CASABLANCA PRINTEMPS 1944
Mr Jean M. qui habite actuellement l’ouest de la
France, nous relate un cas dont son père lui a souvent parlé et qui l’avait
beaucoup marqué. Comme un certain nombre de Français, il se trouvait à cette
époque au Maroc ou il avait diverses missions en rapport avec la guerre qui
battait son plein eu Europe. Préparation des étapes à venir, enfin est-il qu’un
jour, qu’il situe au printemps 1944, avec un ami, ils avaient quitté la
ville, très petite à l’époque de Casablanca, pour se balader et découvrir le
pays, la campagne, non loin de Casablanca, en direction du petit village de
Settat. Aujourd’hui c’est une grande bourgade, qui s’est largement
développée. Mais il se trouvait en fait pas très loin de Casablanca, une
vingtaine de kilomètres peut être. Les moyens de communication étaient à cette
époque très limités, les routes en faible nombre. Le lieu précis, il ne nous
l’a jamais dit, d’ailleurs, il ne le connaissait certainement pas. C’était à
l’occasion d’un rare moment de liberté, qu’il avait entrepris avec un ami,
collègue embarqué dans la même galère, ce déplacement.
La campagne était vide à cette époque, par ci par là
des fellahs occupés dans les champs à des tâches pénibles, sans moyen, pour
retourner quelques centaines de mètres carrés de terre ou il cultivait un blé
rudimentaire qui ne donnait en fin de compte, pour un travail énorme, que
quelques centaines de kilos à l’hectare. Un travail très dur, sous le soleil,
pour seulement survivre. Mais c’était ainsi à cette époque, l’espérance de vie
était pour ces gens très limitée, au mieux une trentaine d’année, avec la maladie,
le manque de nourriture et de soin, qui emportaient vers l’au-delà bien des
gens au moment de leur vie qui aurait dû être le meilleur.
La campagne était verte, pas comme en France bien
évidemment, rapportons cela à ce pays ou la sécheresse est de rigueur dès le
mois de juin. Mais c’était le printemps, après les pluies de l’hiver, le peu de
végétation présente était au mieux de leur forme.
Tout cela, mon père nous l’évoquait. Ce jour
précisément, sur un chemin à la rigueur carrossable, il observa avec son
ami, à 15° d’azimut au maximum, donc relativement bas, un objet de forme ovale
et qui se trouvait, selon lui, à moins d’un kilomètre. Cet objet, une
masse grise, qui semblait métallique, avançait lentement dans l’espace, venant
de l’Est (la province) et allant vers la Mer (vers Casablanca). Il estimait sa
grosseur à 5 à
Mon père me racontait, qu’au bout de quelques minutes,
il avait avec son ami, commencé à se rendre en direction de l’objet, à pied.
Ils avaient parcouru 50 à
Cette observation a
beaucoup marqué mon père qui la racontait souvent en famille. Il était vraiment
déçu de ne pouvoir donner une explication à ce qu’il a vu. Pour lui, cet objet,
bien matériel, bien qu’il ne pouvait en discerner les détails (apparence lisse
de loin, pas de fenêtre ou hublot, pas de dôme, une simple masse qu’il lui
semblait métallique). Évidemment pour lui, ayant vécu à l’époque glorieuse des
« soucoupes volantes » dans les années 50 -55, c’était un de ces
engins qui pourrait venir d’un autre monde. Mais lui n’a pas pu voir d’êtres
aux abords, trop loin, la vision cachée par la végétation. Une simple
certitude, l’objet a dû atterrir ou alors rester à quelques centimètres du sol.
Les deux témoins sont allés en direction du lieu
supposé de l’atterrissage, mais ils n’ont rien observé d’anormal au sol. La
terre était dure, donc pas possible d’y trouver d’empreinte. La végétation trop
peu dense, donc pas possible d’y trouver de l’herbe qui aurait pu être écrasée.
Ils ont cherché, mais rien, pas d’indice, pas de végétation brûlée. Après avoir
fait ces recherches, rapide, un coup d’œil vu qu’on ne voyait rien dans
l’espace supposé de l’atterrissage, au bout de 10 minutes ils ont regagné le
chemin et ils ont poursuivi leur chemin. Ils ont évoqués durant des heures
cette observation entre eux, puis en ont parlé à leur retour. Mais toujours pas
d’explication, les interlocuteurs ayant d’autre part beaucoup d’autre soucis et
un travail constant à assumer. Les heures consacrées aux loisirs étaient
rare, le personnel devait toujours être à la disposition de la hiérarchie.
Mon père qui est décédé il y plus de 10 ans, n’a jamais trouvé une explication, il n’hésitait pas à en parler toutefois, ne craignant pas le ridicule, lui étant certain d’avoir eu la chance de pouvoir observer quelque chose d’inconnu et peut être provenant d’une autre civilisation hors de notre univers.
Gérard LEBAT
Photos :
- reconstitution
de la scène. (c)
- Lieu
probable de l’observation, non loin de Casablanca en direction de Settat
par ce qui était une piste.
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