vendredi 10 janvier 2014

LE CAS DE LAS PALMAS -DAKHLA - 1968

14 MARS 1968 – DAKHLA (VILLA CISNEROS) – LAS PALMAS
UN OVNI ESCORTE LE FOKKER 27 DU COMMANDANT CIEUDAD
Ce cas nous a été signalé par Jacques GANDINI, auteur de plusieurs ouvrages sur le Maroc. (1)

Il se déroule à l’époque ou l’Espagne avait encore en main le «  Sahara Espagnol ». Il concerne un vol, sur  Fokker 27, allée et retour, entre Palmas aux Canaries et Villa Cisneros, aujourd’hui appelé Dakhla, dans le sud du Maroc d’aujourd’hui.. Ce cas a été traité, entre autre,  par Alfonso Ferrer et JJ Benitez, deux auteurs et chercheurs Espagnol et ce condensé a été établi à partir de leurs travaux. Certaines retranscriptions dont nous sommes inspirées dans le texte sont de S. Corrales et IHU.

Nous nous situons le 14 mars 1968, un Fokker 27 appartenant à la compagnie Iberia assure un vol allée et retour entre la ville de Las Palmas  aux Canaries et Villa Cisneros dans le Sahara occidental, aujourd’hui la ville de Dakhla dans le sud de l’état Marocain.

Le vol ne présente aucun soucis, aucune anomalie et se déroule normalement jusqu'à son arrivé à Villa Cisneros ou le Fokker 27 se trouve escorté sur sa gauche par une boule lumineuse ronde, une lumière, inhabituelle et dont l’identification n’est pas possible.

Il se trouve alors à 2000 pieds et alors qu’il commence ses manœuvres d’approche de l’aéroport,  le second pilote, Paco Andreu, observe une lumière sur sa gauche, qui vole parallèlement à l’avion. Alors que le pilote entame ses manœuvres d’approche pour atterrir,  il constate que   l’objet inconnu s’éloigne rapidement dans l’espace et disparaît après avoir traversé l’aéroport et survolé la tour de contrôle.

Paco Andreu est le second pilote, le commandant de ce vol est Andrés Ciudad Aldehuela, tous deux sont des pilotes expérimentés ayant un grand nombre d’heures de vol et une excellente expérience sur ce type d’appareil. Ils sont des habitués de la ligne. Ces deux pilotes ont été entendus par les autorités mais aussi par les deux enquêteurs et auteurs spécialistes du dossier ovni cités précédemment. Des enregistrements de ces rencontres ont été faits, l’un était disponible sur le net (en langue Espagnole) : http://www.ivoox.com/encuentro-aereo-ovni-tumba-abierta-audios-mp3_rf_130022_1.html

Mais revenons à cette observation. La lumière descend en parallèle de l’avion avec le même angle de descente que celui du Fokker 27 et à la même vitesse.

Paco la décrit comme étant : «C'était comme un grand disque lumineux blanc aux contours bien définis et avec une lumière très forte. »

Paco Andreu demande alors au commandant Andres Cieudad s’il est possible de contacter la tour de contrôle afin de confirmer  la présence de la lumière qui nous suit. Les deux pilotes pensent qu’il s’agit d’un avion à ce moment-là. La tour de contrôle est contactée afin de confirmer et obtenir des infos sur le vol que nous observons sur la gauche. Après quelques secondes, la tour de contrôle répond qu’il n’y a aucun trafic dans la zone. Les deux pilotes sont surpris par cette réponse, mais poursuivent dans la foulée leur procédure d’atterrissage. La lumière descend accompagnant l’avion, sous un angle d’environ 5 – 10 degrés, puis monte à 60 – 80 degrés et s’élance à grande vitesse vers l’espace pour disparaître dans l’infini. L’atterrissage quant à lui se passe bien, pour la sécurité des passagers l’avion est rapidement immobilisé.

Au sol, les pilotes discutent avec l’agent de piste de la Cie Iberia ainsi qu’avec un médecin militaire de la légion, grand fan d’astronomie. Ils n’ont rien vu, ils sont sceptiques  sur ce que nous leur décrivons et la plaisanterie est de rigueur.

Mais le temps passe vite, les passagers pour le vol retour sont montés à bord et il est pour nous temps de rejoindre le poste de pilotage. Installés aux commandes de l’avion, les pilotes roulent vers la fin de la piste, s’alignent pour le décollage et demandent l’autorisation du « top départ ». L’autorisation reçu, l’avion décolle. Il n’y avait pas une minute que nous étions dans l’espace que nous recevons un appel de la tour de contrôle :

- « … vol Iberia 372, vous avez une lumière sur votre droite ! »

Nous regardons, c’est une lumière identique à celle qui nous avait accompagné pendant la procédure d’atterrissage. Elle est de retour !

Les pilotes répondent : «  Oui, oui, nous la présence d’une lumière en vol à côté de nous… »

La tour : « Pouvez-vous nous dire si cette «  chose » peut compromettre la sécurité des vols »

Les pilotes : «  non pour le moment, si elle tient sa position, elle n’affecte pas notre sécurité »

La tour : «  eh bien pour votre information, je peux vous dire que vous avez roulé sur la piste, à ce moment la lumière passe au-dessus de l’aéroport, volant très bas et émet des flashs  bleu et rouge. Puis l’objet s’est arrêté au-dessus des bâtiments qui longent la caserne de la légion. L’objet a été observé à partir de l’aéroport avec des jumelles et le médecin, amateur d’astronomie, a été consulté. Tous les observateurs ont confirmé que ce n’était rien de connu à l’époque et ont signalé que durant le survol de l’aéroport, la lumière n’émettait aucun bruit de moteur. »

Les pilote décollent, constatent l’immobilité de l’engin. Quand ils ont pris de l’altitude, la lumière s’est mise en mouvement et a commencé à suivre le Fokker en se callant sur sa vitesse,  tout comme elle l’avait fait durant l’approche et l’atterrissage du précédent vol. Les pilotes vérifient les équipements de navigation, la radio et constatent que tout est OK.

Par la suite, l’agent de la circulation ( Eusebio Moratilla ) confirmera au pilote : «Quand vous avez roulé du parking à la piste, l'objet est passé au-dessus la tour de contrôle et il s'est arrêté au-dessus de la caserne de la Légion. Il semble avoir anticipé le lancement de Fokker…. » Les pilotes ne pouvaient pas le voir  à ce moment-là, occupés par les procédures de décollage.

L’astronome amateur, médecin quant à lui il déclare : « J'étais sur une zone de l’aéroport. J’ai observé la lumière  avec des jumelles 7 x 50 et j’ai bien vu cette lumière ronde, très lumineuses aux contours bien définis. À ce moment-là, le Fokker d commandant Ciudad  venait de décoller. L'OVNI se déplaçait du sud vers le nord, c'est à dire, dans le même sens que l’avion. J'ai laissé les jumelles à l'officier de service de l'aérodrome et je suis allé à la tour de contrôle qui était en conversation avec le Fokker. »

La tour de contrôle insiste sur la sécurité et souhaite être immédiatement informé si l’objet inconnu compromet le vol. Nous les avons en conséquence tenus informé en permanence de l’évolution de la «  chose ». Lorsque le Fokker est arrivé à son altitude de croisière, environ 5000 mètres ou 15000 pieds, l’objet qui les accompagne commence à vaciller et se calle exactement sur notre altitude. Puis ensuite, l’objet se déplace au-dessus de nous, puis parfois en dessous de nous, se place à nouveau au-dessus de nous tout en se déplaçant à notre vitesse, toutefois dans des manœuvres à vitesse rapide.  Il répète à plusieurs reprises ces déplacements, d’une façon aléatoire, semblant nous examiner sur tous nos côtés.

Paco précise lors d’une interview : « notre vitesse était d'environ 210 nœuds. C’est, environ 420 kilomètres à l’heure. Parfois l’objet montait et descendait, et il a également changé la couleur du blanc à l'orange. Je me souviens que lorsque nous avons commencé la descente à Las Palmas nous l’avons perdu dans les nuages​​. »

Nous ne comprenions pas ce que nous voulait cet engin, nous étions stupéfaits. Aucun avion ou engins connus ne pourrait faire ces manœuvres aussi dangereuses et aussi acrobatiques.

L’avion a  poursuivi son vol et après 1 heure et demie, il arrive, sans dégât, en vue de Las Palmas. Les pilotes commencent la procédure de descente, des nuages stratiformes sont présent près de l’Ile, ils descendent à travers les nuages et ne distinguent plus parfaitement la lumière, observant parfois des étoiles. L’étrange lumière ne pouvait donc plus être observée clairement.

Nous avons atterri sans problème. Lorsque les passagers étaient descendus, quittant l’appareil, nous constatons que la presse est déjà à l’aéroport. On peut supposer qu’elle a été prévenue par téléphone par un membre de la tour de contrôle.

Dans les interviews, on peut apprendre :

Qu’elle était la taille de la lumière, pourriez-vous nous donner plus de détails ?

Paco Andrieux répond : Eh bien, comment pourrais-je mieux le décrire ...C’était une source de lumière comme un phare d'avion qui est sur le terrain, une forte lumière, mais ce n'était pas une lumière projetée. C’était comme une sphère lumineuse.

À quelle distance était l’engin ?

Paco : « C’est très compliqué… elle était à notre droite par moment lorsque nous étions en direction de Gran Canaria, nous avions l’horizon du désert pour point de repère…. Sans villes, sans présence de lumières ou de tout ce qui pourrait nous donner un calcul sur la distance, je ne peux pas donner de réponse précise… ça aurait pu être à 2 ou 3 miles, mais aussi à 50 miles car la «  chose «  peut être gigantesque… »

«  C’est vraiment intéressant, peut-être la plus intéressante observation d’un ovni, surtout venant d’un aviateur expert comme vous. Avez-vous rejeté la possibilité qu’il pouvait s’agir d’une manœuvre militaire ? Vous pouvez parler de la présence d’une base militaire à proximité ? »

Paco Andreu : « Vous pouvez  aisément comprendre que, dans l'année 1968,  des manœuvres militaires dans le désert étaient rares. Les avions militaires connus à l'époque avaient pour bases Gran Canarias et  El Aaiun. C’étaient des avions de transport Junkers, un avion de 1934-35 et il était donc impossible qu'ils soient en mesure de faire de telles manœuvres. Et puis, la seule chose qu'il aurait pu être ...  il n'y avait pas encore d'hélicoptères ... ou oui, il y avait une unité d'hélicoptères à Los Rodeos, mais ils étaient là pour le service d'évacuation et en cas d'urgence seulement. Dans la région du Sahara il y avait des «piston driven T-6” qui pouvaient s’y entrainer, mais ils ne ressemblent pas à ce que nous avons vu. »   

Nous avons pensé au fait que vous auriez pu voir une étoile, qu’en pensez-vous ?

Paco Andreu : « Non, non, jamais. Une étoile nous ne voyons pas ... une étoile que nous voyons au-dessus nous, c’est comme vous le faites depuis le sol. Mais nous en observons parfois dessous de nous. Cette lumière ne pouvait pas être une étoile. Et ce n'était pas une comète. Nous avons vu un nombre infini de comètes en vol et nous savons que leur trajectoire est linéaire. Il s’agissait d’autre chose. Je ne sais pas si c’était habité, sans pilote ou guidé automatiquement à distance. Aucune idée. Il pourrait y avoir beaucoup de discussions à ce sujet. Mais le fait est que ce que nous avons vu est inconnu. Et la vérité c’est que je n'ai jamais oublié, malgré les années qui se sont écoulées. »
Une enquête a été menée par les autorités de l’air, ils ont contactés les témoins et les tours de contrôle de Las Palmas et de Villa Cisneros, mais tout cela a été traité avec une confidentialité absolue, «  top secret ». Les directeurs locaux des services de la navigation aérienne de Las Palmas ou de Villa Cisneros ont été très bien informés de la situation, pourtant, encore à ce jour, le rapport n’a pas encore été rendu public.

Les pilotes, les témoins gardent un souvenir précis de ces évènements. Ils ne savent toujours pas ce qu’ils ont observés, en tout état de cause, à ce jour, personne n’a été en mesure de dire ce qui a été vu. Les pilotes déclarent qu’ils n’ont jamais été  inquiétés par l’objet, qui «  circulait » parfois à grande vitesse lors de certaines manœuvres. Pour le commandant Ciudad, nul doute, c’était « commandé » par une intelligence et il pense que nous ne sommes pas la seule civilisation de notre univers.

Un cas non élucidé, important car il concerne la navigation aérienne, sa sécurité et surtout le fait que de tels objets se défient totalement du contrôle de l’espace aérien qui n’a absolument pas été maitrisé par les services des armées chargés du contrôle de l’espace aérien.


Résumé de Gérard Lebat


Références :

1) Quelques ouvrages de Jacques Gandini, passionné par le Maroc.

 - L'Atlas Marocain, Nouvelles Routes Touristiques de Jacques Gandini (15 mars 2011)
 - Pêche au Maroc atlantique : D'Essaouira au Cap Barbas de Jacques Gandini (7 octobre 2009)

 - Pistes du Maroc : Tome 7, Pistes et nouvelles routes touristiques de l'Anti-Atlas à travers l'histoire de Jacques Gandini et Hoceine Ahalfi (1 février 2013)

Etc….

2) « El Reloj del Fin del Mundo " un ouvrage d’Alfonso Ferrer.

3) Source d’informations complémentaires sur internet :




 
Information complémentaire dans
L'HISTOIRE DES OVNIS AU MAROC que l'on peut consulter sur le site
http://www.les-rencontres-ufologiques.com
en vous rendant sur la page OVNI Maroc ( onglet Villes Ovnis

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