vendredi 26 juillet 2013

L'OVNI ET LE CHASSEUR DE PAPILLON - ARDENNES

Source : L'ovni était-il chasseur de papillons ? - Laon - www.lunion.presse.fr
http://www.lunion.presse.fr/region/l-ovni-etait-il-chasseur-de-papillons-jna3b26n158070 26/07/2013 12:48:09 PUBLIÉ LE 19/07/2013

L'ovni était-il chasseur de papillons ?
Par L'Union - L‘Ardennais

Ce pourrait être une nouvelle légende urbaine. Cette affaire vieille de 19 ans a suscité un retentissement considérable. Mais qui peut dire aujourd'hui ce qu'il y avait derrière cette étrange lumière dans la nuit ? Officiellement, ce cas reste inexpliqué.

FAISCEAU LUMINEUX ET OVNI ARDENNES
«Oui, on a eu peur. Ce qu'il s'est passé était tout à fait spécial. Et je ne sais toujours pas ce que c'était. On a vraiment tout entendu sur cette affaire. »

L'homme qui s'exprime est l'un des deux témoins qui, en cette nuit du 5 au 6 mars 1994 à Gué - d'Hossus, non loin de Rocroi, se trouvaient en pleine nature, à proximité de la frontière belge. Beaucoup de choses ont aussi été écrites sur la raison de leur présence à cet endroit, notamment qu'ils chassaient les grenouilles.

Dans un premier temps dans les colonnes de l'union, nous avions indiqué qu'ils effectuaient un comptage de cervidés pour une société de chasse. Peu importe. L'intérêt de l'histoire, c'est ce qu'ils ont vu. À savoir, peu après minuit, une soudaine et très forte source lumineuse.

« Plus puissante que les projecteurs d'un stade » se souvient encore notre interlocuteur qui tient à l'anonymat. Pour lui, il n'y avait qu'une seule source lumineuse, très puissante, et non accompagnée de bruit. L'homme ne tient pas à revenir plus en détail sur les faits. Ceux-ci font notamment état d'un faisceau de 8 mètres de haut et de 150 m de largeur.

« avez-vous pensé à un ovni ? »lui est-il demandé en dernier lieu.

« Non, ce sont les gens qui ont extrapolé ». Cette nuit-là, le ciel était couvert et il pleuvait. Les deux hommes ne restent pas longtemps sur place avant de s'enfuir, littéralement impressionnés. Quand ils reviennent le lendemain matin sur les lieux, c'est pour découvrir dans l'herbe une large trace arrondie et brune. De quoi renforcer leur inquiétude légitime.

La venue de Vélasco « Oui, j'étais venu dans le secteur. J'avais effectué des prélèvements. Les deux hommes étaient de bonne foi », se souvient aujourd'hui Jean-Jacques Vélasco, désormais à la retraite. À l'époque, cet homme était une sommité dans le domaine de l'ufologie, version scientifique. Alors que d'autres enquêtaient à titre privé, comme l'Ardennais Jean-Luc Lemaire qui a fourni un dossier très complet sur le sujet, lui se renseignait pour le compte des autorités. Au sein du réputé CNES de Toulouse (Centre national des études spatiales), Jean-Jacques Vélasco dirigeait le Sepra (Service d'expertise des phénomènes des rentrées atmosphériques). Voilà le genre de carte de visite qui permet d'appréhender d'un autre œil le phénomène ovni. Sa présence a indéniablement contribué au retentissement médiatique de cette affaire. Car il se disait que Vélasco ne se déplaçait pas pour rien, au contraire ! Lui ne cherchait rien d'autre que des vérités, tant il est vrai que la plupart de ce qu'on appelle beaucoup trop vite ovni, trouve des explications rationnelles. Si le scientifique a pu éliminer tout lien entre la trace au sol et le rayon lumineux, les plantes prétendument roussies étant une variété de carex, il n'a jamais pu établir l'origine du faisceau. Il le classe donc dans la catégorie des phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN), non dans celle des ovnis. « Il faudrait pouvoir réaliser une reconstitution, dans les mêmes conditions. En dehors de cela, tout le reste n'est que spéculation. »

C'est ainsi qu'il considère une des hypothèses selon laquelle la lumière serait celle d'un projecteur utilisé par un braconnier amateur d'espèces rares de papillons nocturnes. Il paraît que la pratique - d'autant plus illégale qu'elle concerne un secteur protégé - existe dans ce secteur et on imagine que personne n'osera se dénoncer. Notre témoin, lui, ne prête qu'une attention diffuse à cette version qu'il ne commente même pas. Il est convaincu qu'on ne saura jamais ce qu'il s'est passé dans la nuit du 5 au 6 mars

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