Argentine : une officine gouvernementale
consacrée à l’étude des ovnis !
LA
COMMISSION OFFICIELLE OVNI AU SEIN DE L’ARMÉE DE L’AIR EN ARGENTINE : UN
AUDIT ET UNE MEILLEURE COMMUNICATION VIS-À-VIS DU PUBLIC SONT A METTRE EN PLACE
RAPIDEMENT
Par Mario Lupo et le Professeur
Ruben Morales
Traduction
et adaptation de Gérard Lebat
Mario Lupo et le Professeur Ruben Morales
sont des personnalités connues et influentes en Argentine. Ils sont les fondateurs
des Cafés Ufologiques qui ont été
ouverts dans ce pays avec les conseils et le concept appliqué par Gérard Lebat
à l’organisation du réseau des Rencontres Ufologiques qu’il a mis en place en France
à partir de 2004. Le Professeur Ruben Morales est aussi un
« ufologue » de longue date, plusieurs décennies consacrées à l’étude
du phénomène ovni. Ils se sont fortement impliqués dans le suivi de la
commission officielle, ont proposé leur collaboration, mais, depuis sa
création : rien, aucune publication !
Cette commission s’est donnée pour nom :
CEFAE (Étude des Phénomènes Aérospatiaux), un nom ambigu, car les phénomènes
aérospatiaux peuvent varier allant de la météorite à l’accident d’avion, en
passant par les nuages et la grêle ! Il aurait été judicieux de choisir un
nom plus approprié et dans cet article nous allons citer l’exemple concret de
l’organisation mise en place en France.
Mais il est toutefois connu que la CEFAE a été créée pour enquêter sur
les ovnis, quel que soit le type d’ovni, à tel
point que des enquêteurs ufologues civils ont été nommés comme conseiller
au sein de cette organisation.
L'article 2 de la résolution fondatrice
affirme que son objectif est «d’informer l'institution (donc l’Air Force) sur
les questions liées aux phénomènes aérospatiaux et les observations qu’ils
n’ont pas été en mesure de solutionner ». Le 5 mai 2011, le général de brigade Norman
Constantine a signé la résolution qui formalisait la destination de ses
rapports qu’il devait impérativement diriger sur le Secrétariat général de
l'état-major de la Force Aérienne l’Argentine.
Il est faux de présenter cet organisme comme
une importante structure officielle qui fait un travail de qualité. Il est même
probable que le président n'est même pas au courant de l'existence de cette
agence d’état, ce qui semble curieux. En tant que citoyen, que penseriez-vous
si vous aviez connaissance d’une telle
agence, qui est un service s’occupant des soucoupes volantes, mais qui ne
produit aucune étude, aucun rapport en trois années d’existence. Les quelques nouvelles que nous avons, ce
sont les publications faites par « Clarin ». Elles ont conduit à de
fortes critiques sur les réseaux sociaux de la part des personnes qui étudient
le phénomène ovni.
Notons que sur la page d'index du site, au
niveau du logo de l'Armée de l'air, il a été retiré le lien « CEFAE »
reliant un formulaire destiné à soumettre des rapports d'observations étranges.
On suppose que la direction de l’armée de l’air n’est plus en accord avec
l’existence de cette commission, et certains imaginent même que la commission
n’aurait aucune base légale ou officielle.
Cette situation n’est donc pas claire, elle
exige une solution politiques et
notamment en ce qui concerne les communications vers le public qui sont actuellement
inexistantes. Pour satisfaire à ces exigences élémentaires, pas besoin
d'inventer quoi que ce soit, il suffit de diffuser le bilan de ce qui a été
étudié, que ce soit positif ou non, comme le fait la commission officielle sur
les OVNIS la plus prestigieuses dans le monde : le GEIPAN français. Cet
organisme relève du Centre national d'études spatiales (CNES), l'agence
spatiale française. Initialement appelé GEPAN (Groupe d'Études des Phénomènes
Aérospatiaux Non identifiés) cette appellation en 1988 a été remplacée par le SEPRA, (Service
d’Études sur les Phénomènes de Rentrée Atmosphériques)
qui devait alors analyser les observations relatives à tout ce qui provient de
l’espace, résidus de fusées ou de satellites et bien entendu les OVNI. En utilisant ce nom, on a tenté de mettre en
évidence un profile moins tendancieux, mais en même temps il s’est posé le
problème de son financement, doté alors d’un budget irrégulier, insuffisant et
imprévisible.
À la fin de 2001, la direction générale du
CNES a ordonné un audit destiné à évaluer s'il convient de poursuivre ou non
les activités de cet organisme. Ce fut un point décisif pour l’avenir du SEPRA.
Cette vérification minutieuse a sauvé quelque chose qui était alors en dehors des préoccupations de
l'institution : l'intérêt permanent du public sur la question des OVNI et ses
revendications logiques de transparence
et d'information de la part des autorités. Les conclusions de cet audit furent
positives. Ainsi, en 2005, une restructuration totale de l’organisme a été
faite en lui donnant le nom du GEIPAN (Groupe d'Études et d'Informations sur
les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés), similaire à l'acronyme du GEPAN
d’autrefois. Toutefois l’ajout du mot « information » est
important, la direction du CNES l’a recommandée, ce qui met un accent
particulier sur l’information du public en toute transparence. Pour satisfaire à cette mission, les archives
du GEIPAN ont été mises en ligne via un site internet. Le GEIPAN s’est
également orienté vers plusieurs voies
complémentaires de communication afin de satisfaire les citoyens :
brochures, conférences et une relation étroite et fréquente avec la presse.
C’est la demande que nous formulons
clairement et sur laquelle nous souhaitons avoir rapidement satisfaction.
Informations complémentaires et photos sur le site :
http://www.les-rencontres-ufologiques.com
page des cafés Ufologiques de Buénos Aires.
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