Le
bureau des OVNIs du Pentagone témoigne devant le Sénat américain.
Par Brett Tingley
Brett s'intéresse aux nouvelles technologies
aérospatiales, aux concepts de lancement alternatifs, aux développements
spatiaux militaires et aux systèmes d'avions sans pilote. Les travaux de Brett
ont été publiés sur Scientific American, The War Zone, Popular Science, History
Channel, Science Discovery et bien d'autres. Brett est diplômé en anglais de
l'Université Clemson et de l'Université de Caroline du Nord à Charlotte.
Dans un nouveau rapport publié,
le bureau déclare qu'il n'a « aucune indication ou confirmation » que les
rapports d'OVNI soient « attribuables à des adversaires étrangers ».
Le ministère de la Défense a créé
l'AARO en juillet 2022 afin de servir de « point focal pour tous les
UAP et les activités liées aux UAP et peut représenter le ministère pour de
telles activités », a déclaré le Pentagone à l'époque, dans un communiqué.
L'AARO a déjà publié
son rapport 2024, qui couvre les observations d'OVNI (ou UAP, comme on les
appelle désormais) entre le 1er mai 2023 et le 1er juin 2024 ainsi que «tous
les rapports d'UAP de toutes les périodes précédentes qui n'étaient pas inclus
dans un rapport précédent».
Le document indique que l'AARO a
reçu 757 signalements de cas au cours de cette période, dont 485 ont été reçus
dans les délais impartis. Parmi ces cas, 118 ont été résolus et 174 autres
doivent être clos en attendant un examen final.
De nombreux cas restent néanmoins
non résolus et l'AARO continue de les étudier. Le rapport indique toutefois que « l'AARO n'a
découvert aucune preuve de l'existence d'êtres, d'activités ou de technologies
extraterrestres ».
Le rapport précédent du
bureau, publié
en janvier 2023 , était parvenu à des conclusions similaires.
L'AARO a également conclu dans le
rapport qu'elle n'avait « aucune indication ou confirmation » que les rapports
d'OVNI soient « imputables à des adversaires étrangers ».
C'est parce que, la semaine
dernière, un quatuor de témoins de premier plan - dont un contre-amiral à la
retraite de la marine américaine, un ancien administrateur associé de la NASA
et un ancien officier du contre-espionnage américain - ont
déclaré à la Chambre des représentants des États-Unis qu'une
conspiration gouvernementale de grande envergure et de longue date a, pendant
des décennies, servi à « cacher le fait que nous ne sommes pas seuls dans le
cosmos » au public américain.
« Nous sommes au milieu d’une
course aux armements secrète qui dure depuis plusieurs décennies, financée par
l’argent des contribuables mal réparti et cachée à nos représentants élus et à
nos organismes de surveillance », a déclaré l’un des témoins lors de
l’audience.
L'AARO a été spécifiquement
désignée comme complice de cette dissimulation lors de cette audience. « L'AARO
n'est pas en mesure, ou peut-être pas disposée, à révéler la vérité sur les
activités du gouvernement concernant les UAP », a déclaré la représentante
Nancy Mace (R-Caroline du Sud) lors de son discours d'ouverture. « Je suis
troublée par le manque de transparence de l'AARO elle-même ; même son budget
est caché au public. Alors s'il n'y a rien là-dedans, alors pourquoi
dépensons-nous de l'argent pour cela ? Et dans quelle mesure ? Pourquoi ce
secret ? »
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