Observations d'OVNI et essais d'armes nucléaires liés par de nouvelles découvertes « significatives ».
Article de Chris Young
Pour la première fois, une équipe de scientifiques a découvert une corrélation « statistiquement significative » entre les rapports historiques de phénomènes aériens non identifiés et les essais d'armes nucléaires.
Les chercheurs ont analysé des photographies historiques prises par l'observatoire Palomar en Californie et ont découvert plusieurs points lumineux mystérieux dans le ciel nocturne.
Ils ont observé ces objets éphémères sur des images prises entre 1949 et 1957, avant même que le moindre satellite ne soit lancé en orbite terrestre.
De façon fascinante, ces nouvelles découvertes corroborent certaines idées reçues concernant les ovnis. Historiquement, les observations d'ovnis (ou de PAN) ont été associées à des essais d'armes nucléaires. L'étude de l'équipe a par ailleurs fait l'objet d'une évaluation par les pairs, ce qui renforce la validité des résultats statistiques.
Rapports d'OVNI et essais d'armes nucléaires
Depuis des décennies, des témoignages anecdotiques et des récits populaires associent les observations d'OVNI aux essais d'armes nucléaires. Les théoriciens du complot affirment que des extraterrestres intelligents pourraient observer les capacités militaires de l'humanité. Parallèlement, des articles de presse anecdotiques, remontant à 1947, ont lié ces observations à des essais secrets de technologies nucléaires.
Une nouvelle étude établit un lien statistique convaincant entre les essais d'armes nucléaires et les observations d'OVNI. Cet article, publié dans la revue Scientific Reports et évalué par des pairs, détaille une étude menée par le projet VASCO (Vanishing and Appearing Sources during a Century of Observations).
Cette initiative analyse des archives d'images historiques à la recherche d'objets ayant disparu de nos jours ou n'ayant fait qu'un bref passage (phénomène transitoire) dans le ciel nocturne. Les phénomènes transitoires sont des objets ressemblant à des étoiles qui apparaissent sur une photo et disparaissent lorsqu'une autre image de la même région du ciel est prise.
Bien que l'origine de ces phénomènes transitoires soit inconnue, les scientifiques ont avancé plusieurs théories. Il pourrait s'agir de petits fragments d'astéroïdes, par exemple, d'artefacts d'imagerie dus à des défauts de plaques photographiques, ou encore de phénomènes anormaux non identifiés (PAN). PAN est le nouveau nom officiel des OVNI.
Preuves empiriques du phénomène UAP
Pour leur étude, les chercheurs ont compilé un ensemble de données d'images couvrant 2 718 jours. Ils ont comparé les dates de ces images à celles d'observations transitoires, d'essais nucléaires atmosphériques et de rapports de PAN.
Ils ont constaté que la probabilité d'observer des phénomènes transitoires augmentait de 45 % dans les 24 heures suivant un essai nucléaire. Le nombre de ces phénomènes augmentait également de manière significative les jours où des PAN étaient signalés. Plus précisément, l'activité transitoire augmentait de 8,5 % pour chaque observation de PAN signalée.
« Nos résultats apportent un soutien empirique supplémentaire à la validité du phénomène UAP et à son lien potentiel avec les activités liées aux armes nucléaires, en fournissant des données qui vont au-delà des témoignages oculaires », ont écrit les chercheurs dans leur article.
Bien que les scientifiques ignorent la nature de ces phénomènes transitoires, ils affirment que leur étude réfute pratiquement l'hypothèse d'un défaut de la plaque photographique. Ceci s'explique par l'extrême improbabilité d'une corrélation entre les erreurs de l'appareil photo et des dates historiques précises.
Il est également peu probable que ces phénomènes transitoires soient causés par des débris de bombes nucléaires, car ils se produisent généralement le lendemain des essais nucléaires. Les débris retombent vraisemblablement du ciel peu de temps après la détonation.
Cette nouvelle étude établit pour la première fois un lien statistique entre les signalements de phénomènes aériens non identifiés (PAN) et les essais d'armes nucléaires. L'association statistiquement significative entre ces trois éléments suggère que nous ne sommes peut-être pas seuls dans l'univers.
