samedi 2 juin 2012

1929 OU 1930 OVNI AU MAROC

OBJET ETRANGE EN 1929 OU 1930

AU DESSUS DU MAROC


Le témoignage d’un haut fonctionnaire, M. Marcel Clairac, Conseiller Honoraire à l’ex-Cour d’Appel de Rabat, nous le prouve. Voici ce que nous rapporta M. Clairac :

« J’ai été le témoin d’un fait extraordinaire que je n’ai signalé qu’une seule fois à M. Alfred Nahon, qui dirigeait une revue spécialisée dans ces questions de « soucoupes volantes », mais je pense que mon témoignage, aussi tardif soit-il, pourrait apporter une confirmation d’autant plus précieuse de l’existence réelle d’engins extraterrestres qu’à l’époque où se situent les faits, le mot « Soucoupe Volante » n’avait pas encore été employé ou, du moins, je n’en avais jamais entendu parler.

Cela se passait vers la fin du mois de juillet 1929 ou 1930, je ne saurais préciser. Ce qu’il y a de certain, c’est que c’est l’année où l’Organisme International, la S.D.N. avait décidé d’appliquer des sanctions contre l’Italie en raison de son agression contre l’Ethiopie, ce qui avait créé une tension assez grave dans les rapports entre la France et l’Italie.

C’était à l’époque où le Graaf Zeppelin effectuait ses traversées Allemagne –Amérique du Sud. Il survolait le Maroc à très basse altitude, ce qui constituait pour l’Allemagne un extraordinaire moyen de propagande auprès des masses indigènes et ce qui permettait aussi, à ceux qui avaient la chance de l’apercevoir, d’admirer presque à le toucher, l’énorme masse de ce vaisseau aérien en forme de cigare qui glissait, presque sans bruit, entre ciel et terre.

J’étais jeune magistrat au tribunal de Casablanca, et célibataire. Il m’arrivait souvent de passer mes soirées soit chez des amis, soit au cinéma ou au spectacle, et de rentrer chez moi à pied, vers le milieu de la nuit. Donc ce soir là du mois de juillet 1929 ou 30, j’étais allé au cinéma en compagnie de mon frère Jean, pilote d’avion à la Compagnie Latécoère, future Air-France, et qui faisait la ligne Toulouse-Cap Jubi. Il passait ses soirées avec moi à chacune de ses escales à Casablanca. Il devait être entre 23h30 et minuit. Nous regagnions à pied notre hôtel, lorsque arrivés à hauteur du carrefour formé par la rue de Marseille et de Bouskoura, en regardant machinalement le ciel étoilé, notre attention fut attirée par un objet sombre qui se déplaçait très haut dans la nuit claire.

--Tiens, voilà le Zeppelin, dis-je à mon frère.
L’objet en question avait, en effet, la forme et l’allure du Zeppelin, c’est-à-dire la forme et la couleur d’un gros cigare, mais j’ajoutait :

--Pourquoi se déplace-t-il si hait aujourd’hui alors que d’habitude, il rase le toit des maisons ?

Ce que je prenais pour le Zeppelin, se dirigeait d’est en ouest, et à une allure qui me paraissait assez rapide en raison de l’altitude à laquelle il se trouvait.
Nous suivions donc des yeux ce « zeppelin » dont on distinguait parfaitement la forme, puisqu’il se détachait en sombre sur un ciel relativement clair, lorsque, soudain, nous vîmes surgir derrière lui, en parfaite ligne de bataille, deux, quatre, dix, puis près de vingt engins, exactement de même structure et de même dimension. Nous étions littéralement stupéfaits et, pendant près de dix minutes, nous pûmes contempler cette Armada, qui s’effectuait toujours d’est en ouest, dans un alignement rigoureux avec en pointe, le premier aéronef qui avait attiré notre attention. Et puis, petit à petit, nous les vîmes s’éloigner, et disparaître dans la nuit.

Le lendemain matin, je racontai ce que nous avions vu à un ami, le Docteur Maurice Roblot, qui nous invita à faire un compte rendu à son frère, qui étai alors Chef de Cabinet du Chef de la Région de Casablanca, pour en faire éventuellement part à l’Autorité Militaire, très alertée, comme je l’ai déjà dit, par la tension existant entre la France et l’Italie. Je me rendis donc à la Région Civile où je fis à M. Roblot le récit que vous connaissez. Mon interlocuteur m’écouta avec intérêt mais ne voulut jamais admettre qu’il s’agissait de vingt Zeppelins car, affirmait-il, l’Allemagne, seul constructeur de ces engins, n’en possédait que deux ou trois tout au plus. Je repartis sans avoir convaincu notre ami, malgré mes véhémentes affirmations et celles de mon frère Jean, tout de même qualifié pour parler de questions aéronautiques puisqu’il avait fait la guerre de 1914 comme pilote de chasse et qu’il était présentement pilote à la Compagnie latécoère. Je classai donc cet événement dans la case aux souvenirs.

Ce n’est que bien plus tard, et plus de vingt ans après, que je tombais par hasard, sur le récit de quelqu’un qui déclarait avoir vu dans le ciel des « cigares volants », qui, d’après l’auteur de l’article de presse qui relatait le fait, ne pouvaient être que des OVNI. Brusquement, ma vision me revint en mémoire et je ne peux douter aujourd’hui, étant donné les innombrables témoignages recueillis sur ces engins extraterrestres, avoir vu réellement évoluer certains d’entre eux, qui posent pour l’humanité le plus angoissant mais aussi le plus merveilleux des problèmes. »
 
INFO “ Histoire des Ovnis au Maroc”  source Guy Tarade.
Photo : Guy Tarade (c)

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