CASABLANCA PRINTEMPS 1944
Une enquête de Gérard LEBAT (c)
Nous avons été récemment contactés (mai 2011) par un lecteur du site des Repas Ufologiques Marrakchis qui nous fait part d’une observation qu’il tient de son père et qui se déroulait sur la région de Casablanca.
Mr Jean M. qui habite actuellement l’ouest de la France, nous relate un cas dont son père lui a souvent parlé et qui l’avait beaucoup marqué. Comme un certain nombre de Français, il se trouvait à cette époque au Maroc ou il avait diverses missions en rapport avec la guerre qui battait son plein eu Europe. Préparation des étapes à venir, enfin est-il qu’un jour, qu’il situe au printemps 1944, avec un ami, ils avaient quitté la ville, très petite à l’époque de Casablanca, pour se balader et découvrir le pays, la campagne, non loin de Casablanca, en direction du petit village de Settat. Aujourd’hui c’est une grande bourgade, qui s’est largement développée. Mais il se trouvait en fait pas très loin de Casablanca, une vingtaine de kilomètres peut être. Les moyens de communication étaient a cette époque très limités, les routes en faible nombre. Le lieu précis, il ne nous l’a jamais dit, d’ailleurs, il ne le connaissait certainement pas. C’était à l’occasion d’un rare moment de liberté, qu’il avait entrepris avec un ami, collègue embarqué dans la même galère, ce déplacement.
La campagne était vide à cette époque, par ci par là des fellahs occupés dans les champs à des tâches pénibles, sans moyen, pour retourner quelques centaines de mètres carrés de terre ou ils cultivaient un blé rudimentaire qui ne donnait en fin de compte, pour un travail énorme, que quelques centaines de kilos à l’hectare. Un travail très dur, sous le soleil, pour seulement survivre. Mais c’était ainsi à cette époque, l’espérance de vie était pour ces gens très limitée, au mieux une trentaine d’année, avec la maladie, le manque de nourriture et de soin, qui emportaient vers l’au delà bien des gens au moment de leur vie qui aurait du être le meilleur.
La campagne était verte, pas comme en France bien évidemment, rapportons cela à ce pays ou la sécheresse est de rigueure dés le mois de juin. Mais c’était le printemps, après les pluies de l’hiver, le peu de végétation présente était au mieux de leur forme.
Tout cela, mon père nous l’évoquait. Ce jour précisément, sur un chemin à la rigueur carrossable, il observa avec son ami, à 15° d’azimut au maximum, donc relativement bas, un objet de forme ovale et qui se trouvait, selon lui, à moins d’un kilomètre. Cet objet, une masse grise, qui semblait métallique, avançait lentement dans l’espace, venant de l’Est (la province) et allant vers la Mer (vers Casablanca). Il estimait sa grosseur à 5 à 6 m de long pour 3 mètres de large ou plus précisément de haut. Il faut prendre ces dimensions avec une certaine incertitude, l’éloignement peut tromper et notre œil n’est pas apte à donner avec précision des dimensions à cette distance. Cette distance, il l’estime à partir de bosquets, de plantes grasses qui poussent dans la campagne et au dessus desquelles l’objet semblait se situer. Cet objet tout d’un coup est descendu en direction du sol, il a semblé se poser. La végétation, même à cette distance, empêchait mon père de discerner véritablement si l’objet était vraiment posé au sol. L’objet, dés qu’il a été observé par mon père et son ami, a évolué en ligne droite, lentement, durant au moins une minute, avant de faire cette manœuvre en direction du sol. Mon père et son ami n’ont pas quitté le lieu à partir duquel il observait cet étrange engin, totalement inhabituel et dont ils ne pouvaient absolument pas donner une identification quelconque. Ce n’était pas un avion (très rare à l’époque en ce lieu) encore moins un dirigeable, en aucun cas une météorite ou un quelconque bolide venant de l’espace. L’objet était d’ailleurs très bas et l’atterrissage s’est fait tout d’un coup, l’objet descendant à angle droit vers le sol, aussi lentement que lorsqu’il se déplaçait.
Mon père me racontait, qu’au bout de quelques minutes, il avait avec son ami, commencé à se rendre en direction de l’objet, a pied. Ils avaient parcouru 50 à 70 mètres, en marchant normalement, donc environ une minute et ils ont vu l’objet remonter vers l’espace, a faible vitesse, approximativement la même que lorsqu’ils l’avaient observé lors de son déplacement horizontal. Cela a duré une dizaine de secondes, puis l’objet, qui avait toujours la même apparence, est parti à une vitesse vertigineuse vers la campagne, direction Est. En une seconde, il avait disparu à l’horizon, prenant progressivement de l’altitude. L’objet a pris instantanément une vitesse incroyable, impossible à l’époque selon notre technique et les engins fabriqués par l’homme. Vu la distance, l’identification aurait été relativement facile a faire. Même aujourd’hui, avec cette description et les caractéristiques du déplacement de l’objet, on ne peut toujours pas donner une solution.
Cette observation a beaucoup marqué mon père qui la racontait souvent en famille. Il était vraiment déçu de ne pouvoir donner une explication à ce qu’il a vu. Pour lui, cet objet, bien matériel, bien qu’il ne pouvait en discerner les détails (apparence lisse de loin, pas de fenêtre ou hublot, pas de dôme, une simple masse qu’il lui semblait métallique). Évidemment pour lui, ayant vécu à l’époque glorieuse des « soucoupes volantes » dans les années 50 - 55, c’était un de ces engins qui pourrait venir d’un autre monde. Mais lui n’a pas pu voir d’êtres aux abords, trop loin, la vision cachée par la végétation. Une simple certitude, l’objet a du atterrir ou alors rester à quelques centimètres du sol.
Les deux témoins sont allés en direction du lieu supposé de l’atterrissage, mais ils n’ont rien observé d’anormal au sol. La terre était dure, donc pas possible d’y trouver d’empreinte. La végétation trop peu dense, donc pas possible d’y trouver de l’herbe qui aurait pu être écrasée. Ils ont cherché, mais rien, pas d’indice, pas de végétation brûlée. Après avoir fait ces recherches, rapide, un coup d’œil vu qu’on ne voyait rien dans l’espace supposé de l’atterrissage, au bout de 10 minutes ils ont regagné le chemin et ils ont poursuivit leur chemin. Ils ont évoqués durant des heures cette observation entre eux, puis en ont parlé à leur retour. Mais toujours pas d’explication, les interlocuteurs ayant d’autre part beaucoup d’autre soucis et un travail constant à assumer. Les heures consacrées aux loisirs étaient rare, le personnel devait toujours être à la disposition de la hiérarchie.
Mon père qui est décédé il y plus de 10 ans, n’a jamais trouvé une explication, il n’hésitait pas à en parler toutefois, ne craignant pas le ridicule, lui étant certain d’avoir eu la chance de pouvoir observer quelque chose d’inconnu et peut être provenant d’une autre civilisation hors de notre univers.
Photo : reconstitution de la scène. (c) Gérard Lebat
Source : Archive Email avec le fils du témoin conservé dans les archives d'OVNI Maroc international.
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