPTEMBRE 1970 Édition du
Nr 8 Idem
NOVEMBRE 1970 Édition du Nr
9 Prend le titre de LES EXTRATERRESTRES, Revue Internationale. 21 x
29.7 cms)
JANVIER 1971 Édition du Nr 10
MARS 1971 Édition du Nr 11
MAI 1971 Édition du Nr 12
Le stencil électronique remplace les stencils courants. Publication au nom du
GEOS.
JUILLET 1971 Édition du Nr 13
Présentation imprimée sur 4 pages, en offset avec photos devient
BIMENSUEL (Format 21 X 29.7)
JUILLET 1971 Édition du Nr
14 Idem
AOÛT 1971 Édition du Nr 15 Idem
AOÛT 1971 Édition du Nr 16 Idem
OCTOBRE 1971 Édition du Nr
17 Présentation identique mais sur 8 pages. (Format 21 X 29.7)
Publication au nom du GEOS.
NOVEMBRE 1971 Édition du Nr
18 Idem mais sur 4 pages offset avec photos (21 X 29,7)
DÉCEMBRE 1971 Édition du Nr 19
Présentation identique mais sur 8 pages. (Format 21 X 29.7)
JANVIER 1972 Édition du Nr
20 Idem
JUILLET /AOÛT 1972 Nr 21.
Toujours le titre LES EXTRATERRESTRES Revue Internationale, mais
totalement imprimée avec photos, 20 pages. Publication au nom du GEOS.
SEPTEMBRE OCTOBRE 1972. Nr 22.
Présentation à nouveau au duplicateur, avec couverture imprimée.
NOVEMBRE DÉCEMBRE 1972 - Nr
23 .Présentation imprimée avec photos sous le titre LES EXTRATERRESTRES, mais
contenu identique à Phénomènes Inconnus de PIERRE DELVAL.
JANVIER FÉVRIER 1973.
Nr 24. Idem. Publication au nom du GEOS.
MARS 1973 Devient commun
avec OURANOS Nr 6 Direction de Pierre DELVAL. Édition commune sous le nom
d’OURANOS de CIEL INSOLITES (déjà disparu !) de PHÉNOMÈNES INCONNUS
et de LES EXTRATERRESTRES. Le titre OURANOS étant inutilisé depuis le décès de
MARC THIROUIN, il est repris par Pierre DELVAL La reprise de la
publication se fait au nom de l’union des Groupements Espiologiques
de France et de langue Française – UGEF - à laquelle participe la Fédération
Suisse d’Ufologie – FSU - et le CFRU. Le GEOS est à cette époque
composante de la structure du CFRU selon accord de mars 1973. Le CFRU
fait lui-même partie de l’UGEF. Le GEOS devient par ce même accord :
SERVICE DE DOCUMENTATION DU CFRU et sera régulièrement mentionné à ce
titre dans OURANOS.
Cette collaboration verra
éditer les numéros :
7 d’OURANOS - AVRIL
1973
8 EN JUILLET 1973
9 EN OCTOBRE 1973
10 EN JANVIER 1974
11 EN MARS 1974
L’UGEF devient UGEPI.
12 EN JUIN 1974
13 EN OCTOBRE 1974
14 EN MARS 1975
15 EN FÉVRIER
1976
La publication d’OURANOS,
théoriquement Bimestrielle, mais effectivement trimestrielle n’étant plus
régulièrement assurée, ainsi que pour d’autres motifs, un comité
d’ufologues se réuni à REBAIS durant l’été 1976 et décide de faire revivre le
GEOS.
JANVIER 1977 PARUTION DU 1ER
NUMÉRO DE LA REVUE LES EXTRATERRESTRES nouvelle formule, imprimée sur papier
glacé, 21 x 29.7 avec photos.
La parution se fera régulièrement
tous les trimestres jusqu’au numéro 19 de Juillet 1981 époque ou
l’UFOLOGIE s’est « effondrée ».
(La cause en ayant été l'affaire
de Cergy Pontoise qui a découragé le milieu ufologique, fait percevoir le
dossier OVNI comme une " arnaque" dans l'esprit du grand public. Il
faudra plus de 20 ans pour se remettre de cette terrible affaire, totalement
inventée, sans aucun fond de réalité (ce qui a été admis et bien précisé par les témoins eux-mêmes par la suite.)
Sous l’impulsion essentielle de
Raymond BONAVENTURE, le nom de la revue sera légèrement modifié, la revue aura
alors pour titre HYPOTHÈSES EXTRATERRESTRES à partir du numéro 13. Les
hypothèses diverses révolutionnèrent à cette époque le milieu de la recherche
ufologique privé, nous avions affichée clairement l'hypothèse que nous
retenions comme la plus vraisemblable par rapport à tout ce qui existait dans
ce bouillonnement de culture des années 70 !
La collection complète des revues
publiées par le GEOS France a été confiée à Thierry Rocher en 2008 pour
archivage en bibliothèque par le SCEAU.
Mise à jour : Octobre 2020.
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