Le pilote qui a rencontré un OVNI en Patagonie

 ARGENTINE

Le pilote qui a rencontré un OVNI en Patagonie : « C'était une lumière vive qui rendait les manœuvres impossibles »

Pablo Ducau a commandé un vol médicalisé entre Buenos Aires et Ushuaia dans la nuit du 23 novembre 2011. Les 10 minutes qu'a duré l'épisode et comment le vol s'est poursuivi vers la Terre de Feu

Auteur : Mariano Jassovitch

Traduction et adaptation ovni Maroc – ovni 91

https://www.infobae.com/sociedad/2023/09/02/el-piloto-que-se-cruzo-con-un-ovni-en-la-patagonia-era-una-luz-brillante-que-hacia-maniobras-imposibles/?fbclid=IwAR00atZjbZNCPsGOLBP0e5c_bJBS12dDCgnRgV7EOTcYcjA6rOWLNvvOeVg 

01 septembre 2023

Pablo Ducau, devant son avion

Le phénomène OVNI a pris une autre dimension grâce à de nouvelles révélations de la NASA et d'un pilote américain qui a donné sa version devant le Congrès de ce pays à Washington. C'est David Grusch, un ancien officier du renseignement militaire, qui a déclaré devant les sénateurs que le Pentagone avait caché pendant plusieurs décennies des informations sur les objets volants non identifiés qui traversaient le ciel de l'hémisphère nord.

En Argentine, il existe également des cas de pilotes d'avion qui ont signalé des incidents avec ce type d'objets volants non identifiés. "Mon bureau est le paradis", déclare Pablo Ducau en dialogue avec Infobae. Cet homme de 59 ans vole depuis 40 ans et totalise 16 000 heures de vol.

« J'ai commencé avec des planeurs et des petits avions. Toujours dans le domaine civil», se souvient Ducau. Au fil du temps, il est passé aux gros avions dans les vols commerciaux et également aux avions dans les services privés.

.Pilote expérimenté

Jusqu’à présent, encore une histoire d’un jeune Argentin qui a réalisé son rêve de voler. Il a décollé des centaines de fois depuis presque tous les aéroports argentins. Il a subi des turbulences et des atterrissages plus compliqués, sans aucun incident grave en 40 ans de pilote.

Pourtant, un vol en 2011, plus précisément le 23 novembre de la même année, allait changer sa vie à jamais. Au moins, cela lui ferait voir le phénomène OVNI et les histoires qui se propagent à travers le monde avec des yeux différents. Le pilote de l'époque travaillait déjà depuis près de 30 ans et n'aurait jamais pensé que quelque chose le surprendrait dans les airs.

Ce jour-là, Ducau fut appelé en urgence pour un vol médical vers Ushuaia. C'était le soir d'un après-midi de printemps avec peu de vent. « Les conditions de vol étaient parfaites. Bonne visibilité et aucune tempête à l'horizon pendant tout le voyage vers le sud de la Patagonie », raconte Pablo à Infobae, presque comme si l'événement s'était produit hier.

Un croquis réalisé par Ducau pour raconter graphiquement à quoi ressemblait la rencontre avec l'OVNI

L'avion, un Learjet 35, a décollé avec une montée décalée car il était livré avec des réservoirs pleins de carburant. « Au bout de deux heures, grâce à la perte de poids, nous avons réussi à atteindre l'altitude de croisière stipulée, qui était de 43 000 pieds. C’est au-dessus des avions commerciaux traditionnels. Ainsi, rien n’aurait pu voler au-dessus de nous », souligne Ducau.

Une lumière à l'horizon

À mi-chemin du voyage et alors que le médecin et l'infirmière dormaient sur les sièges, l'observation s'est produite. "Nous survolions la mer argentine près de Comodoro Rivadavia", se souvient Ducau, tandis que les images de ce moment lui reviennent en tête. C'était une nuit claire. Puis, sur le côté droit de l’avion, une lumière rougeâtre brillante est apparue. "Je n'ai jamais rien vu de pareil."

Ducau, comme il aime à le dire, travaille au paradis. « C’est mon bureau », souligne-t-il. Lors de plusieurs de ses vols de nuit, il a pu apercevoir Vénus, Mars ou un train de satellites au-dessus de son avion. Cependant, l’épisode de novembre 2011 n’avait rien de tel. « La lumière qui passait du rouge au rose s’est déplacée devant nous. J'estime qu'il le faisait à 2.000 kilomètres par heure, même s'il est difficile de l'estimer précisément à cause de l'obscurité du ciel –explique Ducau-. J'ai donc contacté la tour de contrôle de Comodoro. Ils m'ont informé qu'il n'y avait aucun autre avion dans la zone. "Juste un vol d'Aerolíneas qui avait quitté la Terre de Feu mais qui était encore très loin."

La tour de contrôle de Comodoro ne disposait pas de radar à l'époque et n'était pas en mesure d'enregistrer le passage de l'objet non identifié. "La lumière s'approchait de notre avion et, à un moment donné, elle est restée au-dessus de nous pendant environ 30 secondes", explique Pablo en détail. "Ensuite, il a effectué une manœuvre impossible, a augmenté sa vitesse environ 50 fois, je pense, et a disparu à l'horizon."

PABLO DUCAU DANS LES HANGARS

L'observation totale a duré environ 10 minutes, estime Ducau. À tout moment, le pilote est resté calme. « Plus surpris qu'effrayé », précise-t-il. «Nous, les pilotes, sommes prêts à vivre des situations stressantes et à pouvoir les résoudre sans problème», explique Pablo.

Après avoir croisé la lumière qui l'a suivi pendant quelques minutes dans le ciel de Patagonie, Ducau a poursuivi son travail de pilote aérien jusqu'à nos jours. « J’ai fait le signalement et l’Armée de l’Air ne m’a jamais appelé ni n’en a tenu compte. "C'est grave car l'incident est au moins l' intrusion dans l'espace aérien argentin d'un objet non identifié."

Pas d'enquête officielle

Dans ce cas, contrairement à d’autres, l’Armée de l’Air n’a pas abordé la question. De cette manière, il n’a pas donné sa version de ce qui s’est passé dans le ciel au-dessus de la mer argentine, près de Comodoro Rivadavia.

«Je ne peux pas expliquer exactement ce que c'était. Mais je suis sûr que c'était un OVNI. Cela signifie un objet non identifié. Les manœuvres qu'il a effectuées, l'altitude à laquelle il se trouvait et la vitesse à laquelle il a disparu à l'horizon font qu'il ne peut pas s'agir d'un avion terrestre », souligne Ducau avec conviction.

Cette semaine, Ducau a lancé, en collaboration avec la CEFORA (Commission d'études sur le phénomène ovni d'Argentine), la proposition de créer une organisation qui compile les histoires de pilotes qui ont vécu ce type d'observations en Amérique latine. Il est prévu de créer l'ALAS (Latin America for Safe Aerospaces) pour répertorier ces épisodes et protéger le ciel de la région.

"De nombreux pilotes ont vécu des situations similaires à la mienne, mais ils ne le disent pas par peur de subir des représailles", affirme Ducau. Certaines compagnies aériennes ont sanctionné ou licencié des pilotes qui avaient révélé leurs contacts avec des objets volants non identifiés.

Mariano Jassovitch