COMMUNIQUE DE PRESSE DU COMITE DE SURVEILLANCE ET DE RESPONSABILITÉ - USA
Publié le
13 novembre 2024
Bilan de l'audience : transparence et responsabilité sont nécessaires pour
fournir des informations précises sur les UAP au peuple américain
Principaux
points à retenir :
Le ministère
de la Défense n’a pas réussi à assurer la transparence sur l’existence et
l’efficacité des programmes liés aux PAN, non seulement au Congrès, mais aussi
au peuple américain.
- Le Dr Tim Gallaudet, contre-amiral de la
marine américaine (à la retraite), a souligné l’importance de la
transparence sur les UAP : « Il est également nécessaire
d’accroître la transparence sur les UAP pour des raisons de sécurité
nationale. En 2025, les États-Unis dépenseront plus de 900 milliards de
dollars pour la défense nationale, mais nous n’avons toujours pas une
compréhension complète de ce qui se trouve dans notre espace
aérien… L’incapacité du pouvoir exécutif à partager les informations
sur les UAP avec le Congrès constitue une atteinte au pouvoir législatif
qui porte atteinte à la séparation des pouvoirs et pourrait créer une
crise constitutionnelle. »
Le Congrès et
le peuple américain se posent des questions fondamentales sur le sujet des UAP
et des incursions à proximité d'installations militaires sensibles. Une plus
grande transparence et une plus grande transparence sont nécessaires pour
garantir la sécurité et l'information.
- Michael Shellenberger, fondateur de Public,
a évoqué la responsabilité du pouvoir exécutif de communiquer au Congrès
des informations relatives aux UAP : « Il existe cependant un
nombre croissant de preuves montrant que le gouvernement n'est pas
transparent sur ce qu'il sait des phénomènes anormaux non identifiés
(UAP), autrefois appelés OVNI, et que des éléments au sein de l'armée et
de la CI violent leur devoir constitutionnel d'informer le Congrès de
leurs opérations. »
Faits
saillants des membres :
La présidente du sous-comité
sur la cybersécurité, les technologies de l'information et l'innovation
gouvernementale, Nancy Mace (RS.C.), a discuté de la nécessité de transparence
sur le niveau des fonds des contribuables consacrés à la recherche sur les UAP.
Le président du sous-comité sur la sécurité nationale, la frontière et les affaires étrangères, Glenn Grothman (R-Wis.), a évoqué des cas récents d'incursions d'UAP dans des bases militaires.
Représentant Grothman : « Je suppose qu’hypothétiquement, des incursions pourraient avoir lieu dans des aéroports ordinaires, mais est-il évident que ces incursions sont plus probables dans des installations militaires que dans un aéroport quelconque ? »
M. Elizondo : « Il y a
suffisamment de données pour suggérer qu’il existe une sorte de lien entre les
installations militaires sensibles des États-Unis, certaines de nos
installations nucléaires et certains sites de notre ministère de l’Énergie. Il
existe un long historique que certains de vos collègues ont peut-être en leur
possession et qui le prouve. Ce n’est pas une tendance nouvelle, cela dure
depuis des décennies et cette information a malheureusement été occultée par
des gens comme vous au sein de ce comité et je pense que c’est problématique
car en fin de compte, nous sommes confrontés à une situation importante. Nous
avons quelque chose qui peut pénétrer dans l’espace aérien américain sans que
personne ne le sache. »
Le représentant William Timmons (RS.C.) a évoqué le taux croissant d'observations d'UAP au-dessus des bases militaires.
Le représentant Timmons : «
Nous entendons parler de ces choses depuis des années et nous n’avons pas été
aussi cohérents et aussi critiques envers les installations militaires.
Diriez-vous que c’est juste ? Est-ce que cela arrive de plus en plus souvent ?
»
M. Elizondo : «
Excellente question. Il semble y avoir des signes de provocation. Dans certains
cas, les avions sont littéralement coupés en deux, ce qui constitue un problème
de sécurité aérienne. La question est de savoir si la fréquence augmente. La
réponse est que cela dépend. Oui, il est possible que la fréquence augmente,
mais il y a aussi une prise de conscience accrue et une technologie plus
répandue qui recueille et enregistre ces informations. »
Le représentant Andy Biggs (R-Ariz.) a souligné les efforts déployés par le DoD pour surclassifier les informations afin de bloquer les enquêtes publiques sur les UAP.
Le représentant Biggs : « Ce que je veux vraiment savoir, c’est pourquoi le gouvernement fédéral surclasse et interdit au public d’y avoir accès ? Et si vous avez une explication, je serais curieux de l’entendre parce que je sais ce qu’on m’a dit, mais je veux entendre votre point de vue sur les raisons pour lesquelles ils surclassent. »
M. Elizondo : « Il y a
la défense philosophique selon laquelle le ministère de la Défense et la
communauté du renseignement sont orientés vers la recherche de solutions et que
lorsqu'on n'a pas de réponses, on se retrouve dans une situation très
difficile. »
Le représentant Biggs : «
Il est donc plus facile de se taire et de réprimer quand on n’a pas de
réponses. »
M. Elizondo : « C’est
exact. »





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