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dimanche 7 décembre 2025

USA :L'incident OVNI de Kingman – (1953)

L'incident OVNI de Kingman – usa - (1953)

 

Écrit par Adam Goldsack 

THE UIDENTIFIED
Source : https://www.the-unidentified.net/the-kingman-ufo-incident-1953/

 

 

L'affaire OVNI de Kingman

Les incidents d'OVNI de Kingman seraient de véritables événements survenus entre le 18 et le 24 mai 1953 en Arizona. Trois incidents auraient eu lieu : un OVNI a atterri et deux se sont écrasés.

1/. Lundi 18 mai 1953 – une soucoupe volante a atterri

Au cours d'une vague d'observations en mai 1953, un objet ressemblant à une soucoupe volante se serait posé le lundi 18 mai 1953 dans une zone rurale isolée près de la ville de Kingman, en Arizona. L'engin ne se serait pas écrasé, mais aurait atterri sans dommage.

2/ Jeudi 21 mai 1953 – l'équipe de récupération

Le supérieur d'Arthur Stansel (le Dr Edward Doll) lui confia une mission spéciale (appel téléphonique le mercredi 20 mai 1953). Cette mission l'amena à la base aérienne d'Indian Springs, où il rejoignit quinze autres spécialistes. Ils furent transportés par avion à Phoenix, puis en bus aux vitres occultées pendant environ quatre heures. Ils arrivèrent dans un oued des monts Hualapai, au sud-est de Kingman. Un colonel de l'armée de l'air leur expliqua qu'ils devaient enquêter sur le crash d'un véhicule d'essai ultra-secret. Les spécialistes reçurent l'ordre de ne pas communiquer entre eux. La tâche de Stansel consistait à déterminer les vitesses horizontale et verticale du véhicule au moment de l'impact. Escorté par la police militaire, Stansel observa le site du crash éclairé par des projecteurs militaires. L'engin en forme de soucoupe, ressemblant à deux plaques ovales convexes superposées, mesurait environ neuf mètres de diamètre et était enfoncé d'une cinquantaine de centimètres dans le sable. Stansel a calculé la vitesse d'impact de la soucoupe à 100 nœuds, notant que sa surface polie, semblable à de l'aluminium, ne présentait aucune marque de bosses ou de rayures.

L'engin était construit en métal argenté mat, semblable à de l'aluminium brossé. Un spécialiste a aperçu l'intérieur par une trappe de 45 cm sur 1 m, révélant une cabine ovale avec deux sièges pivotants et divers instruments. Stansel a également assisté à la récupération d'un corps humanoïde d'environ 1,20 m, à la peau brune et vêtu d'une combinaison de vol argentée. À leur retour, l'équipe a dû signer la loi sur les secrets officiels et a reçu l'ordre de ne jamais divulguer l'incident. Stansel a affirmé avoir été informé de la présence de deux corps de petites créatures à l'intérieur d'une tente médicale, décrites comme mesurant environ 1,20 m, coiffées d'une calotte et vêtues d'une combinaison argentée. Les vérifications de Raymond Fowler ont confirmé l'intégrité et les compétences scientifiques de Stansel.

3/. Jeudi 21 mai 1953 – Des habitants observent huit soucoupes volantes au-dessus de Del Rio Springs, en Arizona.

Trois hommes – Bill Beers, président du Prescott Sportsmen's Club, Ray Temple, employé des postes, et O. Ed Olson – ont aperçu huit soucoupes volantes dans le ciel le jeudi 22 mai au matin. Cet événement s'est produit au-dessus de Del Rio Springs Creek, à une trentaine de kilomètres au nord de Prescott, en Arizona.

4/. Jeudi 21 mai 1953 – un objet s'est écrasé dans la région de Red Lake

Les données relatives à cet accident sont limitées. Le chercheur Harry Drew a affirmé qu'un deuxième objet s'était écrasé près de Red Lake, en Arizona.

5/. Vendredi 22 mai 1953 – le Prescott Evening Courier titrait : « Des soucoupes volantes de retour à Prescott ».

Le journal local de Prescott a publié un article sur la rencontre signalée à Del Rio Springs – un troupeau de huit disques volants qui auraient été aperçus à une trentaine de kilomètres au nord de Prescott, en Arizona, à un endroit appelé Del Rio Springs, situé à environ 130 kilomètres à l'est de la chaîne de montagnes Hualapai et à 145 kilomètres de Kingman.

6/. Dimanche 24 mai 1953 – un objet s'est écrasé sur le flanc de la chaîne de montagnes Hualapai.

Les données relatives à cet incident sont limitées. Le chercheur Harry Drew a affirmé que le vendredi 22 mai 1953, un troisième objet s'était écrasé au-dessus de l'Arizona. Ce troisième OVNI s'est écrasé sur le flanc de la chaîne de montagnes Hualapai.

7/ L'affaire OVNI de Kingman – au cours des décennies suivantes

En avril 1964, un crash près de Kingman aurait été mentionné, information transmise au chercheur Richard Hall par un futur commandant au Vietnam. En 1966, le chercheur Charles Wilhelm rapporta un récit similaire d'un homme dont le père, sur son lit de mort, avait fait une confession concernant le crash de Kingman. Le 7 juin 1973, Raymond E. Fowler interviewa un individu prétendant détenir des informations sur l'atterrissage de Kingman. Arthur Stansel affirmait être un ingénieur chargé d'effectuer des mesures préliminaires pour évaluer la quantité de mouvement d'un engin accidenté – information nécessaire aux futures tentatives de rétro-ingénierie.

– L’ingénieur, Arthur G. Stansel (initialement connu sous le pseudonyme de « Fritz Werner »), était diplômé de l’Université de l’Ohio en 1949.

Stansel a débuté sa carrière à la base aérienne Wright-Patterson de Dayton, dans l'Ohio, au sein du Commandement du matériel aérien, en tant qu'ingénieur mécanicien chargé des essais de moteurs d'avions de l'Armée de l'air. À Wright-Patterson, il travaillait sous les ordres du Dr Eric Wang, qui aurait dirigé une équipe spécialisée dans la rétro-ingénierie de vaisseaux extraterrestres et était à la tête de la Division des installations au sein du Bureau des études spéciales.

– Stansel a signé une déclaration sous serment le 7 juin 1973, attestant de la véracité de son témoignage, qui a été publié par Raymond Fowler dans le magazine UFO en avril 1976. Selon Stansel, il a été temporairement affecté à la Commission de l'énergie atomique en tant qu'ingénieur de projet sur les essais de bombes atomiques connus sous le nom d'« Opération Upshot Knothole », menés à Frenchman's Flats sur le site d'essais du Nevada, sous la direction du Dr Edward Doll.

En 1977, Len Stringfield, chercheur spécialisé dans les OVNI, reçut un témoignage corroborant de la part d'un membre de la Garde nationale de Wright-Patterson. Ce témoin décrivit une livraison datant de 1953, provenant d'un site de crash en Arizona, contenant trois corps, mesurant environ 1,20 mètre chacun, avec une grosse tête et une peau brunâtre, emballés dans de la glace carbonique. Des témoignages similaires ont émergé depuis, bien que les informations détaillées restent rares. Dans les années 1980, Leonard Stringfield, chercheur en ufologie qui rouvrit l'enquête, cita le témoignage d'un officier du renseignement naval ayant vu des corps provenant d'un crash survenu en 1953 dans le désert de l'Arizona, à Wright-Patterson. Les corps, observés sous les projecteurs du hangar, étaient rangés dans cinq caisses, dont trois contenaient des humanoïdes d'environ 1,20 mètre, chauves, avec une tête disproportionnée et une peau brune, vêtus de combinaisons sombres moulantes. Certains chercheurs suggèrent que ces corps pourraient être liés au crash mentionné par Stansel.

En 1995, un individu utilisant le pseudonyme « Jarod-2 » a contacté le site internet « The Groom Lake Desert Rat », affirmant avoir travaillé sur un projet de l'USAF visant à créer un simulateur de soucoupe volante. Ce projet, lancé à la fin des années 1940, aurait utilisé des matériaux provenant des sites des crashs de Roswell et de Kingman.

En juillet 2023, soixante-dix ans après l'incident présumé d'OVNI de Kingman, David Grusch a témoigné devant le Congrès sur l'existence de programmes d'accès spécial illégaux menés sans contrôle parlementaire. Il a affirmé que des matières biologiques non humaines et des engins spatiaux récupérés étaient concernés par ces programmes, menés par des entreprises de défense américaines (Lockheed Martin et Raytheon sont soupçonnées). Bien qu'à ce jour, M. Grusch n'ait fait aucune déclaration officielle concernant l'affaire de Kingman, il est fortement probable qu'il s'agisse d'un dossier dont l'enquête n'a pas encore été menée.

En avril 2024, Christopher Mellon, ancien sous-secrétaire adjoint à la Défense chargé du renseignement sous les administrations Clinton et George W. Bush, a rendu publique une conversation importante entre lui et un haut responsable gouvernemental affirmant la véracité de l'incident OVNI de Kingman de 1953.

  

Témoignage de Raymond E. Fowler (chercheur en ufologie)

« J'ai eu vent d'un témoignage similaire lors d'une conversation avec un cadre supérieur de GTE, habilité secret défense, qui travaillait comme civil pour l'armée de l'air en 1953. Spécialisé dans les trains d'atterrissage et l'évaluation des dégâts causés aux avions accidentés, il était détaché auprès de la Commission de l'énergie atomique, qui évaluait alors les dommages subis par les ponts et différents types de bâtiments lors des essais de bombes atomiques. Il affirmait qu'en plein milieu de ces essais, il avait été appelé et convoqué dans un bureau pour une mission de deux ou trois jours dont il ne pouvait pas parler. Voici son récit : il a été transporté par avion de la base aérienne d'Indian Springs à un terrain civil en Arizona – je crois que c'était à Tucson ou Phoenix, je ne me souviens plus exactement. Il faudrait que je consulte le rapport. À son arrivée, un policier de la Commission l'a accueilli et l'a conduit à un bus militaire aux vitres occultées. On lui a ordonné de ne parler à personne et de remettre tous ses objets de valeur, ce qu'il a fait. Ils les ont mis dans un sac en tissu portant son nom. » Un colonel leur annonça, après avoir rassemblé tout le monde, qu'ils allaient faire un long trajet en voiture, sans parler entre eux. Leur mission était d'enquêter sur le crash d'un véhicule ultra-secret dont ils ne pouvaient parler. Arrivés sur place, il pensa qu'ils avaient roulé pendant deux ou trois heures – il n'en était pas sûr car on lui avait pris sa montre. En descendant du bus, une lumière aveuglante les saisit. Ce fut à son tour de descendre, mais il déclara ne rien voir à cause de cette lumière éblouissante. Une fois derrière la source de lumière, ils découvrirent un objet de neuf mètres de diamètre, en forme de boule de bowling, légèrement profilé et percé d'orifices. On lui demanda de déterminer la vitesse de chute et la vitesse axiale au moment de l'impact. Lorsqu'il voulut poser d'autres questions sur l'objet, il aperçut des générateurs et des câbles d'alimentation y pénétrant. Il y avait une ouverture, et des gens s'affairaient à l'intérieur. Une tente était dressée à côté de l'objet, contenant les restes de petits êtres, mais il n'eut pas le droit de poser de questions. Lorsqu'il remonta dans le… Dans le bus, on leur a tous demandé de rédiger un rapport manuscrit de leurs observations. Interdiction de le taper. Chaque rapport devait être numéroté et récupéré en toute discrétion. Ceci n'est qu'un bref résumé de ce que cet homme m'a confié. J'ai mené une enquête approfondie sur son intégrité, remontant jusqu'à son employeur chez GTE et jusqu'à la base aérienne Wright-Patterson (anciennement Wright Field). J'ai parlé à des personnes haut placées qui ont confirmé qu'il était en parfaite santé. Il ne recherchait aucune publicité. Un film intitulé *Hangar 18*, produit par Sun Classics, m'a contacté car ils avaient connaissance de cette observation particulière sur laquelle j'avais enquêté. Ils lui ont proposé, par mon intermédiaire, une somme d'argent pour réaliser un documentaire, mais il a refusé. Il ne voulait en aucun cas compromettre son histoire en utilisant son nom, compte tenu de sa position chez GTE et de l'opinion que ses collègues pourraient avoir de lui.Il avait prêté serment. Alors, que ces affaires de récupération de véhicules accidentés soient vraies ou non, il ne nous reste plus qu'à attendre. Mais elles proviennent de personnes à la réputation irréprochable.

– Raymond E. Fowler.

 

Témoignage écrit d'Arthur Stansel

Moi, Fritz Warner (Arthur Stansel), jure solennellement que, lors d'une mission spéciale avec l'US Air Force le 21 mai 1953, j'ai participé à l'enquête sur le crash d'un objet inconnu près de Kingman, en Arizona. L'objet était fait d'un métal inconnu ressemblant à de l'aluminium brossé. Il s'était enfoncé de cinquante centimètres dans le sable sans présenter de dommages structurels apparents. De forme ovale, il mesurait environ 30 mètres de diamètre. Une trappe d'accès avait été abaissée verticalement et ouverte. Il mesurait près d'un mètre de haut et 45 centimètres de large. J'ai pu parler à un membre de l'équipe qui n'a jeté qu'un bref coup d'œil à l'intérieur. Il a aperçu deux sièges pivotants, une cabine ovale et de nombreux instruments et écrans. Une tente dressée près de l'objet abritait la dépouille du seul occupant de l'engin. Il mesurait environ 1,20 mètre, avait le teint brun foncé, deux yeux, deux narines, deux oreilles et une petite bouche ronde. Il était vêtu d'une combinaison métallique argentée et portait un crâne. Il portait une casquette du même matériau. Il ne portait ni masque ni casque. Je certifie que la déclaration ci-dessus est vraie en apposant ma signature à ce document ce jour du 7 juin 1973.

Signature : Fritz Werner (Arthur Stansel)

Date de signature : 7 juin 1953

Témoin : Raymond E. Fowler

Date de signature : 7 juin 1953

 

Le Prescot Evening Courier – Article de presse (1953) « Le Prescot Evening Courier – Vendredi 22 mai 1953 : Des soucoupes volantes sont revenues à Prescott – Des objets ont été observés en formation pendant une heure entière. »

Trois habitants de Prescott, réputés fiables, dont l'un avait auparavant raillé les histoires de soucoupes volantes et de vaisseaux spatiaux, n'ont pas hésité vendredi à raconter avoir été témoins des acrobaties d'une nuée de ces mystérieux objets. Ces hommes, Bill Beers, président du club de chasse et de pêche de Prescott, Ray Temple, employé des postes, et O. Ed Olson, ont expliqué avoir observé huit objets en forme de disque dans le ciel jeudi matin. Ils s'étaient rendus à Del Rio Springs Creek, à une trentaine de kilomètres au nord de la ville, pour vérifier les truites placées dans le ruisseau en vue du concours de pêche pour enfants de la semaine précédente, lorsqu'ils ont aperçu les objets. Temple fut le premier à les repérer et à les signaler à ses compagnons. Temple et Beers ont tous deux donné une description identique des objets et de leur mouvement au Courier, selon le journal local. Beers, qui pilote des avions depuis vingt ans, a affirmé que ces objets ne pouvaient en aucun cas être des avions, des oiseaux ou des ballons. Il a déclaré qu'il avait jusqu'à la veille pris les observations d'OVNIs avec scepticisme, mais qu'il n'était plus sceptique. Beers a indiqué que les objets semblaient se trouver à environ 3 000 mètres d'altitude, mais qu'il était difficile de se prononcer sans connaître leur taille. Beers et Temple ont tous deux précisé que deux des disques étaient restés quasiment immobiles pendant l'heure où ils ont été observés, vers 10 h hier matin. Selon eux, ces deux disques immobiles semblaient jouer un rôle de sentinelle, tandis que les six autres engins effectuaient des manœuvres. Ils ont ajouté que les six engins tournaient en formation, se détachaient de la trajectoire et effectuaient des mouvements verticaux directionnels impossibles à reproduire pour un avion. Leur vitesse variait de très lente à supérieure à celle d'un avion à réaction, ont rapporté les observateurs.

Le spectacle prit fin lorsque les huit engins décollèrent en direction du sud, vers Prescott. Beers a déclaré aujourd'hui que, même s'il a l'impression d'avoir rêvé de cet incident, il sait qu'il est réel. « Je suis plus que convaincu », a-t-il dit, « que ce que nous avons vu était un engin spatial inconnu du public, car aucun avion ne pourrait se comporter comme les disques que nous avons observés. » Temple a confirmé la description de Beers.

– Le Prescot Evening Courier. Vendredi 22 mai 1953.

 

Links

Tim Ventura interviewe Larry Hancock à propos de la sortie de Christopher Mellon Signal – voir ici. 

George Knapp a écrit un article sur Kingman en 2020 – voir ici. 

Richard Geldreich a mené des recherches approfondies sur Kingman – voir ici.

Harry Drew a réalisé un excellent travail d'enquête sur Kingman, mais son livre est extrêmement difficile à trouver – même sur Google Livres. 

La vidéo UAP Gerb sur YouTube concernant Kingman est à voir absolument – ​​voir ici.  

Leonard Stringfield, chercheur en ufologie spécialisé dans la récupération d'épaves, a traité l'affaire Kingman dans sa série de livres – voir ici. 

Si vous souhaitez lire une version romancée inspirée des événements de Kingman 1953, n'hésitez pas, elle est gratuite avec Amazon Prime – voir ici. 

 

Détails concernant le débarquement de Kingman d'après Fritz Werner (Arthur Stansel, 1973)

 



 

 

lundi 1 décembre 2025

OVNI ET PÄN - METHODOLOGIE DE LA DECLASSIFICATION A L'AARO

 Document d'information de l'AARO

DOCUMENT AARO - OVNI ET UAP

L'AARO ET LE PROCESSUS DE DECLASSIFICATION

Septembre 2025

Le Bureau de résolution des anomalies tous domaines (AARO) est un service du Département de la Guerre des États-Unis chargé d'enquêter sur les signalements de phénomènes anormaux non identifiés (PAN) et de les résoudre.

L'AARO est responsable de la réception, du traitement et de l'examen des signalements de PAN, et accède régulièrement à des informations classifiées — y compris celles collectées par les systèmes du gouvernement américain — afin de mener à bien son analyse des signalements de PAN. Les procédures régissant la classification des informations sont complexes et peuvent prêter à confusion. Notre défense nationale exige que certaines informations soient classifiées afin de protéger nos citoyens, nos institutions démocratiques, notre sécurité intérieure et nos relations avec les nations étrangères. Néanmoins, conformément à la loi et aux directives du Secrétaire à la Guerre, l'AARO accorde une grande importance à la transparence pour faciliter la déclassification et la diffusion des informations, afin que le public puisse constater par lui-même les résultats des analyses de l'AARO.

Que sont les PAN ?

Les PAN sont des objets encore inconnus présentant des caractéristiques potentiellement anormales et étant observés ou enregistrés dans l'espace, le ciel ou l'océan. La grande majorité des signalements de PAN sont finalement identifiés comme étant des objets ordinaires — tels que des ballons, des satellites et des oiseaux — après un examen plus approfondi. Un faible pourcentage de PAN signalés présente des caractéristiques potentiellement anormales, et l'AARO consacre la majeure partie de ses efforts d'analyse à ces signalements.

Pour le public, les observations de PAN soulèvent une question profonde et persistante : sommes-nous seuls dans l'univers ? Une autre question se pose souvent : que sait réellement le gouvernement américain des PAN ? Bien que l'AARO n'ait trouvé à ce jour aucune preuve d'êtres ou de technologies extraterrestres le bureau prend en compte toutes les preuves disponibles dans ses analyses.

P<AN ET UFO * PHOTO AARO USA

Pourquoi tant d'informations relatives aux PAN sont-elles classifiées ?

La classification est un mécanisme utilisé par le gouvernement américain pour protéger les informations sensibles liées à la sécurité nationale. Pour le Département de la Guerre, ces informations sensibles peuvent inclure les objectifs, les emplacements et les capacités militaires, ainsi que les vulnérabilités et les sources et méthodes de renseignement. Par exemple, si un pilote de chasse F-35 utilise la caméra de l'appareil pour photographier un objet ordinaire (une canette de soda, par exemple), cette image pourrait être classifiée pour des raisons autres que le sujet photographié (ici, la canette) et plutôt en raison de l'utilisation de la caméra de l'avion de chasse. L'image pourrait contenir des informations répondant aux critères de classification du fait de son lien avec une capacité sensible elle-même classifiée. Par exemple, l'image brute peut inclure des informations sur la résolution, les métadonnées ou d'autres informations sensibles permettant de déduire les capacités et les limitations de cette caméra. Si un adversaire combinait ces informations avec d'autres informations concernant l'aéronef, il pourrait en tirer des conclusions sur la manière d'échapper à la détection de cet aéronef car il comprendrait alors mieux les capacités des capteurs du F-35.

 Tout comme dans l'exemple de la canette de soda mentionné plus haut, les images de PAN sont souvent classifiées afin de protéger les informations sensibles liées à la plateforme, au lieu ou aux méthodes utilisées pour leur capture. Cela inclut des images courantes d'oiseaux, de ballons, de drones commerciaux et de phénomènes naturels, qui sont fréquemment signalées à l'AARO comme des PAN. Même lorsque l'AARO conclut à l'absence de particularité dans un cas, les données sous-jacentes peuvent rester classifiées si elles proviennent de sources ou de méthodes sensibles ou en sont dérivées.

Outre la nature classifiée des sources ou méthodes sensibles, l'AARO est également vigilante quant à la sécurité opérationnelle des États-Unis et de leurs alliés. Dans le cadre de la caractérisation et de la résolution des cas de PAN, l'AARO doit concilier son engagement en faveur de la transparence avec sa mission de sécurité nationale visant à accroître la connaissance du domaine afin d'éviter toute surprise stratégique.

Comment l'AARO déclassifie-t-elle les informations relatives aux PAN ?

L'AARO ne peut pas déclassifier les informations elle-même, car les informations classifiées concernant les rapports de PAN ont été créées par d'autres entités gouvernementales extérieures à l'AARO – par exemple, les ministères de la Défense. Le bureau ayant initialement créé l'information est principalement habilité à la déclassifier. À ce titre, les experts de l'AARO doivent collaborer quotidiennement avec les responsables des informations classifiées au sein du gouvernement américain afin de faciliter la déclassification et la diffusion des données relatives aux phénomènes aériens non identifiés (PAN) sans compromettre la sécurité de leurs partenaires.

La déclassification est un processus long et rigoureux au cours duquel le bureau d'origine désigne l'information classifiée avec l'aide d'une équipe d'experts afin de déterminer si elle nécessite encore une protection. Une information doit rester classifiée lorsque sa divulgation est susceptible, de manière raisonnable, de causer un préjudice, un préjudice grave ou un préjudice exceptionnellement grave à la sécurité nationale. Même lorsque la déclassification peut sembler appropriée ou évidente au vu du sujet traité, comme dans l'exemple de l'image de la canette de soda, les méthodes d'obtention de l'information ou d'autres détails contenus dans les données peuvent conduire à une décision de report de la déclassification. Si la déclassification est reportée, l'information devra faire l'objet d'examens de déclassification supplémentaires à intervalles prescrits afin de déterminer si le maintien de la classification est nécessaire.

Pour déclassifier des informations dans le cadre du processus de résolution des cas d'UAP, l'AARO sollicite d'abord une décision du bureau d'origine qui a créé les informations quant à l'opportunité de leur divulgation les données pourraient nuire à la sécurité nationale. Les propriétaires procéderont à un examen de déclassification et rendront l'une des conclusions suivantes : 1) Toutes les informations ont été déclassifiées et peuvent être diffusées intégralement au public ; 2) Seules certaines informations ont été déclassifiées et seules ces portions peuvent être diffusées au public (REMARQUE : les informations qui restent classifiées seront expurgées ou supprimées avant leur diffusion publique) ; ou 3) Toutes les informations doivent rester classifiées et ne peuvent être diffusées au public. Dès réception de la décision autorisant la diffusion de tout ou partie des informations, l'AARO se coordonne avec le Bureau de la Défense pour la prépublication et l'examen de sécurité (DOPSR) afin de s'assurer que la partie classifiée (le cas échéant) soit correctement expurgée. L'AARO peut diffuser le document ou les données au public une fois que le DOPSR a approuvé leur diffusion publique.

Comment l'AARO diffuse-t-elle les données et documents déclassifiés au public ?

L'AARO s'engage à faciliter la déclassification et la diffusion publique du maximum d'informations relatives aux phénomènes aériens non identifiés (PAN). L'AARO peut intégrer les informations déclassifiées dans ses rapports publics de résolution d'affaires et ses rapports non classifiés destinés au Congrès, ou les publier directement sur son site web. L'AARO travaille également en étroite collaboration avec les Archives nationales et l'Administration des documents (NARA) afin de transférer les documents relatifs aux PAN pour un stockage permanent et un accès public, promouvant ainsi la transparence conformément à la législation en vigueur. Le public peut consulter les documents relatifs aux PAN transférés aux Archives nationales à l'adresse https://www.archives.gov/research/topics/uaps.

L'AARO cherche à renforcer la confiance par une plus grande ouverture et une rigueur analytique accrue dans l'exécution de sa mission cruciale de sécurité nationale. L'AARO continuera de démontrer son engagement en faveur de la transparence en publiant des informations déclassifiées, en collaborant avec ses partenaires au sein du gouvernement américain et en transférant les documents aux archives publiques.

Veuillez consulter le site web de l’AARO à l’adresse https://www.aaro.mil/ pour visualiser les images et les dossiers relatifs aux PAN, les résolutions d’affaires, les rapports du Congrès, les documents publiés en vertu de la loi sur la liberté d’information (FOIA), et plus encore.

 

samedi 29 novembre 2025

OVNI - UAP : L’URSS ET LE FBI

OVNI - UAP : L’URSS ET LE FBI

Le FBI, en quelque sorte un conçurent de la CIA, s’est toujours intéressé à la presse, aussi bien de l’URSS que d’autres pays. Ce double système avec la CIA, à pour résultat l’envoi quotidiennement de milliers d’informations pratiquement inexploitables par les services de renseignements américains du fait de leur nombre. Des erreurs de jugement sont ainsi régulières. Mais bon tout le monde a fait son travail, et jamais de soucis pour les responsables de service.  Pourtant ces services, efficaces, sont régulièrement attaqués pour justement leur inefficacité. Le réalisme est en fait absent de ces informations en nombre, ils sont la cause de bien des erreurs de jugement !

Le FBI a partagé il y a quelques décennies un certain nombre d’informations sur les apparitions d’ovni aux USA, dans le monde et en URSS, ce qui n’a en fait jamais permis à ce grand pays de revoir sa politique de dénigrement de ce problème.

Vous trouverez en fin d’article un document rare informant les USA, émis par le FBI, de la réalité du phénomène en URSS.

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ROLE DU FBI DANS L’UFOLOGIE US

Le FBI dans l'investigation des phénomènes aériens non identifiés (PAN ou UAP en anglais) est principalement déclenché lorsqu'une violation potentielle du droit fédéral ou une menace pour la sécurité nationale est suspectée. Le bureau dispose d'un groupe de travail informel dédié à ces questions.

Le tableau suivant récapitule les principaux aspects du rôle du FBI concernant les PAN 

Aspect

Description

Mandat principal

Enquêter lorsqu’une violation de la loi fédérale ou une menace pour la sécurité nationale est potentielle.

Structure d'enquête

Groupe de travail informel sur les PAN (UAP Working Group), comprenant un responsable national et plusieurs agents.

Activités

Recueil et analyse de témoignages et de renseignements ; collaboration avec des entités gouvernementales comme le Pentagone.

Cadre légal élargi

Lois récentes pour la préservation et la divulgation des documents liés aux PAN, impliquant également les Archives nationales.

Contexte et Actions du FBI

L'implication du FBI dans le dossier des PAN s'inscrit dans un effort gouvernemental plus large pour comprendre et cataloguer ces phénomènes.

Existence d'un groupe de travail : Le FBI a constitué un groupe de travail informel sur les PAN (UAP Working Group). L'existence de cette cellule, qui n'avait pas été divulguée publiquement auparavant, a été révélée dans un article de 2025. Elle est composée d'un gestionnaire de programme national et d'une douzaine d'employés répartis dans tout le pays.

Collaboration et témoignages : Selon l'ancien pilote de la Navy, Ryan Graves, son organisation, Americans for Safe Aerospace, collabore avec ce groupe du FBI depuis plus d'un an. Ils lui ont référé des témoins, des pistes et des renseignements de source publique. Les agents du FBI ont ensuite interviewé des témoins et enrichi ces rapports avec des informations classifiées.

Autorités uniques : Ce groupe de travail est considéré comme étant « unique pour enquêter sur les PAN en raison de ses autorités conjointes en matière de renseignement et d'application de la loi ».

Le Cadre Gouvernemental Élargi

Le rôle du FBI s'exerce en coordination avec d'autres entités gouvernementales, dans un cadre de plus en plus structuré par la loi.

La Task Force du Pentagone (UAPTF) : Le Département de la Défense a officiellement établi une Unidentified Aerial Phenomena Task Force (UAPTF) en août 2020. Sa mission est de « détecter, analyser et cataloguer les PAN qui pourraient potentiellement représenter une menace pour la sécurité nationale des États-Unis ».

L'Office du Directeur du Renseignement National (ODNI) : L'ODNI a soumis au Congrès une évaluation préliminaire du renseignement sur les PAN, détaillant les progrès accomplis par l’UAPTF. Cela montre l'implication des plus hauts niveaux de la communauté du renseignement.

Transparence et archivage avec les Archives Nationales (NARA) : La loi de 2024 sur l'autorisation de la défense nationale exige que toutes les agences fédérales identifient et transmettent leurs documents relatifs aux PAN aux Archives nationales. Le NARA est chargé de créer une « Collection de documents sur les phénomènes anomaliques non identifiés » et de rendre les documents accessibles au public, sauf raison impérative de sécurité nationale. Cela inclut bien évidemment les documents du FBI.

Poursuite des Investigations et Défis

L'avenir de l'implication du FBI dans les enquêtes sur les PAN est dynamique mais rencontre certains défis.

Poursuite des efforts législatifs : Des membres du Congrès continuent de pousser pour plus de transparence. Un amendement a été proposé en 2025, le « UAP Disclosure Act of 2025 », qui viserait à empêcher la destruction des documents sur les PAN et à en faciliter la divulgation au public.

Inquiétudes concernant les ressources : Des inquiétudes ont été exprimées quant au fait que des agents du FBI clés, notamment certains membres du groupe de travail sur les PAN qui ont également travaillé sur des dossiers sensibles (comme l'enquête sur l'attaque du Capitole du 6 janvier), pourraient être réaffectés ou faire l'objet d'une « purge » dans un contexte politique changeant. Cela pourrait compromettre la continuité des investigations sur les PAN.

En résumé, le rôle du FBI est celui d'un acteur d'application de la loi et de renseignement au sein d'un écosystème gouvernemental plus vaste. Son action se concentre sur les aspects qui pourraient relever de violations de la loi fédérale ou constituer des menaces pour la sécurité, en coordination avec le département de la Défense et sous le contrôle de plus en plus strict du Congrès et des Archives nationales.

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CE QUE DISAIT POLITICO EN MARS 2025

Les agents du FBI chargés d'enquêter sur les OVNI craignaient d'être évincés lors d'une éventuelle purge.

L'existence de ce groupe de travail informel du FBI sur la question n'avait jamais été révélée publiquement auparavant.

Source : https://www.politico.com/news/2025/02/03/fbi-ufo-jan-6-011316

Par Daniel Lippman

02/03/2025 14:31  

Des agents du FBI faisant partie d'un groupe secret enquêtant sur la recrudescence des « phénomènes anormaux non identifiés », terme utilisé par le gouvernement pour désigner les ovnis, craignent de perdre leur emploi lors d'une possible purge au sein du FBI visant les fonctionnaires ayant travaillé sur les affaires du 6 janvier, selon quatre personnes au fait du dossier.

D'après certaines sources, certains agents du FBI travaillant au sein de ce groupe ont également participé aux enquêtes du 6 janvier. Tous les agents du bureau ont reçu l'ordre de remplir un questionnaire concernant leur travail sur l'attaque du Capitole. Ces mêmes sources, dont certaines ont requis l'anonymat pour évoquer des questions de personnel, craignent que cette mesure n'entraîne une purge ordonnée par Trump au sein de l'agence.

« J’ai parlé à plusieurs agents du Groupe de travail sur les PAN qui craignent de perdre leur poste et que l’enquête ne soit compromise involontairement », a déclaré Ryan Graves, directeur exécutif d’Americans for Safe Aerospace et ancien pilote de la Marine. « Je m’inquiète du fait que le Groupe de travail sur les PAN du FBI puisse être affecté par les changements liés à la transition, et que ses responsables ne soient peut-être pas conscients du travail remarquable accompli par ces agents ni de la manière dont leurs investigations pourraient être renforcées dans le cadre d’une collaboration intergouvernementale officielle. »

L'existence de ce groupe de travail informel du FBI sur la question n'avait jamais été révélée publiquement auparavant. Graves et trois autres personnes connaissant bien le groupe ont indiqué qu'il était composé d'un responsable de programme national et d'une douzaine d'employés répartis dans tout le pays, qui consacrent une grande partie de leur temps à traquer les PAN (phénomènes aériens non identifiés).

Graves a déclaré que depuis plus d'un an, son groupe collabore avec l'équipe du FBI pour transmettre des témoignages de témoins potentiels, des pistes et des renseignements de sources ouvertes afin d'aider le bureau dans ses efforts pour protéger le pays et l'industrie aéronautique contre les phénomènes non identifiés. Il a précisé que les agents ont interrogé des témoins potentiels et ont complété ces rapports par des informations classifiées.

« Ce groupe de travail du FBI est particulièrement bien placé pour enquêter sur les PAN grâce à ses compétences conjointes en matière d'application de la loi et de renseignement », a-t-il déclaré, ajoutant qu'il était « profondément inquiet que des agents clés dans l'enquête sur les PAN puissent être écartés, ce qui compromettrait l'engagement de l'administration Trump à éliminer le "U" des PAN ».

« Bien que nous n'ayons aucun commentaire à faire sur les questions relatives au personnel du FBI, le FBI enquête sur les phénomènes anormaux non identifiés lorsqu'il existe un risque de violation du droit fédéral — en particulier les actes illégaux susceptibles de nuire à nos intérêts nationaux — et afin de recueillir, partager et analyser des renseignements pour lutter contre les menaces à la sécurité auxquelles sont confrontés les États-Unis », a déclaré le FBI dans un communiqué.

Le Pentagone avait mis en place un programme similaire, appelé Programme d'identification des menaces aérospatiales avancées, dont la divulgation en 2017 a provoqué une onde de choc à Washington et dans tout le pays.

Depuis les révélations concernant la compilation par l'armée d'incidents mystérieux liés aux PAN (phénomènes aériens non identifiés), un mouvement bipartisan s'est développé au Congrès pour exiger du gouvernement qu'il mène des enquêtes plus approfondies. Nombre de ces initiatives législatives ont été menées par le sénateur Marco Rubio (républicain de Floride), aujourd'hui secrétaire d'État.

« Des objets sophistiqués, dotés de technologies de pointe, survolent régulièrement notre espace aérien restreint ou sensible, ce qui représente un risque pour la sécurité des vols et la sécurité nationale », a-t-il déclaré sur Twitter en 2023.

D'autres personnalités clés de l'administration Trump ont également plaidé en faveur d'enquêtes sur les objets célestes non identifiés. John Ratcliffe, directeur de la CIA et ancien directeur du renseignement national sous la première administration Trump, a déclaré sur Fox News en 2021 : « Il y a beaucoup plus d'observations que celles qui ont été rendues publiques. »

Il a déclaré qu'il existe « des objets observés par des pilotes de la Marine ou de l'Armée de l'Air, ou sur des images satellites, qui effectuent des actions difficiles à expliquer, des mouvements difficiles à reproduire, pour lesquels nous n'avons pas la technologie, ou qui se déplacent à des vitesses dépassant le mur du son sans bang supersonique. »

Dans une interview accordée à un média local en 2023, Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale de Trump et ancien élu de Floride, a déclaré que le gouvernement devait « prendre cela très au sérieux ».

« Ce ne sont pas nos systèmes qui sont en cause. Soit nos adversaires possèdent des technologies dont nous ignorons l'existence ou que nous ne pouvons expliquer, soit c'est d'un autre monde », a-t-il déclaré.

Caison Best, un ancien officier du renseignement des forces spéciales de l'armée qui a déclaré dans une interview avoir parlé à des membres du groupe de travail du FBI après avoir été témoin d'un phénomène PAN au Colorado, a affirmé que le licenciement de ces agents serait « évidemment préjudiciable » à l'enquête sur les PAN.

« Le FBI est l'un des services gouvernementaux qui commence à prendre conscience de ce que d'autres services savent depuis longtemps et auquel ils participent activement », a-t-il déclaré. « Et si les agents du FBI permettent d'encadrer ces actions par un cadre légal, je pense qu'ils accomplissent un travail d'une importance capitale. »

Nous rappellerons aussi que le Gouvernement des Etats-Unis à crée au sein du Ministère de la Guerre un service dédié au phénomène ovni. En voici le communiqué officiel :

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Communiqué de presse immédiat

Création d'un groupe de travail sur les phénomènes aériens non identifiés

14 août 2020

Le 4 août 2020, le secrétaire adjoint à la Défense, David L. Norquist, a approuvé la création d'un groupe de travail sur les phénomènes aériens non identifiés (UAPTF). Le département de la Marine, sous la tutelle du Bureau du sous-secrétaire à la Défense pour le renseignement et la sécurité, dirigera l'UAPTF.  

Le département de la Défense a créé le groupe de travail sur les PAN (UAPTF) afin d'améliorer sa compréhension et d'approfondir ses connaissances sur la nature et l'origine de ces phénomènes. La mission de ce groupe de travail est de détecter, d'analyser et de répertorier les PAN susceptibles de constituer une menace pour la sécurité nationale des États-Unis.

Comme l'a déjà indiqué le ministère de la Défense, la sécurité de notre personnel et de nos opérations est primordiale. Le ministère de la Défense et les forces armées prennent très au sérieux toute incursion d'aéronefs non autorisés dans nos zones d'entraînement ou notre espace aérien désigné et examinent chaque signalement. Cela inclut l'examen des incursions initialement signalées comme des phénomènes aériens non identifiés (PAN) lorsque l'observateur ne peut identifier immédiatement ce qu'il observe. 

Norquist Secrétaire adjoint à la Défense

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DERNIERES INFORMATIONS ISSUES DES ARCHIVES NATIONALES QUANT AU DECLASSEMENT DES INFORMATIONS RELATIVES AUX UAP.

Note mise à jour le 4 mars 2025.

Les archives nationales US mettent à la disposition du public un nombre important de documents déclassifiés relatifs aux UAP.

Orientations à l'intention des agences fédérales concernant la collecte de données sur les phénomènes anormaux non identifiés

La loi d'autorisation de la défense nationale de 2024 (loi publique 118-31, articles 1841 à 1843) exige que les Archives nationales (NARA) établissent la « Collection de documents sur les

Exigences en matière de métadonnées pour les enregistrements UAP

 

Étiquette

Définition

Commentaire

Exemples

Usage

Agence de transfert

Chaque organisme de transfert correspond au groupe d'archives dans lequel les documents sont décrits et classés.

 

 

Obligatoire. 

Identifiants attribués par l'agence

L'identifiant unique attribué par un organisme ou un système de gestion des documents.

Inclure tous les identifiants originaux ou existants créés par l'agence au niveau de l'élément, du document ou du fichier.

 

Obligatoire le cas échéant.

Identifiant d'enregistrement UAP

L'identifiant attribué au document pour la collection d'archives UAP.

Schéma d'identification des enregistrements UAP :

L’organisme d’origine est responsable de l’identification du groupe d’enregistrement approprié lors de la collecte des métadonnées. Le schéma de dénomination des identifiants d’enregistrement UAP doit respecter la forme ###UAP00000, où les premiers chiffres représentent le groupe d’enregistrement, le segment suivant est « UAP » et les cinq derniers chiffres constituent un numéro de document séquentiel.

###UAP00001
###UAP00002
###UAP00003

 

Obligatoire. 

Titre

Le nom donné au disque.

 

 

Obligatoire. 

Date [CreationDate]

Date de création de l'enregistrement.

 

 

Obligatoire. 

Auteur

Organisme émetteur (agence, bureau ou source, le cas échéant) du document. Il peut s'agir ou non de l'organisme ayant effectué le transfert.

 

 

Obligatoire. 

À

Personne/organisation/service spécifique auquel le document est adressé.

REMARQUE : Applicable uniquement à la correspondance, aux rapports et aux notes de service.

 

Obligatoire le cas échéant. 

Depuis

Personne/organisation/bureau spécifique d'où provient le document.

REMARQUE : Applicable uniquement à la correspondance et aux notes de service.

 

Obligatoire le cas échéant. 

Emplacement

Ville et État mentionnés dans le document.

 

 

Obligatoire le cas échéant. 

Type de média/fichier

 

 

.pdf
.mov
.wav

Obligatoire. 

Nombre de pages, de fichiers de données structurées ou de temps d'exécution

 

Toute partie d'un document qui est considérée comme réactive rend le document entier considéré comme réactif.

 

Obligatoire. 

Droits [Classification de sécurité précédente]

La classification attribuée au document indiquant son statut de sécurité officiel antérieur à son statut actuel.

 

Top secret Secret Confidentiel Non classifié

Obligatoire. Si aucune classification de sécurité ne s'applique, le document doit être étiqueté « non classifié ».

Droits [Classification de sécurité]

La classification attribuée au document indiquant son statut de sécurité officiel.

 

Inclure les contrôles spéciaux tels que SCI ou SAP, le cas échéant.

Top secret Secret Confidentiel Non classifié

Obligatoire. Si aucune classification de sécurité ne s'applique, le document doit être étiqueté « non classifié ».

Droits [Droits d'utilisation]

Droits d'utilisation relatifs aux droits d'auteur, aux marques de commerce ou à d'autres restrictions d'utilisation.

 

Droits d'auteur

Obligatoire le cas échéant.

Commandes spéciales

Indicateurs permettant d'identifier quelle entité (personne ou organisation) est autorisée à accéder ou à traiter des données.

Élément répétable contenant des informations documentant toutes les restrictions relatives à la manipulation et à l'accès qui s'appliquent à l'enregistrement.

SAP SCI RD/FRD FGI

Obligatoire le cas échéant. Cet élément doit être renseigné avec toutes les restrictions d'accès ou de traitement applicables au document, ainsi qu'avec les lois ou règlements relatifs à l'accès à l'information ou à la protection de la vie privée sur lesquels la restriction est fondée.

État de la publication

 

 

Publié intégralement, publié partiellement, retenu intégralement.

Obligatoire.

Droits [Motif d'exemption]

En cas de publication partielle ou de rétention totale, veuillez citer les motifs spécifiques du report dans la section 1843 de la NDAA ou le guide de déclassification utilisé pour le report conformément aux autorités décrites dans le décret exécutif 13526. 

 

 

Obligatoire le cas échéant.

Se référer à

Le(s) nom(s) de tous les organismes ayant des intérêts dans le dossier.

 

Département de la Défense,
Département de l'Énergie

Obligatoire le cas échéant. Indiquez le nom des organismes de référence même si l'organisme principal exclut ses fonds propres du dossier. Le ministère de l'Énergie doit être mentionné lorsque le dossier contient des données RD/FRD.

Date : Date de révision

Date de la dernière révision du document par une autorité de révision.

 

 

Obligatoire le cas échéant.

Autorité de révision

Titre ou nom de l'autorité chargée de l'examen ou du refus.

 

 

Obligatoire le cas échéant.

Commentaires

Notes spécifiques au document.

 

 

 

phénomènes anormaux non identifiés ». La loi exige que, d'ici le 20 octobre 2024, chaque agence fédérale examine, identifie et organise chaque document relatif à un phénomène anormal non identifié (PAN) dont elle a la garde, en vue de sa divulgation au public et de sa transmission aux Archives nationales.  

La collection de documents sur les phénomènes anormaux non identifiés (PAN) comprendra « des copies de tous les documents gouvernementaux, fournis par le gouvernement ou financés par le gouvernement concernant les phénomènes anormaux non identifiés, les technologies d'origine inconnue et l'intelligence non humaine (ou des sujets équivalents sous tout autre nom, à l'exclusion spécifique et exclusive des objets temporairement non attribués). »  

Les organismes doivent recenser tous les documents relatifs aux phénomènes aériens non identifiés (PANI), quel que soit leur format. Ils doivent en numériser des copies et les préparer pour leur transfert aux Archives nationales (NARA) avant la date limite fixée par la loi. Les Archives nationales n'accepteront que les versions numériques des documents relatifs aux PANI. 

Les copies des documents relatifs aux phénomènes anthropiques non identifiés (PAN) transférés aux Archives nationales (NARA) et susceptibles d'être diffusées au public seront accessibles en ligne dans le catalogue des Archives nationales. Les Archives nationales mettront à disposition un instrument de recherche en ligne qui sera intégré au catalogue.

Les organismes continueront de gérer les documents sources originaux en leur possession conformément au calendrier d'élimination approuvé par les Archives nationales (NARA). Les documents temporaires seront détruits ultérieurement. Les documents permanents seront transférés ultérieurement aux Archives nationales (NARA), même si une copie a déjà été transmise dans le cadre de la collecte des PAN.

Exigences en matière de métadonnées pour les enregistrements UAP identifiés pour transfert aux Archives nationales américaines (NARA)

Téléchargez le modèle de feuille de calcul avec les champs de métadonnées

Les métadonnées de chaque document UAP unique identifié par les agences en vue de son transfert aux Archives nationales (NARA) en vertu de la loi doivent inclure les éléments suivants, le cas échéant. Ces métadonnées s'ajoutent à celles requises par les normes de numérisation des Archives nationales ( 36 CFR 1236.54 ) lorsque les documents ont été numérisés à partir de versions analogiques originales. Tous les champs de transfert ERA 2.0, ainsi que les formulaires NA 14130 ou 14130b, sont applicables.

Préparation des dossiers UAP en vue de leur transfert aux Archives nationales

Pour chaque enregistrement UAP (document ou objet) identifié, l'agence doit en faire une copie numérique et compléter les éléments suivants :

  1. Préparez tous les éléments de métadonnées énumérés sur le formulaire d'identification standard fourni par les Archives nationales américaines (NARA). 
    1. Ces métadonnées doivent être fournies à la NARA au format électronique, sous forme de fichier CSV lisible par machine ( modèle de métadonnées UAP ). Si certaines informations de la version complète des métadonnées sont soumises à des restrictions d'accès, l'organisme doit également fournir une version entièrement publique et diffusable, respectant le format de la version complète.
    2. Chaque enregistrement électronique UAP doit inclure une convention de dénomination basée sur le schéma d'identification des enregistrements décrit dans les exigences en matière de métadonnées afin de garantir que les Archives nationales (NARA) soient en mesure de faire correspondre l'enregistrement électronique UAP (document ou élément) avec les métadonnées fournies.
  2. Effectuez un examen d'accès à chaque enregistrement UAP et identifiez les éléments suivants :  
    1. Les documents relatifs aux activités illégales qui peuvent être divulgués publiquement sans aucune modification, altération ou rétention, conformément aux normes de la loi.  
    2. Les documents UAP sont partiellement soumis à des restrictions d'accès. Les organismes sont tenus d'en créer une version publique expurgée. Une copie expurgée à usage public et une version intégrale du document doivent être transmises aux Archives nationales (NARA).
    3. Documents UAP reportés qui doivent rester intégralement confidentiels.
    4. Pour les points b. et c. ci-dessus, veuillez compléter la notification requise au Congrès conformément à la section 1843.c.
  3. Transférer la garde physique et légale des copies de tous les documents relatifs aux phénomènes aériens non identifiés (PAN) pouvant être intégralement diffusés, partiellement diffusés ou intégralement retenus (reportés) aux Archives nationales. L'organisme doit contacter les Archives nationales pour obtenir des instructions sur la procédure d'acquisition de ses documents relatifs aux PAN.