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samedi 1 novembre 2025

ROSS COULTHART COMMUNIQUE : LE DoD PARLE UAP ET DRONE

ROSS COULTHART COMMUNIQUE : LE DoD PARLE UAP ET DRONE

J'ai obtenu un document du FBI annonçant un projet visant à contrer la menace que représentent les systèmes sans pilote (UxS) pour la sécurité nationale. Ce document mentionne explicitement les phénomènes anormaux non identifiés (PAN) comme un type d'UxS. C'est très important car cela signifie que le FBI établit désormais une distinction officielle et claire entre les drones et les PAN.

Le ministère de la Défense (@DeptofWar) demande à tous ses sites d'infrastructures critiques et installations de signaler au FBI toute incursion d'agents non-résidents (UxS). Il reconnaît que ces incursions peuvent viser à perturber les opérations ou à évaluer les capacités et politiques de réponse des États-Unis. Il souligne expressément qu'il s'agit d'une menace pour les installations, le personnel et les technologies du ministère de la Défense.

Un deuxième document de 49 pages, intitulé « Guide de réponse aux drones », annonce que CHAQUE bureau de terrain du FBI disposera désormais d'un coordinateur dédié à la lutte contre les drones. Les deux documents sont téléchargeables ici :



drone et uap ministère défense us

Ministère de la défense USA - drones et uap




LE POINT SUR CETTE NOUVELLE REGLEMENTATION AUX USA

Les incursions de systèmes sans pilote sur les sites du département de la Défense (DoD) et des infrastructures critiques de défense (DCI) sont en augmentation ce qui constituent des menaces susceptibles de perturber les opérations ou de mettre à l'épreuve les capacités de réponse. Ces incidents incitent à une collaboration accrue entre des agences comme l'USNORTHCOM et le FBI, ainsi qu'à un effort accru pour développer et déployer des technologies et des politiques de lutte contre les petits systèmes aériens sans pilote (C-sUAS) plus robustes afin d'atténuer ces menaces.

Le paysage des menaces

· Augmentation du nombre d’incursions : Les incursions de petits systèmes aériens sans pilote (sUAS) au-dessus des sites militaires et des sites DCI ont augmenté de manière significative ces dernières années.

· Menaces potentielles : Ces incursions peuvent avoir pour but de simples désagréments ou des intentions plus sérieuses comme la perturbation des opérations, la collecte de renseignements ou la mise à l’épreuve des capacités de réaction des États-Unis.

· Exemples marquants : des incidents se sont produits sur plusieurs installations militaires américaines, notamment la base aérienne de Langley, ce qui a contraint les avions de chasse F-22 à être relocalisés, note Breaking Defense .

· Préoccupation internationale : Des incidents similaires ont été signalés en Europe, entraînant des réponses telles que des consultations au titre de l'article 4 de l'OTAN et un renforcement des efforts pour contrer les menaces de drones.

Réponse et mesures d'atténuation du gouvernement

· Collaboration inter-agences : Le FBI et le département de la Défense travaillent ensemble pour faire face à la menace, le FBI demandant spécifiquement à tous les partenaires du département de la Défense de signaler les incursions à une plateforme centralisée.

· Organisme chef de file : L’USNORTHCOM a été désigné comme organisme chef de file pour coordonner une réponse pangouvernementale à ces incursions aux États-Unis.

· Développement technologique et politique : les agences concentrent leurs efforts sur le développement et les essais de technologies de lutte anti-drones (C-sUAS), comme le drone Anvil présenté lors de l’exercice Falcon Peak 25.2 . Il est reconnu qu’il est nécessaire d’établir des politiques qui concilient sécurité, respect de la vie privée et impératifs de défense.

· Le signalement est crucial : l'accent est mis sur le signalement de tous les incidents afin d'aider les agences gouvernementales à rassembler les informations et à mieux comprendre l'ampleur et la nature de la menace.


LE DECRET :

RESTAURATION DE LA SOUVERAINETÉ DE L'ESPACE AÉRIEN AMÉRICAIN

Décrets exécutifs

6 juin 2025

En vertu des pouvoirs qui me sont conférés par la Constitution et les lois des États-Unis d'Amérique, il est ordonné :

Article 1. Objet. Les systèmes d'aéronefs sans pilote (UAS), également appelés drones, offrent la possibilité d'améliorer la sécurité publique et de consolider le leadership américain en matière d'innovation mondiale. Cependant, les criminels, les terroristes et les acteurs étrangers hostiles ont intensifié l'utilisation de ces technologies à des fins militaires, créant ainsi de nouvelles menaces graves pour notre territoire. Les cartels de la drogue utilisent des UAS pour faire passer clandestinement du fentanyl à travers nos frontières, introduire de la contrebande dans les prisons, surveiller les forces de l'ordre et mettre en danger la population. Les rassemblements de masse sont vulnérables aux perturbations et aux menaces causées par des vols d'UAS non autorisés. Les infrastructures critiques, notamment les bases militaires, sont sujettes à des incursions fréquentes et souvent non identifiées d'UAS. Il est urgent d'agir pour garantir la souveraineté américaine sur son espace aérien et assurer sa sécurité.

Art . 2. Définitions. Aux fins du présent décret :

(a) le terme « systèmes d’aéronefs sans pilote » ou « UAS » a la signification qui lui est donnée dans le 49 USC 44801 ;

b) le terme « infrastructure critique » a le sens qui lui est donné au 42 USC 5195c(e), et comprend les systèmes et les actifs de tous les secteurs d’infrastructures critiques désignés dans le Mémorandum de sécurité nationale n° 22 du 30 avril 2024 (Sécurité et résilience des infrastructures critiques) (NSM-22) ; et

(c) le terme Agence de gestion des risques sectoriels ou « SRMA » a la même signification que celle donnée dans 6 USC 650 et telle que décrite plus en détail dans NSM-22.

Art . 3. Politique. La politique des États-Unis est d'assurer le contrôle de notre espace aérien national et de protéger le public, les infrastructures critiques, les rassemblements de masse, ainsi que les installations et opérations militaires et gouvernementales sensibles contre les menaces posées par l'utilisation imprudente ou illégale des drones.

Art . 4. Groupe de travail pour le rétablissement de la souveraineté de l'espace aérien américain. Afin de contribuer à garantir le contrôle de notre espace aérien national, il est créé par la présente le Groupe de travail fédéral pour le rétablissement de la souveraineté de l'espace aérien américain (ci-après dénommé « le Groupe de travail »). Le Groupe de travail est présidé par le conseiller adjoint du président pour les affaires de sécurité nationale (CANS) ou son représentant désigné, et comprend des représentants, ou leurs représentants désignés, des ministères et agences exécutifs compétents, tels qu'identifiés par le CANS. Le Groupe de travail examine les cadres opérationnels, techniques et réglementaires pertinents, élabore et propose des solutions aux menaces posées par les drones, le cas échéant et conformément à la législation applicable, et formule des recommandations sur la mise en œuvre de toutes les mesures prévues par le présent décret.

Art . 5. Réglementation de l'espace aérien pour la protection du public. L'administrateur de la Federal Aviation Administration (FAA) doit :

a) en ce qui concerne la réglementation requise par l’article 2209(f) de la loi de 2016 sur l’extension, la sécurité et la sûreté de la FAA, telle que modifiée :

(i) soumettre sans délai un avis de projet de réglementation (NPRM) au Bureau de la gestion et du budget (OMB) et au Groupe de travail établissant le processus requis par la loi pour restreindre les vols de drones au-dessus des installations fixes et interpréter, dans la mesure appropriée, la notion d’infrastructure critique conformément à la définition de ce terme dans le présent décret ; et

(ii) promulguer une règle finale dès que possible après la publication de l’avis de proposition de réglementation ;

b) procéder à des évaluations de sécurité nationale et de sécurité intérieure en vertu de l’article 2209, en coordination avec les agences de gestion des risques sectoriels (SRMA), le secrétaire à la Défense, le secrétaire à la Sécurité intérieure ou le procureur général, selon le cas, et, lorsque des installations ou des opérations militaires sont concernées, avec le secrétaire à la Défense ; et

c) Dans un délai de 180 jours à compter de la date du présent arrêté, mettre à disposition gratuitement en ligne les NOTAM (Avis aux navigateurs aériens) et les TFR (Restrictions temporaires de vol) dans un format ouvert et facilement utilisable pour le géo repérage des drones et les systèmes de navigation et de guidage des aéronefs. Cette mise à disposition en ligne doit compléter, et non remplacer, les méthodes de diffusion existantes des NOTAM et des TFR.

Art . 6. Renforcement de la souveraineté de l'espace aérien. (a) Le procureur général, en coordination avec l'administrateur de la FAA, prend les mesures appropriées pour assurer la pleine application des lois civiles et pénales applicables lorsque les opérateurs de drones mettent en danger le public, violent les restrictions établies de l'espace aérien ou utilisent un drone dans le cadre d'un élément d'un autre crime ;

b) Le procureur général soumet régulièrement au président, par l’intermédiaire de l’APNSA, des propositions législatives visant à réviser les sanctions pénales pour les violations de l’espace aérien réglementé ; et

(c) dans les 30 jours suivant la date du présent décret, et dans la mesure permise par la loi, le procureur général et le secrétaire à la Sécurité intérieure veilleront à ce que les programmes de subventions de leurs ministères respectifs permettent aux agences étatiques, locales, tribales et territoriales (SLTT) autrement admissibles de recevoir des subventions pour l'achat d'UAS ou d'équipements ou de services pour la détection, le suivi ou l'identification des drones et des signaux de drones, conformément aux pouvoirs légaux de ces SLTT.

Art . 7. Détection, suivi et identification des drones et des signaux de drones. (a) Dans la mesure permise par la loi et conformément au quatrième amendement, les ministères et agences exécutifs doivent utiliser tous les pouvoirs existants disponibles pour employer des équipements permettant de détecter, de suivre et d'identifier les drones et les signaux de drones.

(b) Dans les 30 jours suivant la date du présent décret, le procureur général, le secrétaire aux Transports, le secrétaire à la Sécurité intérieure et le président de la Commission fédérale des communications doivent réviser l’« Avis sur l’application des lois fédérales à l’acquisition et à l’utilisation de technologies de détection et d’atténuation des systèmes d’aéronefs sans pilote » d’août 2020 afin de tenir compte des développements pertinents dans la législation et la réglementation fédérales concernant les drones.

(c) Dans les 60 jours suivant la date du présent ordre, l'administrateur de la FAA doit fournir, dans la mesure permise par la loi, y compris la loi sur la protection de la vie privée de 1974 (5 USC 552a), un accès automatisé en temps réel aux informations d'identification personnelle associées aux signaux d'identification à distance des UAS aux ministères et agences exécutifs appropriés et aux agences SLTT aux fins de l'application de la loi fédérale ou étatique applicable, avec des garanties appropriées de sécurité nationale et de protection de la vie privée.

(d) Dans les 60 jours suivant la date du présent décret, le secrétaire à la Sécurité intérieure et l'administrateur de la FAA, en coordination avec les responsables des autres SRMA, le cas échéant, publieront des directives pour aider les propriétaires ou exploitants d'infrastructures critiques privées à utiliser des technologies pour détecter, suivre et identifier les drones et les signaux de drones.

Art . 8. Renforcement des protections générales. Dans les 90 jours suivant la date du présent décret, le secrétaire à la Sécurité intérieure et le procureur général, en coordination avec le secrétaire à la Défense et le secrétaire aux Transports, soumettent au président, par l'intermédiaire de l'APNSA, une recommandation fondée sur une évaluation des risques telle que définie au 6 USC 124n(k)(8), sur l'opportunité de désigner les frontières terrestres nord et sud ; les grands aéroports ; les installations fédérales ; les infrastructures critiques ; et les installations, équipements et actifs militaires comme installations ou actifs couverts en vertu du 6 USC 124n et du 10 USC 130i, et sur la nécessité éventuelle de modifications législatives à cet égard.

Art . 9. Renforcement des capacités de lutte contre les drones. (a) Dans les 30 jours suivant la date du présent décret, le procureur général et le secrétaire à la Sécurité intérieure examineront la possibilité d'intégrer des réponses opérationnelles de lutte contre les drones dans le cadre de groupes de travail conjoints sur le terrorisme afin de protéger les rassemblements de masse.

(b) Le procureur général, en coordination avec le secrétaire à la Défense ; le secrétaire aux Transports, agissant par l'intermédiaire de l'administrateur de la FAA ; le secrétaire à la Sécurité intérieure ; le directeur de l'OMB ; et le président de la Commission fédérale des communications, prendront rapidement toutes les mesures appropriées pour mettre en œuvre les recommandations du rapport de faisabilité de mars 2022 au Congrès concernant la création du Centre national de formation pour la lutte contre les systèmes d'aéronefs sans pilote (Centre), et, dès la création du Centre, concentreront la formation initiale dispensée par le Centre sur le développement des capacités fédérales et SLTT pour assurer la sécurité des grands événements sportifs nationaux et internationaux à venir organisés aux États-Unis, tels que la Coupe du monde de la FIFA 2026 et les Jeux olympiques d'été de 2028.

Art . 10. Dispositions générales. (a) Aucune disposition du présent décret ne saurait être interprétée comme portant atteinte ou affectant de quelque manière que ce soit :

(i) l'autorité conférée par la loi à un département ou organisme exécutif, ou à son chef ; où

(ii) les fonctions du directeur du Bureau de la gestion et du budget relatives aux propositions budgétaires, administratives ou législatives.

(b) Le présent décret sera mis en œuvre conformément au droit applicable et sous réserve de la disponibilité des crédits.

(c) Le présent décret n’a pas pour objet, et n’a pas pour effet, de créer un droit ou un avantage, substantiel ou procédural, exécutoire en droit ou en équité par une partie quelconque contre les États-Unis, leurs ministères, agences ou entités, leurs fonctionnaires, employés ou agents, ou toute autre personne.

d) Les frais de publication du présent arrêté sont à la charge du ministère des Transports.

DONALD J. TRUMP

LA MAISON BLANCHE,

6 juin 2025.


lundi 29 septembre 2025

Le ministère de la Défense US supprime des documents relatifs aux UAP - OVNI

Le ministère de la Défense a supprimé la quasi-totalité des documents expliquant l'utilisation par l'AARO de l'exemption des forces de l'ordre pour les dossiers UAP.

Par John Greenewald

25 septembre 2025

black vault
Source : https://www.theblackvault.com/documentarchive/dod-redacts-nearly-all-records-explaining-aaros-use-of-law-enforcement-exemption-for-uap-files/


Le Département de la Défense (DoD) a publié une série de courriels largement expurgés en réponse à une demande d'accès à l'information (FOIA) visant à obtenir des documents expliquant pourquoi les documents de l'AARO et des UAP sont désormais largement retenus en vertu de l'exemption (b)(7) de la FOIA . Cette exemption concerne les documents des forces de l'ordre, ce qui soulève des questions quant à son application à l'AARO, qui n'est pas un organisme chargé de l'application de la loi.

La publication était censée révéler les décisions internes à l'origine de cette nouvelle pratique. En réalité, la quasi-totalité du contenu a été dissimulée, et plus de 95 % du contenu est soit masqué, soit totalement dissimulé. Il en résulte un nouveau chapitre dans la saga grandissante du secret entourant les archives AARO, FOIA et UAP.

exemple censure uap et ovni usa

Photo : exemple censure 1

Ce problème persiste depuis plus de deux ans . Le bureau des affaires publiques du Pentagone, par l'intermédiaire de sa porte-parole Susan Gough , refuse toujours de répondre aux quelque quatre douzaines de demandes et de suivis que The Black Vault lui a adressés au cours des 27 derniers mois sur la justification juridique de cette exemption.

Le communiqué du 18 septembre 2025 (dossier 24-F-0154) comprenait 23 pages. Trois pages ont été intégralement retenues en vertu de l'exemption (b)(5), tandis que les autres ont été expurgées en vertu des exceptions (b)(5) et (b)(6).

Photo 2 : document censuré.
document us ovni uap censuré
Les fragments non expurgés ne montrent que des indices du processus interne :

  • ·Appels de coordination : Un e-mail fait référence à un appel prévu « avec AARO… à 13h00 aujourd'hui pour discuter d'une voie à suivre concernant les FOIA de Greenewald concernant les entretiens ».
  • Coordination des médias : Une autre chaîne mentionne « OSD/JS ; 23-F-0529 et 23-F-0658 pour communiqué de presse », précisant : « Ceci concerne la demande de l'AARO ». Ces deux affaires ont été déposées par The Black Vault.
  • Discussions de rédaction : Plusieurs échanges brefs notent des mises à jour sur la « langue et l’organisation » ou « des commentaires sont joints de nos intervieweurs », mais presque tout le contexte environnant est expurgé.
Ces extraits confirment que le personnel de l’AARO et du FOIA était en coordination active, mais ils n’apportent aucun éclairage sur le raisonnement juridique justifiant l’invocation d’une exemption relative à l’application de la loi.

La lettre de refus d'appel, envoyée à The Black Vault en décembre 2023.

lettre ministere defense us ovni- uap
Cette demande FOIA visait spécifiquement à déterminer comment l'alinéa (b)(7) pouvait s'appliquer au contexte des UAP. Pourtant, les documents qui pourraient expliquer cette décision sont presque entièrement retenus. L'appel rejeté concernant la demande Orb de Mossoul ( 23-F-0389 ) montre que le DoD avait déjà invoqué les alinéas (b)(7)(A) et (b)(7)(E) pour justifier les retenues d'informations dans les affaires UAP, une tactique mise en place début juin 2023. L'appel, fondé sur l'absence de justification juridique de l'alinéa (b)(7), a été rejeté.

De nombreuses autres affaires, toutes déposées par The Black Vault, ont également été rejetées, contestant spécifiquement l'exemption (b)(7). La plupart ont fait l'objet d'appels, tous rejetés. Dans certains de ces cas, cependant, le Département de la Défense est allé plus loin . Après des appels contestant la validité de l'utilisation d'une exemption relative aux forces de l'ordre, le Département a ajouté de nouvelles exemptions à ses refus initiaux. Parmi celles-ci figuraient l'exemption (b)(1) pour les informations classifiées de sécurité nationale et l' exemption (b)(3) pour les documents protégés par d'autres lois relatives à la divulgation.

Cette tactique accroît considérablement les obstacles au contrôle juridictionnel. Si les arguments initiaux de l'argument (b)(7) pourraient être examinés en justice, l'ajout d'exemptions plus larges et plus difficiles à contester a posteriori rend toute bataille juridique beaucoup plus difficile à remporter. Cette stratégie préserve non seulement le secret entourant les documents liés à l'AARO, mais garantit également que, même si une exemption est contestée avec succès, d'autres subsistent pour bloquer la divulgation. Elle témoigne d'une approche institutionnelle visant à renforcer les dénégations plutôt qu'à défendre l'utilisation spécifique de l'argument (b)(7) sur ses propres mérites.

Si la justification de (b)(7) est aussi claire que le suggère le DoD à travers ses refus d'appel FOIA, alors deux choses devraient logiquement s'ensuivre :

1. Les Affaires publiques devraient être en mesure d'expliquer clairement pourquoi le point (b)(7) s'applique à l'AARO. Pourtant, malgré des années de suivi, aucune déclaration n'a jamais été faite.

2. La demande d'accès à l'information aurait dû contenir l'analyse juridique justifiant le recours à l'exemption, et cette justification ne devrait pas être dissimulée par l'exemption. Au contraire, les documents justifiant le recours aux refus de l'article (b)(7) ont été dissimulés derrière des expurgations de l'article (b)(5). L'article (b)(5) est une exemption destinée à protéger les délibérations internes ou les processus de rédaction, même si l'objectif même de la demande était de comprendre la justification de la politique. Une fois qu'une stratégie a été mise en œuvre et appliquée à des cas concrets, elle n'est plus simplement pré décisionnelle ou délibérative. Si le gouvernement maintient que le recours à l'article (b)(7) est juridiquement valable, la justification sous-jacente doit être divulguée et rendue publique, au moins en partie.

Les documents récemment publiés démontrent que le DoD et l'AARO collaborent étroitement sur les questions relatives à la FOIA, et que de hauts fonctionnaires, tant juridiques que du renseignement, participent aux décisions relatives à la divulgation d'informations. Le public ignore toujours le fondement juridique de l'invocation d'une exemption des forces de l'ordre concernant les enregistrements AARO/UAP, et ce depuis plus de deux ans, bien que l'AARO ne soit pas une agence chargée de l'application de la loi et qu'aucune justification légale ne soit fournie.

The Black Vault a déposé un recours concernant l'utilisation excessive de rédactions, et les résultats seront publiés dès qu'ils seront disponibles.


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