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jeudi 2 octobre 2025

Monument OVNI de Lotenhulle à Aalter (Flandre-Orientale) supprimé

 La Belgique perd son unique monument dédié aux OVNIs après que la famille de l'observateur a demandé son retrait


Le monument dédié à l'observation de soucoupes volantes dans le hameau de Lotenhulle à Aalter (Flandre-Orientale) a été démonté. Cette décision a été prise à la demande de la famille de Marin Vandercruyssen, le parachutiste qui, en 1955, avec d'autres témoins, avait repéré cinq soucoupes volantes en forme de disque au-dessus de l'autoroute E40 et avait ensuite attiré l'attention du public sur l'incident. Sa famille ne souhaite plus être associée à cette observation remarquable.

Par Colin Clapson


C'est le 21 juillet 1955, jour de la fête nationale belge, que le parachutiste Marin Vandercruyssen, alors âgé de 18 ans, aperçut cinq grands disques argentés flottant silencieusement au-dessus de l'autoroute E40, alors encore appelée E5. L'observation eut lieu à Lotenhulle, près d'Aalter. Les disques formaient une formation, trois à l'avant et deux à l'arrière, rappelant le logo du mouvement olympique. Une vingtaine d'automobilistes s'arrêtèrent au milieu de la route et descendirent pour admirer ce spectacle époustouflant.

Ce n'est qu'en 2004 que Marin a raconté son histoire et en a informé le conseil municipal d'Aalter. Les conseillers, initialement sceptiques, ont finalement accepté la version des faits après avoir entendu d'autres témoins. Un monument a été érigé le long d'une route locale. Le texte sur la pierre commémorative mentionnait la date de l'observation, le nombre de témoins présents et le nom de Marin Vandercruyssen. Il comprenait également cinq symboles ovales ainsi qu'une photo du jeune parachutiste.

Restauré cette année

ovni 21 juillet 1955 belgique
Le monument a été rénové en juillet dernier, mais il a maintenant été démonté. Les Vandercruyssen, la famille du parachutiste décédé en 2020, ne souhaitaient plus être associés à cette observation. Ils ont chargé un avocat d'adresser une lettre à la municipalité demandant le démontage urgent du monument. À défaut, ils comptaient intenter une action en dommages et intérêts.

La municipalité n'a pas souhaité fournir plus de détails, mais a confirmé la demande de la famille et son respect. Le monument a été démonté par les services municipaux la semaine dernière. Il s'agissait du seul monument dédié aux soucoupes volantes (objets volants non identifiés) existant en Belgique.



la future loi spataile de l'UE et les OVNI - PAN OU UAP

 La coalition néerlandaise UAP appelle l'UE à inclure les phénomènes anormaux non identifiés dans la nouvelle loi spatiale



L'Union européenne travaille à l'élaboration d'une nouvelle législation spatiale afin de rendre les satellites et le trafic spatial plus sûrs et plus durables. Cependant, la Coalition néerlandaise des PAN souligne l'absence d'un élément clé : la prise en compte des phénomènes anormaux non identifiés (PAN).

Selon la Coalition, les PAN ne sont pas un phénomène marginal, mais un problème de sécurité et de science reconnu. La Coalition souligne : « Les États-Unis, la France, le Brésil, la Russie et la Chine prennent déjà les PAN au sérieux dans leurs politiques et leurs opérations. L’UE ne peut se permettre de l’ignorer. »

L'ESA reconnaît l'importance

L'Agence spatiale européenne (ESA) a également confirmé l'importance d'une approche coordonnée. Depuis 2025, elle dispose d'un mécanisme interne pour centraliser le traitement des questions relatives aux PAN. Bien qu'il n'existe pas encore de programme de recherche dédié, l'ESA n'exclut pas une participation future. Son directeur, Josef Aschbacher, a précédemment demandé à l'ESA d'accorder davantage d'attention aux PAN et d'envisager une collaboration avec la NASA.

Opportunités pour la science et la technologie

Selon la Coalition néerlandaise UAP, les technologies existantes, telles que les systèmes de surveillance des débris spatiaux de l'ESA et la nouvelle station laser Izana-2 A, pourraient également être utilisées pour observer les PAN. Cela permettrait non seulement d'améliorer la sécurité des satellites et des astronautes, mais aussi de générer des données scientifiques précieuses.

La Coalition plaide également en faveur du soutien aux développements innovants, tels que les capteurs intelligents, les technologies laser et l'intelligence artificielle. Cela permettra à l'Europe de jouer un rôle de premier plan mondial dans la lutte contre les PAN.

Propositions politiques à l'UE

Dans sa contribution officielle à l'acte spatial de l'UE, la Coalition UAP appelle les Pays-Bas à :

· Inclure explicitement les PAN dans la loi ;

· Exiger des opérateurs qu’ils signalent les phénomènes non identifiés ;

· Les systèmes de surveillance existants peuvent également être utilisés pour les PAN ;

· Collectez les données de manière centralisée et partagez-les de manière transparente, sans stigmatisation.

Avec ces propositions, la Coalition souhaite contribuer à une Europe plus sûre et plus innovante, dans laquelle science et politique vont de pair.


La Coalition UAP des Pays-Bas soumet ses commentaires sur la loi ERA : la stigmatisation comme obstacle à la science

Le 10 septembre 2025, la Coalition UAP Pays-Bas a soumis ses commentaires à la Commission européenne dans le cadre de l’appel à contributions pour la loi sur l'Espace européen de la recherche (EER). Il s'agit d'une initiative législative européenne majeure qui vise à créer un Espace européen de la recherche résilient, inclusif et bien intégré.

Notre contribution met en lumière un problème souvent négligé : la stigmatisation comme obstacle systémique à la liberté scientifique, à la mobilité et à la collaboration en recherche.

La stigmatisation décourage les chercheurs des domaines émergents ou non conventionnels – comme les phénomènes anormaux non identifiés (PAN) – de solliciter des financements, restreint l'accès aux infrastructures de recherche et limite les possibilités de collaboration internationale. Cela compromet la capacité de l'Europe à soutenir la science de pointe et à relever les défis stratégiques.

Les commentaires comprennent des propositions concrètes adressées à la Commission, notamment :

· Promouvoir une curiosité scientifique ouverte et impartiale ;

· Élaborer des lignes directrices anti-stigmatisation à l’intention des évaluateurs et des organismes de financement ;

· Soutenir la recherche exploratoire dans des domaines controversés ou marginalisés ;

· Encourager les réseaux inclusifs et interdisciplinaires ;

· Assurer un accès équitable aux infrastructures de recherche, quel que soit le domaine de recherche.

Nos commentaires sont soutenus par 24 scientifiques, chercheurs et organisations qui soulignent l’importance d’un paysage de recherche ouvert et équitable en Europe.

Avec ce vote collectif, nous appelons la Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil à reconnaître et à traiter explicitement la stigmatisation dans la loi sur l’espace européen de la recherche. Ce n’est qu’ainsi que l’Europe pourra rester à la pointe de l’innovation et du progrès scientifique.







QUI EST « UAP COALITIE NEDERLAND »

UAP Coalition Netherlands est une organisation indépendante à but non lucratif qui s'engage auprès des professionnels de l'aviation, de l'armée et de la police expérimentés dans la lutte contre les phénomènes anormaux non identifiés. En tant qu'organisation unique, UAP Coalition Netherlands rassemble ces experts et défend leurs intérêts, afin qu'ils forment une voix forte et unie aux Pays-Bas et dans l'Union européenne.

L’organisation se concentre sur l'amélioration des conditions de travail et le renforcement de la position des professionnels dans leurs secteurs respectifs. Nous sommes convaincus qu'un environnement sûr et favorable est essentiel pour signaler et enquêter sur les cas d'UAP.

Depuis le 30 octobre 2023, la Coalition UAP Pays-Bas est reconnue comme fondation ANBI. Cela signifie que notre fondation bénéficie de certains avantages fiscaux et que les donateurs peuvent déduire leurs dons de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés. Cette reconnaissance souligne notre engagement en faveur de la transparence et de l'intérêt public.

Caractéristiques principales de notre fondation :

Organisation indépendante à but non lucratif qui représente les professionnels de l'aviation, de l'armée et de la police.

Une attention particulière portée à la sécurité dans l’environnement de travail.

Reconnaissance en tant que fondation ANBI, qui offre des avantages fiscaux à nos donateurs.

Une équipe d'experts dévoués engagés à améliorer les politiques, les rapports et la recherche sur les UAP.

La Coalition UAP Pays-Bas est plus qu'une simple organisation ; c'est un fondateur qui œuvre avec passion et dévouement pour un avenir sûr pour les professionnels et une meilleure compréhension des phénomènes anormaux non identifiés.

Contactez-nous dès aujourd'hui pour en savoir plus sur notre mission et nos activités : info@uapcoalitienederland.nl

samedi 27 septembre 2025

Les fusées fantômes en 1946 en Suède et dans le Nord de l'Europe

 Les fusées fantômes en 1946 : le point


En 1946, une série d'observations de « fusées fantômes » (suédois : Spökraketer) – des objets volants non identifiés en forme de fusées ou de projectiles – furent signalées, principalement en Suède et en Finlande. Les premiers signalements apparurent le 26 février, et entre mai et décembre, environ 2 000 furent signalés, dont 200 furent confirmés par radar. Nombre de ces observations furent attribuées à des météorites, mais certains objets semblaient se déplacer d'une manière qui excluait l'hypothèse météoritique. On supposa également qu'il s'agissait d'essais de technologie de fusée soviétique, mais ces essais restèrent non plus incertains. De plus, les objets présentaient des caractéristiques incompatibles avec celles des fusées : absence de traînées d'échappement, déplacement trop lent, vol horizontal, manœuvres en formation et silence.

De nombreux signalements firent état de chutes d'objets dans des lacs. L'armée suédoise tenta des recherches, mais seules des traces sur le fond marin, sous forme de cratères ou de végétation détruite par l'impact, furent découvertes. Le 19 juillet 1946, le cas le plus célèbre se produisit : un objet aperçu par des témoins tomba dans le lac Kölmjärv, mais trois semaines de recherches restèrent sans résultat. Le Service de défense nationale suédois confirma que certaines des observations étaient de « véritables objets physiques », mais leur origine ne put être déterminée. Les États-Unis manifestèrent également leur intérêt pour l'affaire. Les généraux Jimmy Doolittle et David Sarnoff se rendirent en Suède pour enquêter sur ces rapports. L'USAFE 14 nota que certains enquêteurs suédois soupçonnaient que les « fusées fantômes », puis les « soucoupes volantes », pourraient être d'origine extraterrestre.

Des observations de « fusées fantômes » furent également signalées en Grèce en 1946, ainsi que dans les pays scandinaves. Les forces britanniques près de Thessalonique signalèrent également des objets similaires. Le Premier ministre grec Konstantinos Tsaldaris confirma que ces objets avaient également été observés au-dessus de la Macédoine début septembre. À la mi-septembre, le phénomène fut également signalé au Portugal, en Belgique et dans le nord de l'Italie. La Grèce a mené sa propre enquête, sous la direction de l'éminent scientifique et physicien Paul Santorini. Santorini, accompagné d'une équipe d'ingénieurs de l'armée, a examiné ces objets, initialement pris pour des missiles soviétiques. Ils ont rapidement déterminé que les objets observés n'étaient pas des missiles. Cependant, avant de pouvoir poursuivre l'examen, l'armée, après consultation de responsables étrangers (probablement du ministère américain de la Défense), a ordonné la cessation de l'enquête. Santorini a ensuite expliqué aux ufologues que la décision de taire l'affaire découlait des inquiétudes des autorités quant à la possibilité de technologies contre lesquelles nous ne disposons d'aucune défense efficace.


fusées fantômes 1946

Dessin d’un objet observé par un témoin 1946 nord Europe.


EN BREF, LE PROBLEME :

Les « fusées fantômes » de 1946 (en anglais ghost rockets) désignent une vague d’observations mystérieuses qui ont eu lieu principalement en Suède et dans d’autres pays d’Europe du Nord (Finlande, Norvège, Danemark) entre mai et décembre 1946. Voici les détails essentiels :

Contexte historique
L’Europe sortait tout juste de la Seconde Guerre mondiale.
Les Allemands avaient développé les V2, premiers véritables missiles balistiques.
L’URSS comme les Alliés tentaient d’en récupérer la technologie.
Beaucoup craignaient que ces observations ne soient liées à des tests secrets de fusées ou à de l’espionnage soviétique.

Les observations
Entre 1 000 et 2 000 signalements ont été enregistrés, la majorité en Suède.

Les objets décrits :
Forme allongée, comme un missile ou un cigare.
Certains semblaient laisser une traînée lumineuse.
Déplacements rapides, parfois silencieux.
Quelques témoins affirmaient avoir vu des objets plonger dans des lacs (d’où des recherches militaires sous-marines, sans résultats).
Contrairement aux soucoupes volantes plus tardives, ces engins étaient souvent décrits comme « matériels », pas seulement lumineux.

Enquêtes officielles
L’armée suédoise a pris le phénomène très au sérieux.
Le Service de Renseignement suédois (FRA) et l’Armée de l’air ont collecté des témoignages et mené des recherches.
Des missions de plongée dans certains lacs (notamment le lac Kölmjärv) n’ont trouvé aucun débris.

Les autorités ont envisagé plusieurs hypothèses :
Missiles soviétiques testés à partir de la zone de Peenemünde reprise par l’URSS.
Phénomènes naturels (météores, bolides).
Surestimations ou illusions dues à la nervosité de l’époque.

Hypothèses et débats
Météores : coïncidence avec les pluies de météores d’été (Perséides). Mais beaucoup de rapports mentionnent des trajectoires horizontales, incompatibles.
Missiles soviétiques : plausible vu l’époque, mais aucun débris ou impact n’a jamais été confirmé.

Ovnis / phénomènes inconnus : certains ufologues voient dans les fusées fantômes une première vague d’observations modernes avant les « soucoupes volantes » de 1947 aux États-Unis.

Importance historique
Première vague d’ovnis « modernes » documentée avant Roswell (1947).
A montré que les gouvernements européens prenaient déjà ces phénomènes au sérieux, par crainte d’une menace technologique étrangère.
Reste non résolue à ce jour : ni météores seuls, ni essais de missiles soviétiques n’expliquent totalement la vague.

Chronologie des « fusées fantômes » (1946)

Mai 1946
  • 9 mai – Finlande : premiers rapports d’objets allongés traversant le ciel à grande vitesse. Les journaux locaux parlent de « fusées mystérieuses ».
  • Mai (mi- mois) – Suède : premières observations au-dessus de Stockholm et Göteborg. Les témoins décrivent un objet fusiforme, silencieux, laissant parfois une traînée lumineuse.

Juin 1946
  • 12 juin – Laponie (nord de la Suède) : observation d’un objet métallique en forme de torpille, volant horizontalement sans bruit.
  • Fin juin – Uppsala (Suède) : plusieurs habitants signalent un engin en forme de cigare traversant lentement le ciel.

Juillet 1946 (le pic des observations)
  • 9 juillet – Finlande : un objet « semblable à une torpille » est vu plongeant dans un lac. L’armée finlandaise enquête, sans retrouver de débris.
  • 14 juillet – Luleå (nord de la Suède) : observations multiples d’objets allongés, certains semblant exploser en silence.
  • 19 juillet – Helsinki (Finlande) : objet argenté vu en plein jour par plusieurs civils et militaires, laissant une traînée blanche.
  • 19–20 juillet – Stockholm (Suède) : série d’observations en soirée ; la presse commence à parler de « fantômes du ciel ».
  • 21 juillet – Estonie (URSS à l’époque) : rapport d’une fusée vue traversant le ciel depuis la côte baltique.
  • 26 juillet – Lac Kölmjärv (nord de la Suède) : un engin cylindrique est vu plonger dans le lac par plusieurs témoins. L’armée suédoise lance une opération de plongée militaire : aucune trace ni débris retrouvés.
  • Juillet (fin) – Danemark & Norvège : les premières observations se déplacent vers la Scandinavie occidentale.

Août 1946
  • 4 août – Oslo (Norvège) : observation par des pilotes civils d’un objet fusiforme brillant, se déplaçant à grande vitesse.
  • 9 août – Trondheim (Norvège) : engin en forme de cigare observé plusieurs minutes, se déplaçant en zigzag.
  • 11 août – Sud de la Suède : vague d’observations simultanées (plus de 100 signalements en une journée).
  • 15 août – Stockholm : deux objets cylindriques traversent la capitale en plein jour. Observés par des centaines de personnes.

Septembre 1946
  • 8 septembre – Finlande (région de Tampere) : observation d’un objet plongeant vers le sol puis disparaissant, sans explosion.
  • 10 septembre – Oulu (Finlande) : engin brillant en forme de torpille, traînée lumineuse observée par des militaires.
  • 19 septembre – Danemark : objet fusiforme à très haute altitude, vu au-dessus de Copenhague.

Octobre–Décembre 1946
  • Les signalements deviennent plus sporadiques, mais persistent jusqu’à l’hiver.
  • Novembre – Norvège : dernières observations notables, souvent interprétées comme des météores.

Bilan
Environ 1 000 à 2 000 rapports officiels collectés en Suède et pays voisins.
Juillet–août 1946 = période de pic, avec jusqu’à plusieurs dizaines de signalements par jour.
Zones les plus touchées : Suède (surtout le nord), Finlande, Norvège, parfois Danemark.




jeudi 25 septembre 2025

L’OBSERVATION DE JEFFREY NUCCETELLI - DECLARATION FAITE AU CONGRES US LE 2 SEPTEMBRE 2025

 L’OBSERVATION DE JEFFREY NUCCETELLI DECRITE LORS DE LA SEANCE AU CONGRES US LE 9 SEPTEMBRE 2025.


Madame la Présidente Luna, membre gradé et membres du groupe de travail, merci de m'avoir donné l'occasion de témoigner aujourd'hui.

Je m'appelle Jeffrey Nuccetelli. Je suis un ancien officier de police militaire comptant seize ans de service actif dans l'armée de l'air américaine.

Je suis ici aujourd'hui parce que le peuple américain a le droit et le devoir de connaître la vérité sur les phénomènes aériens non identifiés.

Photo : Jeffrey Nuccetelli

Cette vérité reste cachée, confidentielle et étouffée par la peur, les représailles, la stigmatisation et la confusion.

Aujourd'hui, nous sommes là pour contribuer à briser ce silence.

Entre 2003 et 2005, cinq incidents impliquant des PAN se sont produits sur la base aérienne de Vandenberg, qui abrite le Projet national de défense antimissile (PNAM), une priorité absolue en matière de sécurité nationale.

À l'époque, nous effectuions des lancements considérés par le Bureau national de reconnaissance comme « les plus importants depuis vingt-cinq ans ».

Ces installations étaient vitales et ont été visitées à plusieurs reprises par des PAN.

Chaque incident a été observé par plusieurs membres du personnel, documenté, enquêté et signalé à la chaîne de commandement.

Nous avons transmis des informations, mais aucune directive n'est parvenue.

J'ai personnellement été témoin de l'un de ces événements et j'ai enquêté sur d'autres.

Six autres militaires, tous témoins directs, ont fourni les informations que je partage aujourd'hui.

Les incursions ont commencé le 14 octobre 2003, lorsque des sous-traitants de Boeing ont signalé un immense carré rouge lumineux flottant silencieusement au-dessus de deux sites de défense antimissile.

Après quelques minutes, il a dérivé vers l'est et a disparu derrière les collines.

Cet événement, désormais connu sous le nom de « carré rouge Vandenberg », a ensuite été évoqué par le représentant Luna lors de la première audience publique sur le sujet.

Les archives officielles de l'armée de l'air le documentant sont désormais détenues par l'AARO et le FBI.

Plus tard dans la nuit, alors que j'étais de service, des agents de sécurité sur un site de lancement critique ont signalé un objet brillant se déplaçant rapidement.

Alors que je répondais, la radio a explosé de panique :

« Il arrive droit sur nous… maintenant, il est juste là !»

Quelques instants plus tard :

« Il a décollé, il est parti ! »

À mon arrivée, cinq témoins, sous le choc, ont décrit un énorme engin rectangulaire, plus grand qu'un terrain de football, qui a plané silencieusement pendant environ 45 secondes avant de filer à une vitesse incroyable.

Environ une semaine plus tard, une autre patrouille a signalé une étrange lumière au-dessus de l'océan, se dirigeant vers la base.

Pensant qu'il s'agissait d'un avion non annoncé, ils ont déclaré l'état d'urgence et lancé une intervention armée.

Photo : « Il s'agissait essentiellement d'un gros objet carré, de la taille d'un terrain de football »

Avant l'arrivée des forces, l'objet est descendu, a plané brièvement ou a atterri, puis a disparu instantanément dans le ciel nocturne.

Le témoin a ensuite été menacé et sommé de garder le silence sur l'incident, ce qui l'a dissuadé de tout nouveau signalement.

Et après cela, le silence est resté jusqu'en 2005, lorsqu'une patrouille a signalé un énorme engin triangulaire, plus grand qu'un C-130, planant à basse altitude au-dessus de la base principale. Il a dérivé silencieusement au-dessus de l'installation avant de disparaître dans la nuit.

Et puis, j'ai fait ma propre rencontre.

J'étais en congé, assis dans mon jardin le soir avec deux amis, et nous avons remarqué ce qui ressemblait d'abord à un satellite, mais dont le rythme cardiaque était différent de tout ce que nous avions vu.

Sous nos yeux, il a commencé à manœuvrer comme un papillon, disparaissant et réapparaissant dans un autre coin du ciel. L'objet a progressivement perdu de l'altitude, puis a disparu, puis est réapparu à 60 mètres au-dessus de ma maison. C'était un énorme orbe lumineux bleu-blanc, mais il semblait solide et n'émettait aucune lumière. Il a disparu à nouveau, puis est réapparu un instant plus tard dans une autre position. L'orbe a ensuite doucement accéléré et nous l'avons observé pendant environ 40 secondes, tandis qu'il s'éloignait dans le ciel nocturne, devenant indiscernable des étoiles.

Ces événements ont profondément changé ma vie et celle de mes amis et collègues.

Il ne s'agissait pas de rumeurs ou d'erreurs d'identification, mais d'incursions non résolues sur l'une des bases les plus importantes de notre nation.

Nous nous trouvons à un tournant de l'histoire. La question n'est plus de savoir si ces événements sont réels, mais si nous avons le courage de les affronter. Un véritable leadership exige une vision : la volonté d'affronter l'inconnu avec transparence et détermination. Je demande donc au Congrès d'aider le peuple à concrétiser cette vision. Trois objectifs sont à l'ordre du jour :

1. Financer la recherche indépendante et traiter l'étude des PAN avec le même sérieux que tout autre domaine scientifique.

2. Mettre fin au secret et à la surclassification. La transparence est le fondement de la vérité ; sans elle, les témoins comme moi sont écartés et la vérité reste cachée.

3. Protéger les témoins. Nombre d'entre eux gardent le silence par peur, pour leur carrière, leur réputation, voire leur sécurité. Protégez-les et vous encouragerez d'autres à se manifester.

Ces phénomènes remettent en question nos hypothèses les plus profondes sur la réalité, la conscience et notre place dans l'univers.

Les explorer pourrait ouvrir la voie à des avancées transformatrices dans les domaines de la technologie, de la biologie et de la compréhension humaine.

Que ce soit le moment où l'Amérique choisisse le courage plutôt que la peur, la transparence plutôt que le secret, et le progrès plutôt que la stagnation.

Montrons au monde que notre nation est un leader non seulement par sa force, mais aussi par sa quête intrépide de la vérité.



Document de United States House Committee on Oversight and Reform




mercredi 17 septembre 2025

Quand un missile Hellfire rencontre un OVNI : un incident inexpliqué

Quand un missile Hellfire rencontre un OVNI : un incident inexpliqué

 

missile hillfire tiré sur ovni uap


bob barrow
Par Bob Barrow

Les Chroniques des OVNI – The UFO Chronicles

9-12-2025


SOURCE – TRADUCTION ET INFORMATIONS COMPLEMETAIRES : https://www.theufochronicles.com/2025/09/when-hellfire-missile-meets-ufo.html

L'événement le plus marquant de la semaine a eu lieu lors de la dernière audition du Congrès sur les OVNIs à Washington. Les participants ont visionné une vidéo militaire prise au large des côtes du Yémen l'année dernière, montrant un missile Hellfire attaquant un PAN/OVNI, le missile ayant explosé semblant simplement rebondir sur l'objet.

Tout d'abord, je ne suis pas certain de l'opportunité de tirer sur un objet inconnu, mais peut-être y avait-il plus de choses que ce que nous savons.

Deuxièmement, si cette vidéo ne parvient pas à prouver le bien-fondé de tous ces incidents rapportés au moins depuis la Seconde Guerre mondiale et qui sont généralement mis en doute par les sceptiques, d'incidents où des pilotes militaires ont pratiquement juré sur leur vie qu'ils SAVAIT qu'ils avaient tiré et étaient entrés en contact avec des choses dans le ciel, sans aucun effet apparent ni dommage (à l'exception des cas où les pilotes eux-mêmes auraient été affectés par des sources de chaleur intense après avoir touché de tels objets), je ne sais pas ce qui le fera.

Une observation attentive de la vidéo principale de cette semaine n'est pas nécessaire pour noter également que lorsque le missile a apparemment atteint sa cible, certains objets plus petits semblent s'être séparés de l'OVNI - qui, non affecté, a immédiatement suivi l'objet principal alors qu'il s'élevait.

Au début des années 60, je me souviens avec tendresse de mes dossiers remplis de lettres de représentants du gouvernement et de diverses autorités niant pratiquement l'existence même des ovnis. Au moins, cette époque connaîtra peut-être une fin bien méritée. Nous l'espérons.

Alors, que se passait-il exactement dans cette vidéo militaire ? La science établie (ou délirante) a-t-elle une piste ? Alors que nous sommes tous contraints de nous soumettre à l'intelligence artificielle et que ses progrès sont susceptibles de présenter des risques pour l'homme encore insoupçonnés, l'IA saura-t-elle tirer pleinement parti du bourbier souvent absurde des ovnis ?

La vidéo
Un missile hillfire tiré sur ovni uap
Document que vous pouvez regarder sur FACEBOOK :

Je ne sais pas ce qui se passe, mais j'ai eu une ou deux réflexions, en supposant qu'il s'agisse d'une vraie vidéo d'un véritable inconnu. Par exemple, l'OVNI avait-il la capacité de « lire » tout ce qui concernait le missile avant même qu'il ne frappe ? L'objet avait-il la capacité de tout savoir sur le missile au moment même de l'impact, lui permettant une réaction en une fraction de seconde ? Un sens prémonitoire ? Savait-il ce que pensait le pilote du drone ? Nous connaissons déjà des cas où des OVNI semblent avoir capté et/ou compris en temps réel les instruments de bord conventionnels d'un avion bien avant toute manœuvre d'évitement ou de confrontation initiée par des pilotes humains.

Des miroirs. Je me suis demandé. Un miroir reflète une image. L'OVNI possède-t-il un miroir technologique, réfléchissant extérieurement ou intérieurement ce qu'il rencontre à la vitesse de la lumière, dupliquant ensuite ce qu'il connaît afin de réagir rapidement et en conséquence ? Je suppose que cela nécessiterait une couche protectrice externe de plasma, d'électricité ou autre sur l'OVNI, mais comme la plupart des miroirs brisés par un choc violent, il resterait des structures de soutien derrière eux.

Un OVNI pourrait-il imiter précisément tout ce qu'il rencontre dans le ciel pour protéger son environnement ? Si des atomes, des molécules et des substances dont nous ignorons peut-être l'existence peuvent être manipulés de manière à détecter instantanément la force, la masse et les effets précis d'un missile guidé, cette mystérieuse énigme venue du ciel peut-elle invoquer une force similaire pour annuler ses propriétés destructrices ? Une image miroir de ce qui existe, provoquant la collision dudit missile avec un double, un clone si l'on veut, de lui-même dans un continuum espace-temps profondément modifié, causant des dommages principalement au missile lancé ?

Dans le domaine de l'impossible, est-il possible que la structure même d'un OVNI soit si différente de celle de notre propre avion que la rencontre entre le missile et l'objet n'ait que peu ou pas de points communs ? Les OVNI sont-ils comme des bonbons M&M's, protégés par une coque dure et imperméable qui maintient leur contenu parfaitement inconscient des forces extérieures ? Qu'est-ce qui maintient ces étranges objets à l'abri, quoi qu'on leur lance ? Peuvent-ils être ici et absents en même temps ?

Quoi qu'il en soit, ce serait quelque chose sur lequel les physiciens devraient réfléchir, en plus des historiens qui réfléchissent peut-être à des théories troublantes sur la question de savoir si les objets brillants et brillants du phénomène OVNI expliquent l'origine des religions préférées sur Terre.

Méfiez-vous des théories d'un vieux cinglé, mais continuons à diffuser des vidéos et des films militaires ! Pour l'instant, la science a été déconcertée par les OVNI/PAN, et certains de ses principes les plus chers semblent avoir été bouleversés. Sommes-nous prêts pour plus, ou le phénomène OVNI restera-t-il le chat du Cheshire souriant des cieux ?




David Grusch payé par le membre du Congrès Eric Burlison !

David Grusch payé par le membre du Congrès Eric Burlison !

Par Toledo
Le 11 septembre 2025


Source et informations complémentaires
: https://www.uap-blog.com/david-grusch-paye-par-le-membre-du-congres-eric-burlison/



Et c’est une information publique !!!

Qui a trouvé cela ? John Greenewald @blackvaultcom

Si quelqu’un s’intéresse à ce que le « lanceur d’alerte sur les OVNI » David Grusch reçoit du membre du Congrès Eric Burlison, c’est une information publique.

Du 01/04/2025 au 30/06/2025, il a été payé 10 500 $.

Il a également été remboursé de divers frais de voyage, tous en avril.

Ceci est tiré du relevé des dépenses de la Chambre, le plus récent publié par la Chambre. Un autre sera déposé probablement fin novembre. Puisqu’il a été vu derrière Burlison lors de l’audience d’hier, il est clairement toujours rémunéré.

Il semblerait que cela soit pour un jour de travail par semaine, ce n’est pas encore très clair sur quelle durée.

John Greenewald n’insinue rien, il se pose juste des questions, mais reçoit beaucoup de haines sur X. Évidemment…

mardi 16 septembre 2025

Les États-Unis tentent d'abattre un mystérieux UAP ou OVNI

Les États-Unis tentent d'abattre un mystérieux PAN. Vidéo d'un lanceur d'alerte et informations disponibles.


Article d' Eric Lagatta, USA TODAY NETWORK

Soure MSN – ET USA TODAY NETWORK



Une vidéo inédite diffusée lors d'une audience du Congrès prétend montrer un drone militaire américain tentant – et échouant – d'abattre un mystérieux objet ressemblant à un « orbe ».

Lien et vidéo
VIDEO TIR DE MISSILE SUR UN OVNI - UAP


Fourni par un lanceur d'alerte à un membre de la Chambre des représentants des États-Unis, la vidéo a sans doute été le point culminant d’une longue audience le 9 septembre au Capitole autour des OVNI, que le gouvernement appelle désormais phénomènes anormaux non identifiés, ou PAN.

Cette audience était la troisième en autant d'années au Congrès depuis qu’un témoignage houleux en juillet 2023 a ravivé la fascination du public pour les ovnis, sans parler de la possibilité que des extraterrestres les pilotent. Au cours de ces trois audiences, plusieurs témoins, dont des journalistes et des militaires de haut rang, ont témoigné sous serment au sujet de programmes militaires obscurs visant à récupérer et à étudier non seulement des vaisseaux extraterrestres interstellaires, mais aussi les pilotes extraterrestres eux-mêmes.

La dernière incursion du Congrès dans le sujet des UAP intervient dans un contexte d'appels accrus à la transparence, car une législation en cours d'élaboration obligerait le gouvernement fédéral à divulguer davantage d'informations sur ce qu'il a découvert.

Voici ce qu'il faut savoir sur l'UAP en question, ainsi que sur la tentative apparente de l'armée de le détruire avec un missile Hellfire.

Une vidéo montre un missile américain tiré sur un UAP.

La vidéo virale fournie par un lanceur d'alerte anonyme au représentant Eric Burlison, républicain du Missouri, semble montrer un drone militaire tentant d'abattre un objet non identifié.

Burlison a présenté la vidéo publiquement pour la première fois lors de la dernière audience du Congrès sur les UAP, qui a eu lieu le 9 septembre. La vidéo montrée lors de l'audience de la Chambre, prise le 30 octobre 2024, au large des côtes du Yémen, montre un objet inconnu que Burlison a qualifié « d'orbe » suivi par un drone MQ-9, également connu sous le nom de Reaper, a-t-il déclaré.

Dans la vidéo, un deuxième drone MQ-9, hors champ, tire un missile Hellfire qui pénètre par la gauche pour toucher l'objet, a déclaré Burlison lors de l'audience. Bien que le mystérieux engin semble endommagé par la séparation de petits débris, il est capable de poursuivre sa trajectoire initiale après l'impact direct.

« Le feu vert a été donné pour engager le combat, mais le missile semble inefficace contre la cible », a déclaré Burlison dans un message publié sur le réseau social X après l'audience. Il a ajouté qu'un examen indépendant de la vidéo était en cours.

Que fait un missile Hellfire ?

Le missile Hellfire est un missile américain initialement développé pour une utilisation antiblindé, puis pour des frappes de précision par drone contre d'autres cibles. Il peut être utilisé à la fois comme missile air-air et air-sol, permettant des frappes de précision contre des chars, des bunkers, des hélicoptères et d'autres cibles, selon Military.com.

« Le missile Hellfire est capable de vaincre n'importe quel char connu dans le monde aujourd'hui », affirme Military.com sur son site Web.

Des témoins présents à l'audience, parmi lesquels trois vétérans militaires, ont déclaré au Congrès qu'aucune technologie humaine connue n'est censée être capable de survivre à un impact direct d'un missile Hellfire.

Mais comme l'a observé le journaliste George Knapp lors de l'audience, le missile semble avoir « rebondi directement sur » l'objet en question, « et il a continué ».

Le Congrès entend davantage de témoignages sur les ovnis

La vidéo a peut-être été la plus grande révélation lors de la dernière audience dans les couloirs du Congrès sur les UAP, et sur la question de savoir si l'armée américaine et la communauté du renseignement en savent plus qu'ils ne le laissent entendre.

La représentante Anna Paulina Luna, républicaine de Floride, qui préside le groupe de travail qui a organisé l'audition, a déclaré dans un communiqué préalable que « les Américains méritent une transparence maximale de la part du gouvernement fédéral sur les observations. » Le groupe de travail de Luna sur la déclassification des secrets fédéraux a été créé en février 2025 et constitue une sous-commission de surveillance de la Chambre distincte de celle qui a tenu sa dernière audition sur les ovnis en novembre.

Les quatre témoins qui ont témoigné ont parlé de leurs propres expériences de première main en voyant ce qu'ils croyaient être des UAP, ainsi que de leur connaissance de ce que le gouvernement fédéral pourrait cacher illégalement aux législateurs à propos de ce phénomène.

L'audience a notamment porté sur ce que le Pentagone a – et n'a peut-être pas – divulgué à propos des UAP et du Bureau de résolution des anomalies dans tous les domaines, relativement nouveau, du ministère de la Défense, chargé d'enquêter sur les observations.

L'audience, la troisième du Congrès sur les UAP en autant d’années, fait suite à la dernière série de témoignages du 14 novembre, au cours de laquelle une autre série de témoins a témoigné sur des objets inexpliqués violant l'espace aérien américain et des programmes secrets visant à récupérer et à étudier des vaisseaux spatiaux extraterrestres abattus.

Le Pentagone a toujours affirmé qu’il n’avait trouvé aucune preuve que les UAP observés et étudiés soient de nature extraterrestre.

Eric Lagatta est le journaliste Space Connect du réseau USA TODAY. Vous pouvez le contacter à l'adresse elagatta@gannett.com .



Cet article a été initialement publié sur USA TODAY : Les États-Unis tentent d'abattre un mystérieux PAN. Vidéo d'un lanceur d'alerte et ce que nous savons.
- MSN -

lundi 15 septembre 2025

ETUDES GENERALE DES ACTIONS GOUVERNEMENTALES SUR LE DOSSIER DES OVNI - PAN

 Chronologie historique des approches gouvernementales en matière de recherche sur les OVNI/PAN - Etude générales des actions des gouvernements relatives au dossier ovni - uap



Les gouvernements ont traité les objets volants non identifiés (OVNI) – plus communément appelés phénomènes anormaux non identifiés (PAN) – comme des questions de sécurité nationale, de sécurité aérienne et de curiosité scientifique. Au cours des huit dernières décennies, les efforts officiels ont varié, allant de programmes militaires centralisés à des bureaux de sécurité de l'aviation civile et à des études universitaires financées par des institutions de défense. Le tableau et le récit ci-dessous synthétisent ces initiatives par année et par pays, en mettant en évidence les domaines dans lesquels des enquêtes officielles ont eu lieu et ceux où des documents déclassifiés sont aujourd'hui accessibles. Chronologie en bref

Année(s) - Pays - Événement

1948 Début du projet SIGN aux États-Unis

1949 Remplacement du projet GRUDGE aux États-Unis

1952-1969 Étude sur les ovnis par le projet BLUE BOOK aux États-Unis

1953 Examen du comité Robertson de la CIA aux États-Unis

1966-1968 Étude du « Comité Condon » de l'Université du Colorado aux États-Unis

1997-2000 Étude interne du ministère de la Défense du Royaume-Uni sur le projet Condign

2000-2009 Fonctionnement du bureau OVNI du ministère de la Défense du Royaume-Uni jusqu'à sa fermeture

1977- A ce jour - Programme d'étude des ovnis GEPAN/SEPRA/GEIPAN en France

1950-1954 Projet Magnet et groupe Second Storey au Canada

1997- A ce jour - Création du CEFAA/SEFAA au Chili pour la sécurité aérienne

2011- A ce jour - Création du CEFAe en Argentine ; devient le CIAE en 2019

2020– A ce jour - : Le ministère de la Défense japonais publie des ordonnances permanentes de signalement des PANs

2001, 2013– A ce jour - : Bureau de recherche ufologique OIFAA/DIFAA du Pérou actif

1991–1997 : L’armée de l’air espagnole déclassifie des dossiers ufologiques

2010 : Les forces de défense néo-zélandaises publient des dossiers ufologiques déclassifiés

1940–1990 : Archives ufologiques de la RAAF australienne

1970–1980 : Programmes de recherche Setka AN et Setka MO de l’Union soviétique

1977–1978 : Décisions 32/424 et 33/426 de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la recherche ufologique

2017– A ce jour - : États-Unis

2024 : Publication du rapport historique AARO Vol.1 des États-Unis



États-Unis : Des premiers programmes de l’armée de l’air à un cadre gouvernemental moderne

OVNI ET UAP Info

Les États-Unis possèdent la plus longue documentation continue. L'Armée de l'air a inauguré des études formelles avec le Projet SIGN (1948), suivi du Projet GRUDGE (1949) et du Projet BLUE BOOK (1952-1969), plus vaste. Ces programmes étaient axés sur l'identification, l'évaluation des menaces et les protocoles de signalement public. Si la grande majorité des cas étaient considérés comme des phénomènes naturels, des aéronefs ou des données insuffisantes, les dossiers ont constitué une archive durable et un processus standardisé de collecte et d'analyse pour les bases et les commandements.

Bibliothèques

Parallèlement, des études scientifiques indépendantes ont façonné les politiques. Le Comité Robertson de la CIA, convoqué en 1953, a recommandé des méthodes standardisées et une sensibilisation du public afin de réduire les interprétations erronées d'événements aérospatiaux inconnus. Plus tard, le « Comité Condon » de l'Université du Colorado (1966-1968) a publié une étude de la taille d'un livre qui a influencé la décision de l'Armée de l'air de fermer le Projet Blue Book. L'après-guerre froide a donné lieu à d'importantes publications grâce à la loi sur la liberté d'information, notamment des fonds du FBI et de la CIA qui ont contextualisé la manière dont plusieurs agences ont traité les enquêtes publiques, les canulars et les incidents aériens. À partir de 2017, le Congrès a redéfini les OVNI comme des PAN et a mis en place un processus formel et interinstitutionnel pour collecter et analyser les rapports des aviateurs et des capteurs militaires. Le Bureau du Directeur du Renseignement National a publié une évaluation préliminaire en 2021, suivie de mises à jour. Le ministère de la Défense a créé le Bureau de Résolution des Anomalies dans tous les domaines (AARO) afin de synchroniser la réception, l'analyse et la notification entre les services et les commandements de combat. En 2024, l'AARO a publié un rapport historique qui passait en revue des décennies d'activité du programme et réitérait la nécessité de données de meilleure qualité, de canaux de notification standardisés et d'une caractérisation rigoureuse des capteurs.

Royaume-Uni : Traitement centralisé et déclassification structurée

Le ministère de la Défense britannique a mis en place un « bureau OVNI » de longue date, coordonnant les rapports publics, les enquêtes sur la défense aérienne et les missions ponctuelles confiées aux services techniques. Un projet d'analyse interne, le Projet Condign (1997-2000), a évalué les tendances des observations et mis l'accent sur les explications naturelles et anthropiques, notamment les facteurs atmosphériques et liés aux capteurs. Entre 2008 et 2013, le ministère de la Défense a transféré et publié de nombreux dossiers aux Archives nationales, fournissant aux chercheurs la correspondance, les procédures administratives et les notes de politique générale. Le bureau a fermé ses portes en 2009, et le gouvernement a officialisé une politique interdisant toute autre étude dédiée au-delà des responsabilités courantes de défense aérienne.

France : Un modèle spatial civil avec des dossiers de cas publics

La France a adopté une approche singulière en intégrant l'étude des PANs au sein de son agence spatiale nationale. Le CNES a créé le GEPAN en 1977, puis réorganisé en SEPRA, puis en GEIPAN en 2005. Ce bureau met l'accent sur la sécurité aérienne et la documentation scientifique. Il publie notamment des dossiers de cas anonymisés, des justifications de classification et des conseils aux témoins et aux pilotes. Ce modèle spatial civil traite le signalement des PANs comme une forme d'enquête sur les événements, à l'instar d'autres anomalies et incidents aérospatiaux.

Encourage la collaboration avec les partenaires des secteurs de la circulation aérienne, de la météorologie et du milieu universitaire.

Canada : Enquête et coordination interministérielle au début de l’après-guerre

Le projet canadien Magnet (1950-1954), dirigé par un ingénieur radio principal de Transports Canada, visait à déterminer si le géomagnétisme pouvait être lié aux phénomènes signalés, tout en cataloguant les observations à travers le pays. Parallèlement, un comité interministériel, connu sous le nom de « Second Storey », se réunissait pour coordonner les politiques et examiner les dossiers. Bien que le gouvernement n’ait pas conservé de bureau permanent par la suite, Bibliothèque et Archives Canada conserve les principaux documents et la correspondance Magnet, qui offrent un aperçu de la réflexion du début de la guerre froide sur les rapports d’aviation inhabituels et les hypothèses électromagnétiques.

2024 - Mise en place d'un organisme officiel qui sera chargé de l'étude du phénomène et des observations. 

Chili : Accent sur la sécurité aérienne au sein de l’aviation civile

Le Chili a créé le CEFAA en 1997 sous l’égide de la Direction générale de l’aéronautique civile (DGAC). Son successeur moderne, le SEFAA, continue de servir de centre d’échange axé sur la sécurité pour les rapports de pilotes, les incidents radar et les soumissions du public. Le bureau met l'accent sur la gestion des risques, la documentation standardisée et la consultation d'experts issus de la météorologie, de l'astronomie et de l'aéronautique, reflétant une préférence institutionnelle pour l'évaluation multidisciplinaire liée aux opérations aériennes.

Argentine : Du CEFAe au CIAE

L'Argentine a créé la Comisión de Estudio de Fenómenos Aeroespaciales (CEFAe) en 2011 au sein de l'armée de l'air. En 2019, les responsabilités ont été transférées au Centro de Identificación Aeroespacial (CIAE), élargissant ainsi son champ d'action à un ensemble plus large de tâches d'identification aérospatiale. Ce changement organisationnel reflète le passage d'un mandat spécifique aux ovnis à une fonction d'identification opérationnelle plus générale, qui continue de recevoir et d'évaluer les observations inhabituelles.

Japon : Consignes permanentes pour la documentation

En 2020, le ministère japonais de la Défense a publié des consignes permanentes ordonnant aux unités des Forces d'autodéfense d'enregistrer, d'analyser et de signaler les rencontres avec des objets non identifiés susceptibles de compromettre la sécurité nationale ou la sécurité aérienne. Ces directives mettent l'accent sur la documentation et la coordination interne plutôt que sur la création d'un institut de recherche dédié. Il harmonise les rapports avec les partenaires alliés et les autorités aéronautiques et fournit une base de référence pour les politiques futures en cas d'apparition de schémas d'incidents persistants.

Pérou : Des bureaux intermittents ancrés dans la participation du public

L'armée de l'air péruvienne a lancé un bureau en 2001, relancé en 2013 en tant que service public dédié aux phénomènes aériens anormaux. Ses activités comprennent la réception des rapports, la facilitation des analyses d'experts et la publication de communiqués sur les cas notables. Le caractère intermittent du bureau reflète la tendance régionale plus large : l'intérêt du public fluctue et la marge de manœuvre institutionnelle est périodiquement réaffectée. Cependant, les préoccupations en matière de sécurité aérienne maintiennent un niveau minimal d'infrastructure de signalement.

Espagne : Déclassification systématique des dossiers historiques

Le ministère espagnol de la Défense a supervisé la déclassification des dossiers de l'armée de l'air des années 1960 aux années 1990 et les a rendus publics par les canaux officiels dans les années 1990. Ces dossiers comprennent généralement des déclarations de témoins, des journaux de vol et radar, des données météorologiques et des notes de classement interne. Le modèle de publication – une publication centralisée des cas historiques plutôt qu'une unité d'enquête permanente – s'est avéré précieux pour les historiens et les analystes de l'aviation qui étudient les typologies d'incidents et les schémas d'identification erronée.

Nouvelle-Zélande : Publication nationale en vertu de la loi sur l'information officielle

En 2010, les forces de défense néo-zélandaises ont publié des dossiers expurgés couvrant la période 1952-2009, suite à des demandes formulées en vertu de la loi sur l'information officielle. Ces documents regroupaient des rapports de militaires, de pilotes civils et du public, ainsi que des notes internes. Cette publication a complété les fonds d'archives australiens et a permis de compléter les dossiers de l'hémisphère sud, qui reflétaient les schémas observés en Europe et en Amérique du Nord.

Australie : Fonds d'archives et posture contemporaine de « business as usual »

La Royal Australian Air Force australienne a accumulé des dossiers couvrant la période 1940-1990, dont une grande partie se trouve aux Archives nationales. Ces dernières années, le ministère de la Défense a déclaré ne pas maintenir de programme PAN de type américain ni de protocoles dédiés au-delà des procédures standard de sécurité aérienne et de défense aérienne. Cette position considère les PAN comme un aspect de la surveillance opérationnelle de routine plutôt que comme un domaine de recherche distinct nécessitant un bureau dédié.

Union soviétique/Russie : Cellules scientifiques et de défense coordonnées

À la fin des années 1970 et dans les années 1980, l'Union soviétique aurait mené des efforts de recherche coordonnés – communément appelés Setka AN (Académie des sciences) et Setka MO (Ministère de la défense) – pour collecter et analyser des observations inhabituelles pertinentes pour la défense. Bien que les archives conservées soient plus fragmentées que les archives occidentales, les rétrospectives publiées indiquent un système intégrant instituts scientifiques et unités militaires pour trier les rapports, enquêter sur les événements sur les champs d'essai et cataloguer les incidents naturels ou techniques. Sources de perception erronée.

Nations Unies : Encouragement non contraignant plutôt que gestion

En 1977 et 1978, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté des décisions invitant les États membres à partager avec le Secrétaire général leurs recherches sur la vie extraterrestre et les observations anormales. Ces décisions n’ont pas donné naissance à une agence ni à un programme permanent. Elles servent principalement de marqueurs historiques de l’intérêt international et constituent les premiers appels à une coordination volontaire.

Thèmes transversaux dans les approches officielles

La sécurité nationale et la sûreté aérienne comme principaux moteurs. Dans tous les pays, la justification dominante a été la réduction des risques : s’assurer que les observations non identifiées ne constituent ni des plateformes adverses ni des dangers pour l’aviation militaire et civile. Ceci explique la prévalence des sponsors de la défense ou de l’aviation civile et le recours aux données radar, aux débriefings des pilotes et aux enregistrements du trafic aérien.

Normalisation et rigueur des données. Là où des bureaux ont perduré, comme le GEIPAN en France et le SEFAA au Chili, la rigueur des processus est essentielle. Ces organisations publient des procédures d'admission, appliquent des taxonomies structurées pour le traitement des dossiers et consultent des spécialistes en météorologie, astronomie et ingénierie aérospatiale. Aux États-Unis, le mandat moderne de l'AARO met également l'accent sur l'admission commune, les normes de métadonnées et la caractérisation des capteurs.

Transparence grâce à la publication d'archives. Un deuxième thème majeur est la transparence rétrospective. Le Royaume-Uni, l'Espagne, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, le Canada et les États-Unis ont tous élargi l'accès public aux dossiers historiques. Ces publications permettent des analyses indépendantes, révèlent comment les gouvernements triaient les rapports publics et documentent les limites des capteurs et des procédures de l'époque de la Guerre froide.

De « OVNI » à « PAN ». Le changement de terminologie est plus qu'esthétique. « PAN » vise à réduire la stigmatisation des pilotes et des contrôleurs, à couvrir un ensemble plus large d'anomalies transmises par les capteurs (y compris les domaines spatial et maritime) et à concentrer l'analyse sur des questions de sécurité et de renseignement exploitables. L'acronyme moderne harmonise également les rapports entre les forces armées alliées et les organismes d'aviation civile.

Méthodologies utilisées par les programmes officiels

Admission et tri des dossiers. La plupart des programmes acheminent les rapports par l'intermédiaire de bureaux centralisés ou de bureaux de sécurité. Les formulaires de réception enregistrent l'heure, le lieu, les rôles des observateurs, les plans de vol, la météo et les informations des capteurs. Nombre d'entre eux sollicitent également la corroboration des radars ou d'autres instruments afin de prioriser les cas pour un examen plus approfondi.

Corrélation avec les données environnementales et de trafic. Les analystes croisent les rapports avec les événements astronomiques, les passages de satellites, les rentrées dans l'atmosphère, les phénomènes atmosphériques et les activités d'entraînement connues. Le cas échéant, ils intègrent les traces radar, les enregistrements ADS B et les signatures électro-optiques.

Classification et traitement. Les programmes classent généralement les résultats par catégories : identifiés (naturels ou d'origine humaine), informations insuffisantes et inexpliqués. La proportion de cas inexpliqués est sensible à la qualité des rapports ; l'amélioration des données des capteurs et des outils d'investigation tend à réduire cette proportion au fil du temps.

Publication et retour d'information. Les organismes d'information civile tels que le GEIPAN publient des résumés de cas et des supports pédagogiques destinés aux témoins, aux pilotes et au public. Les programmes d'information de la défense publient moins fréquemment, mais peuvent publier des compilations historiques ou des aperçus statistiques, comme le montrent les rapports de l'ODNI et de l'AARO américains. Ce que les documents déclassifiés offrent – ​​et ce qu'ils n'offrent pas

Les dossiers déclassifiés fournissent des informations primaires précieuses : déclarations de témoins originales, journaux de bord, cartes météorologiques et notes d'enquête. Ils révèlent également le raisonnement institutionnel : pourquoi certaines affaires ont été prioritaires, comment les seuils de qualité ont été fixés et où les capacités d'enquête étaient limitées. Parallèlement, les publications d'archives ne visent pas à prouver ou à infirmer des hypothèses extraordinaires ; elles documentent la manière dont les gouvernements ont géré les rapports avec les outils et les missions dont ils disposaient. Les lacunes de couverture, les suppressions pour des raisons de confidentialité ou de sécurité nationale, et la qualité inégale des données sont fréquentes. Pour les chercheurs, l'utilisation la plus productive de ces dossiers est comparative : tester comment différents environnements, combinaisons de capteurs et doctrines opérationnelles façonnent les tendances des anomalies signalées.

Le paysage contemporain et les trajectoires probables

Le cadre interinstitutionnel américain moderne, associé à l'intérêt des alliés pour des rapports standardisés, suggère une approche plus intégrée pour l'avenir. Les domaines prioritaires comprennent :
  •  Intégration de la sécurité aérienne. L'acheminement des signalements de PAN via les systèmes de sécurité existants favorise une résolution rapide des conflits avec le trafic aérien, une collecte de données plus complète et une atténuation plus rapide des risques lorsque des objets présentent des risques de collision ou interfèrent avec les opérations.
  • Analyse forensique des capteurs. De meilleures données d'étalonnage, des métadonnées de capteurs et la fusion inter-domaines (aérien, spatial, maritime) améliorent la distinction entre les sources banales et les signatures véritablement anormales. Cela permet de réduire le bruit tout en concentrant l'attention sur les cas à conséquences graves. 
  • Archives ouvertes et facilité d'utilisation des données. La numérisation continue et la structuration des métadonnées permettront de créer des données historiques.
    Les fichiers OVNI/PAN sont plus faciles à analyser à grande échelle. Cela permet des études statistiques plus rigoureuses et une réplication indépendante.
  • Coordination internationale. Si des programmes officiels des Nations Unies sont peu probables, une harmonisation volontaire entre les agences de défense et d'aviation civile est envisageable. Le partage de taxonomies, de codes d'incident et d'alertes de sécurité pourrait apporter des avantages pratiques sans créer de nouvelles bureaucraties internationales.
  • Analyse forensique des capteurs. De meilleures données d'étalonnage, des métadonnées de capteurs et la fusion inter-domaines (aérien, spatial, maritime) améliorent la distinction entre les sources banales et les signatures véritablement anormales. Cela permet de réduire le bruit tout en concentrant l'attention sur les cas à conséquences graves.
  • Archives ouvertes et facilité d'utilisation des données. La numérisation continue et la structuration des métadonnées permettront de créer des données historiques.
  • Les fichiers OVNI/PAN sont plus faciles à analyser à grande échelle. Cela permet des études statistiques plus rigoureuses et une réplication indépendante.
  • Coordination internationale. Si des programmes officiels des Nations Unies sont peu probables, une harmonisation volontaire entre les agences de défense et d'aviation civile est envisageable. Le partage de taxonomies, de codes d'incident et d'alertes de sécurité pourrait apporter des avantages pratiques sans créer de nouvelles bureaucraties internationales.
Résumé

Les enquêtes officielles sur les OVNI/PAN suivent une logique claire : protéger la sécurité nationale et aérienne, sécuriser les opérations aériennes et recueillir suffisamment d'informations sur les signalements anormaux pour y accorder une attention proportionnelle. Les approches varient : programmes militaires aux États-Unis et en Union soviétique, gestion de l'espace civil en France, bureaux de sécurité aérienne au Chili, diffusion d'archives en Europe et en Océanie, mais le centre de gravité reste le même : reporting rigoureux, recoupement avec les données environnementales et de trafic, et transparence progressive grâce à la déclassification.