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mercredi 12 novembre 2025

LES DRONES ET LES OVNIs QU’EN PENSER ?

 

LES DRONES ET LES OVNIs QU’EN PENSER ?


La distinction entre un OVNI (Objet Volant Non Identifié) et un drone est un sujet de confusion et de débat, car les deux peuvent parfois présenter des caractéristiques similaires dans le ciel. Cependant, la différence fondamentale réside dans leur nature et leur identification.

Qu'est-ce qu'un OVNI ?

Un OVNI est, par définition, tout objet volant que l'observateur ne peut pas identifier. Le terme est un acronyme qui signifie simplement que l'objet n'a pas été reconnu. Un OVNI n'est donc pas nécessairement un vaisseau spatial extraterrestre. Il peut s'agir de phénomènes naturels, d'avions militaires secrets, de ballons météo, de satellites, ou même d'un drone. Un objet est un OVNI tant qu'il n'a pas été formellement identifié.

Les observations d'OVNIS sont souvent caractérisées par des mouvements inhabituels qui semblent défier les lois de la physique connues :

Vitesse et manœuvres extrêmes : La capacité de passer de l'immobilité à une vitesse fulgurante en un instant.

Absence de bruit : Beaucoup de témoignages rapportent un silence total, même pour des objets de grande taille.

Forme et apparence : Ils peuvent avoir des formes étranges (soucoupes, triangles, orbes lumineuses) et ne ressemblent pas aux aéronefs conventionnels.

Comportement : Ils peuvent disparaître et réapparaître, se déplacer contre le vent ou effectuer des virages brusques impossibles pour un avion ou un drone standard.

Qu'est-ce qu'un drone ?

Un drone est un véhicule aérien sans pilote (UAV). Il s'agit d'une technologie identifiée, fabriquée par l'homme et contrôlée à distance. Ils sont utilisés dans divers domaines, de la photographie et la surveillance aux applications militaires et de livraison.

Les drones ont des caractéristiques qui les distinguent généralement des phénomènes inexpliqués :

Bruit : La plupart des drones, en particulier les modèles amateurs, émettent un bourdonnement ou un bruit de moteur distinctif.

Mouvement : Bien qu'ils puissent être très agiles, leurs mouvements restent dans les limites de la physique et de la technologie actuelle. Ils peuvent s'immobiliser en vol stationnaire, mais ne peuvent pas effectuer les manœuvres extrêmes souvent décrites dans les observations d'OVNIS.

Lumières : Les drones sont souvent équipés de lumières clignotantes qui servent à la navigation et à la sécurité, comme des feux rouges, verts et blancs.

Forme : La plupart des drones grand public sont reconnaissables avec leurs hélices et leur carrosserie caractéristique.

La confusion entre OVNI et drones

De nombreux cas d'OVNIS rapportés, en particulier au cours des dernières années, se sont avérés être des drones mal identifiés. Plusieurs facteurs expliquent cette confusion :

Popularisation des drones : Avec la démocratisation des drones, de plus en plus de personnes en font voler, parfois de manière irresponsable ou illégale (la nuit, près de zones sensibles).

Absence de points de repère : La nuit, une lumière clignotante dans le ciel sans point de référence peut être difficile à identifier. Les lumières de drones, vues de loin, peuvent ressembler à des objets étranges.

Drones militaires ou de surveillance : Les drones militaires ou d'espionnage, souvent de taille plus grande et avec des capacités plus avancées, peuvent être confondus avec des objets non identifiés, surtout s'ils opèrent dans des zones secrètes. Des rapports officiels indiquent que de nombreux UAP (phénomènes aériens non identifiés) signalés par le personnel militaire américain étaient en réalité des drones de surveillance étrangers, notamment chinois.

Conclusion

En résumé, si vous voyez quelque chose dans le ciel et que vous ne savez pas ce que c'est, c'est par définition un OVNI. Si vous pouvez l'identifier comme un drone, il n'est plus un OVNI. Les observations de drones sont souvent mal interprétées, en particulier la nuit, mais elles n'ont pas les caractéristiques de mouvements impossibles et de silence total souvent associées aux récits d'OVNIS les plus intrigants. Le débat se poursuit, avec des sceptiques qui attribuent la majorité des observations modernes à des technologies humaines mal identifiées, tandis que d'autres pensent que certains cas restent inexpliqués et méritent une enquête plus approfondie.

CAS DE DRONE PRIS POUR DES OVNI

La confusion entre les drones et les OVNIs (ou plus précisément, les PAN, Phénomènes Aériens Non identifiés) est de plus en plus fréquente, surtout avec la démocratisation de cette technologie. De nombreux cas médiatisés ont finalement été expliqués par la présence de drones, qu'ils soient amateurs, commerciaux ou militaires.

Voici quelques exemples notables de cas où des drones ont été pris pour des OVNIs :

1. La vague de drones dans le New Jersey (fin 2024)

Ce cas est un exemple parfait de la confusion de masse. Fin 2024, de nombreux habitants du New Jersey, aux États-Unis, ont rapporté des observations d'objets volants non identifiés dans le ciel. Des milliers de vidéos ont été partagées sur les réseaux sociaux, créant un climat de peur et d'anxiété.

Les faits : Les témoignages décrivaient des objets lumineux et silencieux, se déplaçant en formation ou de manière erratique, souvent la nuit et près de zones sensibles (bases militaires, infrastructures énergétiques).

L'explication : Après une enquête du FBI et des autorités locales, il a été déterminé que la plupart de ces observations étaient en fait des drones, dont l'origine n'a pas toujours été clairement identifiée (amateurs, entreprises effectuant des tests, voire d'éventuels drones de surveillance étrangers). La taille et le bruit des drones, difficiles à évaluer de loin et la nuit, ont contribué à la confusion.

2. L'incident de l'aéroport de Gatwick (2018)

En décembre 2018, l'aéroport de Gatwick, près de Londres, a été fermé pendant près de deux jours à la suite de signalements répétés d'observations de drones non autorisés. Cet incident a causé des perturbations majeures, avec des milliers de vols annulés ou retardés.

Les faits : De nombreux témoins, y compris du personnel de l'aéroport et de la police, ont rapporté avoir vu des drones près des pistes. Cependant, malgré une mobilisation massive de la police et de l'armée, aucun drone n'a jamais été retrouvé et aucun coupable n'a été identifié.

L'explication : Les enquêtes ont suggéré que l'incident a pu être déclenché par une observation initiale erronée (par exemple, une confusion avec une lumière d'hélicoptère ou un autre objet) qui, combinée à l'anxiété et à la peur, a conduit à une série de rapports biaisés et non fondés. C'est un exemple de la façon dont un seul incident peut créer une "panique de masse" autour des "OVNIs", même si l'objet initial est banal.

3. Les drones militaires sophistiqués

La confusion ne se limite pas aux drones amateurs. Les drones militaires, conçus pour la furtivité et la performance, peuvent facilement être pris pour des phénomènes inexpliqués par le public, et même parfois par des observateurs entraînés comme des pilotes.

Les faits : En 2019, des destroyers de l'US Navy ont signalé avoir été suivis pendant plusieurs nuits par des "drones relativement imposants". Les manœuvres de ces objets, parfois silencieux et difficiles à détecter par les radars, ont soulevé des questions sur leur nature.

L'explication : Bien que ces cas restent sensibles en raison de la sécurité nationale, les autorités ont indiqué que beaucoup de ces "phénomènes aériens non identifiés" étaient probablement des drones de surveillance étrangers, testant les capacités de détection et de réponse de l'armée américaine.

Ces exemples montrent que l'augmentation du nombre de "cas d'OVNIs" rapportés ces dernières années est souvent directement liée à la prolifération des drones. Si certains cas d'OVNIs restent inexpliqués et continuent d'alimenter les spéculations sur des technologies avancées ou d'origine non humaine, une part significative des observations contemporaines peut s'expliquer par la confusion avec des drones.

QUE PENSE L'ARMEE DES OBSERVATIONS DE DRONES PRIS POUR DES OVNI

La position des armées et des agences de renseignement face aux observations de drones pris pour des OVNIs est un mélange de pragmatisme et de prudence. D'un côté, il y a la nécessité de déclassifier ce qui peut l'être pour rassurer le public, et de l'autre, la préoccupation grandissante pour la sécurité nationale.

Voici ce que l'on peut dégager de la position officielle, notamment de l'armée américaine et du Pentagone :

1. La distinction est cruciale : une question de sécurité nationale

Pour l'armée, un objet inconnu dans son espace aérien n'est pas une question d'origine extraterrestre, mais une potentielle menace. Les autorités ne se demandent pas si l'objet vient d'une autre planète, mais plutôt s'il appartient à une nation rivale, à des terroristes ou à un simple citoyen qui enfreint la loi.

Menace d'espionnage : La plupart des "OVNIs" rapportés par des pilotes militaires ou observés près de bases sensibles sont souvent considérés comme des drones de surveillance étrangers. La prolifération de cette technologie, notamment par la Chine et la Russie, est une préoccupation majeure pour la sécurité nationale. Le Pentagone a admis que de nombreux "phénomènes aériens non identifiés" (UAP) étaient probablement des drones étrangers qui testaient les capacités de détection des États-Unis.

Vulnérabilité des infrastructures : La présence de drones non autorisés près de bases aériennes, de centrales nucléaires ou d'autres infrastructures critiques est une menace directe. Cela a poussé l'armée à prendre des mesures pour renforcer la sécurité et développer des systèmes de détection et de neutralisation des drones.

2. Le Pentagone encourage les signalements, mais avec une approche analytique

Le Pentagone a créé un bureau dédié à l'étude des phénomènes aériens non identifiés, l'All-domain Anomaly Resolution Office (AARO). Son objectif n'est pas de trouver des extraterrestres, mais de résoudre les cas inexpliqués de manière rigoureuse.

Déstigmatisation : L'armée a délibérément remplacé le terme "OVNI" par "UAP" (Unidentified Anomalous Phenomena) pour encourager les pilotes et le personnel militaire à signaler ce qu'ils voient sans craindre d'être ridiculisés.

Classification des cas : Le rapport du Pentagone de juin 2021 sur les UAP a classé les observations en plusieurs catégories, dont l'une est "les systèmes de systèmes adverses", c'est-à-dire les drones, les ballons et autres technologies étrangères. Le rapport a clairement indiqué que la majorité des cas pouvaient s'expliquer par des phénomènes banals, des erreurs de capteurs ou des technologies humaines.

3. Les drones représentent un défi technologique et réglementaire

Pour les armées, la confusion entre drones et OVNIs met en lumière un nouveau défi opérationnel : comment faire la distinction rapidement et efficacement.

L'identification en vol : Il est souvent très difficile de distinguer un drone d'un autre type d'aéronef, surtout de nuit ou dans de mauvaises conditions. L'armée doit développer des technologies de détection et d'identification plus sophistiquées.

La réglementation : Le problème est que de nombreux drones observés sont des modèles amateurs, non identifiables et volant en toute illégalité. Cela rend la tâche des autorités encore plus complexe.

En conclusion, si l'armée est de plus en plus attentive aux signalements d'objets non identifiés, elle le fait dans une perspective de sécurité et non de science-fiction. Loin de croire à une invasion extraterrestre, les responsables militaires considèrent que la plupart des observations contemporaines s'expliquent par des technologies humaines, et que celles qui ne le sont pas pourraient représenter une nouvelle forme de menace stratégique. La priorité n'est pas de confirmer l'existence d'extraterrestres, mais de comprendre qui opère ces engins et comment contrer cette menace.

QUE PENSENT LES ASSOCIATIONS ET ORGANISMES D'ETUDE DES OVNIS DE CES OBSERVATIONS D'OVNI IDENTIFIEES COMME DES DRONES

Les associations et organismes d'étude des OVNI reconnaissent de plus en plus que les drones sont une explication valide et fréquente pour de nombreuses observations. Cependant, leur position varie entre les organismes officiels, qui classent la majorité des cas comme des phénomènes identifiés, et les groupes de recherche plus indépendants, qui continuent de se concentrer sur les cas qui résistent à toute explication conventionnelle.

1. Position des organismes officiels

Les organismes officiels, comme le GEIPAN (Groupe d'Études et d'Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés) en France, adoptent une approche scientifique rigoureuse. Leurs enquêtes ont permis de classer une grande partie des signalements.

Classification des cas : Le GEIPAN classe les observations en quatre catégories (A, B, C, et D), selon le degré d'explication. Les cas A et B, qui représentent plus de 60% des observations, correspondent à des phénomènes facilement identifiables, et les drones sont maintenant l'une des explications les plus courantes aux côtés des avions, ballons ou satellites.

Transparence : Ces organismes mettent leurs archives à la disposition du public, montrant qu'une grande majorité des observations trouvent une explication rationnelle. Cette démarche vise à lutter contre la désinformation et à canaliser les efforts d'enquête sur les cas les plus intrigants.

2. Position des associations ufologiques indépendantes

Les groupes ufologiques indépendants ont une position plus nuancée. Si la plupart reconnaissent que les drones sont responsables de nombreux faux positifs, ils insistent sur le fait que l'identification des drones ne résout pas tous les cas.

Concentration sur les cas "D" : Ces associations se concentrent sur les quelques pour cent de cas qui, après une enquête approfondie, restent inexpliqués (catégories C et D). Ils estiment que la présence de drones ne doit pas discréditer l'ensemble du sujet.

"Drones" non conventionnels : Certains ufologues spéculent que certains objets non identifiés pourraient être des drones, mais de technologies très avancées et potentiellement non terrestres. Ils se basent sur les rapports des pilotes qui décrivent des manœuvres impossibles pour les drones actuels.

Les risques de la "dronification" des OVNIs : L'un des risques, selon ces associations, est que la facilité d'expliquer une observation par un drone conduise à une enquête superficielle, négligeant des détails cruciaux qui pourraient pointer vers une explication plus complexe.

En conclusion, la reconnaissance des drones comme une explication de plus en plus courante est perçue comme un progrès dans l'étude des OVNIs, car elle permet de se concentrer sur les cas les plus difficiles et les plus intrigants, tout en réduisant le nombre de signalements facilement identifiables.

Pour comprendre comment le Pentagone gère les observations d'objets non identifiés, vous pouvez regarder cette vidéo sur les phénomènes aériens non identifiés. UFOs - Drones Invade the United States, We Take Stock (Official Chronology)


samedi 1 novembre 2025

ROSS COULTHART COMMUNIQUE : LE DoD PARLE UAP ET DRONE

ROSS COULTHART COMMUNIQUE : LE DoD PARLE UAP ET DRONE

J'ai obtenu un document du FBI annonçant un projet visant à contrer la menace que représentent les systèmes sans pilote (UxS) pour la sécurité nationale. Ce document mentionne explicitement les phénomènes anormaux non identifiés (PAN) comme un type d'UxS. C'est très important car cela signifie que le FBI établit désormais une distinction officielle et claire entre les drones et les PAN.

Le ministère de la Défense (@DeptofWar) demande à tous ses sites d'infrastructures critiques et installations de signaler au FBI toute incursion d'agents non-résidents (UxS). Il reconnaît que ces incursions peuvent viser à perturber les opérations ou à évaluer les capacités et politiques de réponse des États-Unis. Il souligne expressément qu'il s'agit d'une menace pour les installations, le personnel et les technologies du ministère de la Défense.

Un deuxième document de 49 pages, intitulé « Guide de réponse aux drones », annonce que CHAQUE bureau de terrain du FBI disposera désormais d'un coordinateur dédié à la lutte contre les drones. Les deux documents sont téléchargeables ici :



drone et uap ministère défense us

Ministère de la défense USA - drones et uap




LE POINT SUR CETTE NOUVELLE REGLEMENTATION AUX USA

Les incursions de systèmes sans pilote sur les sites du département de la Défense (DoD) et des infrastructures critiques de défense (DCI) sont en augmentation ce qui constituent des menaces susceptibles de perturber les opérations ou de mettre à l'épreuve les capacités de réponse. Ces incidents incitent à une collaboration accrue entre des agences comme l'USNORTHCOM et le FBI, ainsi qu'à un effort accru pour développer et déployer des technologies et des politiques de lutte contre les petits systèmes aériens sans pilote (C-sUAS) plus robustes afin d'atténuer ces menaces.

Le paysage des menaces

· Augmentation du nombre d’incursions : Les incursions de petits systèmes aériens sans pilote (sUAS) au-dessus des sites militaires et des sites DCI ont augmenté de manière significative ces dernières années.

· Menaces potentielles : Ces incursions peuvent avoir pour but de simples désagréments ou des intentions plus sérieuses comme la perturbation des opérations, la collecte de renseignements ou la mise à l’épreuve des capacités de réaction des États-Unis.

· Exemples marquants : des incidents se sont produits sur plusieurs installations militaires américaines, notamment la base aérienne de Langley, ce qui a contraint les avions de chasse F-22 à être relocalisés, note Breaking Defense .

· Préoccupation internationale : Des incidents similaires ont été signalés en Europe, entraînant des réponses telles que des consultations au titre de l'article 4 de l'OTAN et un renforcement des efforts pour contrer les menaces de drones.

Réponse et mesures d'atténuation du gouvernement

· Collaboration inter-agences : Le FBI et le département de la Défense travaillent ensemble pour faire face à la menace, le FBI demandant spécifiquement à tous les partenaires du département de la Défense de signaler les incursions à une plateforme centralisée.

· Organisme chef de file : L’USNORTHCOM a été désigné comme organisme chef de file pour coordonner une réponse pangouvernementale à ces incursions aux États-Unis.

· Développement technologique et politique : les agences concentrent leurs efforts sur le développement et les essais de technologies de lutte anti-drones (C-sUAS), comme le drone Anvil présenté lors de l’exercice Falcon Peak 25.2 . Il est reconnu qu’il est nécessaire d’établir des politiques qui concilient sécurité, respect de la vie privée et impératifs de défense.

· Le signalement est crucial : l'accent est mis sur le signalement de tous les incidents afin d'aider les agences gouvernementales à rassembler les informations et à mieux comprendre l'ampleur et la nature de la menace.


LE DECRET :

RESTAURATION DE LA SOUVERAINETÉ DE L'ESPACE AÉRIEN AMÉRICAIN

Décrets exécutifs

6 juin 2025

En vertu des pouvoirs qui me sont conférés par la Constitution et les lois des États-Unis d'Amérique, il est ordonné :

Article 1. Objet. Les systèmes d'aéronefs sans pilote (UAS), également appelés drones, offrent la possibilité d'améliorer la sécurité publique et de consolider le leadership américain en matière d'innovation mondiale. Cependant, les criminels, les terroristes et les acteurs étrangers hostiles ont intensifié l'utilisation de ces technologies à des fins militaires, créant ainsi de nouvelles menaces graves pour notre territoire. Les cartels de la drogue utilisent des UAS pour faire passer clandestinement du fentanyl à travers nos frontières, introduire de la contrebande dans les prisons, surveiller les forces de l'ordre et mettre en danger la population. Les rassemblements de masse sont vulnérables aux perturbations et aux menaces causées par des vols d'UAS non autorisés. Les infrastructures critiques, notamment les bases militaires, sont sujettes à des incursions fréquentes et souvent non identifiées d'UAS. Il est urgent d'agir pour garantir la souveraineté américaine sur son espace aérien et assurer sa sécurité.

Art . 2. Définitions. Aux fins du présent décret :

(a) le terme « systèmes d’aéronefs sans pilote » ou « UAS » a la signification qui lui est donnée dans le 49 USC 44801 ;

b) le terme « infrastructure critique » a le sens qui lui est donné au 42 USC 5195c(e), et comprend les systèmes et les actifs de tous les secteurs d’infrastructures critiques désignés dans le Mémorandum de sécurité nationale n° 22 du 30 avril 2024 (Sécurité et résilience des infrastructures critiques) (NSM-22) ; et

(c) le terme Agence de gestion des risques sectoriels ou « SRMA » a la même signification que celle donnée dans 6 USC 650 et telle que décrite plus en détail dans NSM-22.

Art . 3. Politique. La politique des États-Unis est d'assurer le contrôle de notre espace aérien national et de protéger le public, les infrastructures critiques, les rassemblements de masse, ainsi que les installations et opérations militaires et gouvernementales sensibles contre les menaces posées par l'utilisation imprudente ou illégale des drones.

Art . 4. Groupe de travail pour le rétablissement de la souveraineté de l'espace aérien américain. Afin de contribuer à garantir le contrôle de notre espace aérien national, il est créé par la présente le Groupe de travail fédéral pour le rétablissement de la souveraineté de l'espace aérien américain (ci-après dénommé « le Groupe de travail »). Le Groupe de travail est présidé par le conseiller adjoint du président pour les affaires de sécurité nationale (CANS) ou son représentant désigné, et comprend des représentants, ou leurs représentants désignés, des ministères et agences exécutifs compétents, tels qu'identifiés par le CANS. Le Groupe de travail examine les cadres opérationnels, techniques et réglementaires pertinents, élabore et propose des solutions aux menaces posées par les drones, le cas échéant et conformément à la législation applicable, et formule des recommandations sur la mise en œuvre de toutes les mesures prévues par le présent décret.

Art . 5. Réglementation de l'espace aérien pour la protection du public. L'administrateur de la Federal Aviation Administration (FAA) doit :

a) en ce qui concerne la réglementation requise par l’article 2209(f) de la loi de 2016 sur l’extension, la sécurité et la sûreté de la FAA, telle que modifiée :

(i) soumettre sans délai un avis de projet de réglementation (NPRM) au Bureau de la gestion et du budget (OMB) et au Groupe de travail établissant le processus requis par la loi pour restreindre les vols de drones au-dessus des installations fixes et interpréter, dans la mesure appropriée, la notion d’infrastructure critique conformément à la définition de ce terme dans le présent décret ; et

(ii) promulguer une règle finale dès que possible après la publication de l’avis de proposition de réglementation ;

b) procéder à des évaluations de sécurité nationale et de sécurité intérieure en vertu de l’article 2209, en coordination avec les agences de gestion des risques sectoriels (SRMA), le secrétaire à la Défense, le secrétaire à la Sécurité intérieure ou le procureur général, selon le cas, et, lorsque des installations ou des opérations militaires sont concernées, avec le secrétaire à la Défense ; et

c) Dans un délai de 180 jours à compter de la date du présent arrêté, mettre à disposition gratuitement en ligne les NOTAM (Avis aux navigateurs aériens) et les TFR (Restrictions temporaires de vol) dans un format ouvert et facilement utilisable pour le géo repérage des drones et les systèmes de navigation et de guidage des aéronefs. Cette mise à disposition en ligne doit compléter, et non remplacer, les méthodes de diffusion existantes des NOTAM et des TFR.

Art . 6. Renforcement de la souveraineté de l'espace aérien. (a) Le procureur général, en coordination avec l'administrateur de la FAA, prend les mesures appropriées pour assurer la pleine application des lois civiles et pénales applicables lorsque les opérateurs de drones mettent en danger le public, violent les restrictions établies de l'espace aérien ou utilisent un drone dans le cadre d'un élément d'un autre crime ;

b) Le procureur général soumet régulièrement au président, par l’intermédiaire de l’APNSA, des propositions législatives visant à réviser les sanctions pénales pour les violations de l’espace aérien réglementé ; et

(c) dans les 30 jours suivant la date du présent décret, et dans la mesure permise par la loi, le procureur général et le secrétaire à la Sécurité intérieure veilleront à ce que les programmes de subventions de leurs ministères respectifs permettent aux agences étatiques, locales, tribales et territoriales (SLTT) autrement admissibles de recevoir des subventions pour l'achat d'UAS ou d'équipements ou de services pour la détection, le suivi ou l'identification des drones et des signaux de drones, conformément aux pouvoirs légaux de ces SLTT.

Art . 7. Détection, suivi et identification des drones et des signaux de drones. (a) Dans la mesure permise par la loi et conformément au quatrième amendement, les ministères et agences exécutifs doivent utiliser tous les pouvoirs existants disponibles pour employer des équipements permettant de détecter, de suivre et d'identifier les drones et les signaux de drones.

(b) Dans les 30 jours suivant la date du présent décret, le procureur général, le secrétaire aux Transports, le secrétaire à la Sécurité intérieure et le président de la Commission fédérale des communications doivent réviser l’« Avis sur l’application des lois fédérales à l’acquisition et à l’utilisation de technologies de détection et d’atténuation des systèmes d’aéronefs sans pilote » d’août 2020 afin de tenir compte des développements pertinents dans la législation et la réglementation fédérales concernant les drones.

(c) Dans les 60 jours suivant la date du présent ordre, l'administrateur de la FAA doit fournir, dans la mesure permise par la loi, y compris la loi sur la protection de la vie privée de 1974 (5 USC 552a), un accès automatisé en temps réel aux informations d'identification personnelle associées aux signaux d'identification à distance des UAS aux ministères et agences exécutifs appropriés et aux agences SLTT aux fins de l'application de la loi fédérale ou étatique applicable, avec des garanties appropriées de sécurité nationale et de protection de la vie privée.

(d) Dans les 60 jours suivant la date du présent décret, le secrétaire à la Sécurité intérieure et l'administrateur de la FAA, en coordination avec les responsables des autres SRMA, le cas échéant, publieront des directives pour aider les propriétaires ou exploitants d'infrastructures critiques privées à utiliser des technologies pour détecter, suivre et identifier les drones et les signaux de drones.

Art . 8. Renforcement des protections générales. Dans les 90 jours suivant la date du présent décret, le secrétaire à la Sécurité intérieure et le procureur général, en coordination avec le secrétaire à la Défense et le secrétaire aux Transports, soumettent au président, par l'intermédiaire de l'APNSA, une recommandation fondée sur une évaluation des risques telle que définie au 6 USC 124n(k)(8), sur l'opportunité de désigner les frontières terrestres nord et sud ; les grands aéroports ; les installations fédérales ; les infrastructures critiques ; et les installations, équipements et actifs militaires comme installations ou actifs couverts en vertu du 6 USC 124n et du 10 USC 130i, et sur la nécessité éventuelle de modifications législatives à cet égard.

Art . 9. Renforcement des capacités de lutte contre les drones. (a) Dans les 30 jours suivant la date du présent décret, le procureur général et le secrétaire à la Sécurité intérieure examineront la possibilité d'intégrer des réponses opérationnelles de lutte contre les drones dans le cadre de groupes de travail conjoints sur le terrorisme afin de protéger les rassemblements de masse.

(b) Le procureur général, en coordination avec le secrétaire à la Défense ; le secrétaire aux Transports, agissant par l'intermédiaire de l'administrateur de la FAA ; le secrétaire à la Sécurité intérieure ; le directeur de l'OMB ; et le président de la Commission fédérale des communications, prendront rapidement toutes les mesures appropriées pour mettre en œuvre les recommandations du rapport de faisabilité de mars 2022 au Congrès concernant la création du Centre national de formation pour la lutte contre les systèmes d'aéronefs sans pilote (Centre), et, dès la création du Centre, concentreront la formation initiale dispensée par le Centre sur le développement des capacités fédérales et SLTT pour assurer la sécurité des grands événements sportifs nationaux et internationaux à venir organisés aux États-Unis, tels que la Coupe du monde de la FIFA 2026 et les Jeux olympiques d'été de 2028.

Art . 10. Dispositions générales. (a) Aucune disposition du présent décret ne saurait être interprétée comme portant atteinte ou affectant de quelque manière que ce soit :

(i) l'autorité conférée par la loi à un département ou organisme exécutif, ou à son chef ; où

(ii) les fonctions du directeur du Bureau de la gestion et du budget relatives aux propositions budgétaires, administratives ou législatives.

(b) Le présent décret sera mis en œuvre conformément au droit applicable et sous réserve de la disponibilité des crédits.

(c) Le présent décret n’a pas pour objet, et n’a pas pour effet, de créer un droit ou un avantage, substantiel ou procédural, exécutoire en droit ou en équité par une partie quelconque contre les États-Unis, leurs ministères, agences ou entités, leurs fonctionnaires, employés ou agents, ou toute autre personne.

d) Les frais de publication du présent arrêté sont à la charge du ministère des Transports.

DONALD J. TRUMP

LA MAISON BLANCHE,

6 juin 2025.


vendredi 20 juin 2025

UN CHERCHEUR DE L'ACADEMIE DES SCIENCES DE CHINE PARLE OVNI

 ARCHIVES – UFOLOGIE CHINOISE - CHINE

« De grands événements » concernant les ovnis surviendront en Chine, selon un chercheur de l’Académie Chinoise des Sciences

Éditeur : CHEN Na | 29 septembre 2010

academie chinoise des sciences
Source : https://english.cas.cn/newsroom/archive/news_archive/nu2010/201502/t20150215_139920.shtml

 

Ces derniers temps, les signalements d'objets volants non identifiés (OVNI) se multiplient en Chine. Le 7 juillet dernier, plus de 20 vols ont été reportés à l'aéroport international de Xiaoshan à Hangzhou, dans la province du Zhejiang, en raison d'une observation. Dès que de telles observations se produisent, Wang Sichao, chercheur à l'Observatoire de la Montagne Pourpre (PMO) de l'Académie chinoise des sciences (CAS) à Nanjing, dans la province du Jiangsu, est beaucoup plus occupé que d'habitude. Outre l'étude des observations, Wang, qui a commencé à travailler sur les OVNI il y a près de 40 ans, doit consulter et répondre au courrier concernant les OVNIs provenant de toute la Chine. Récemment, Wang a prédit que de « grands événements » concernant les OVNIs allaient se produire en Chine au cours des deux prochaines années. Dans une interview accordée à Beijing Review, il a partagé ses points de vue et ses anecdotes avec le journaliste Tang Yuankai. Extraits modifiés ci-dessous :

Beijing Review : Pourquoi avez-vous fait une telle prédiction ? Sur quoi vous basez-vous ?

Wang Sichao : Tout d'abord, j'aimerais dire quelques mots sur la notion de « grands événements ovnis ». Il ne s'agit pas d'un grand nombre d'ovnis, mais d'événements dont les faits sont crédibles et étayés par des observations. Or, ces faits ne peuvent pas encore être expliqués par les connaissances scientifiques existantes ni par les phénomènes naturels. Après 39 années d'investigation et de recherche, j'ai découvert que les années se terminant par 1, 2 ou 7 – comme 1971, 1981, 1991, 1982, 1992, 2002, 1977, 1987 et 2007 – de grands événements ovnis se produisaient. Je pense donc que 2011 et 2012 seront deux autres années actives.

Ces dernières années, quels types d'OVNIs se sont produits en Chine ? Dans quelles régions ? A-t-on déjà vu un film comparable à « Rencontres du troisième type » ?

De nombreux types d'OVNI sont apparus en Chine ces dernières années, sous des formes telles que bolide, tache lumineuse, spirale, éventail, étoile brillante, bâton volant, foudre en boule et en forme de V. Les événements OVNI se sont produits plus fréquemment dans le nord du fleuve Yangtze. Il y a cependant eu des exceptions. Par exemple, un OVNI en forme de V est apparu au-dessus de Nanjing le 10 janvier 2006.

Au siècle dernier, des événements similaires aux Rencontres du troisième type ont également eu lieu en Chine. Mais ils étaient similaires à ce qui s'est passé dans d'autres pays et manquaient de preuves fiables.

À votre avis, pourquoi, depuis des décennies, n’y a-t-il pas eu de progrès significatif dans les études sur les ovnis au niveau national et international ?

Les ovnis sont un mystère mondial depuis plus d'un siècle. En 2007, Nick Pope, ancien responsable du projet OVNI du gouvernement britannique, a déclaré que, depuis 60 ans, le ministère britannique de la Défense travaillait sans relâche sur ce mystère, sans parvenir à trouver de réponse. Les gouvernements des États-Unis et de la France ont également rencontré des difficultés dans l'exploration des ovnis.

Pourquoi, pendant 60 ans, l'étude des ovnis n'a-t-elle progressé ? La raison est qu'un ovni n'apparaît que de manière aléatoire et disparaît souvent rapidement en quelques minutes. Lorsque les grands télescopes professionnels sont mis en service, il a déjà disparu. Nous ne pouvons donc nous fier qu'aux informations provenant d'observations ou de rencontres occasionnelles d'observateurs. Depuis des décennies, la pratique nationale et internationale montre qu'il est difficile pour les départements d'étudier les ovnis seuls.

Tels des fantômes dans l'air, les ovnis sont mystérieux et variés. Leur existence suscite des débats et des controverses depuis des décennies. Certains chercheurs affirment qu'un ovni est une illusion d'optique, tandis que d'autres pensent qu'ils existent bel et bien en tant qu'objets. L'exploration du phénomène ovni est donc un sujet passionnant.

Où en est la Chine dans l'étude des ovnis ? Existe-t-il une coopération avec des collègues internationaux ?

La Chine est déjà à l'avant-garde de la recherche et de l'exploration internationales sur les ovnis. Forte de nombreux rapports d'observation crédibles et vérifiables, elle est entrée dans une phase d'analyse quantitative. Nous avons également mené des échanges universitaires avec des collègues du monde entier.

Comment menez-vous vos recherches sur les ovnis et quels outils et méthodes utilisez-vous ? Pouvez-vous nous parler de vos réalisations en matière de recherche ?

Afin de surmonter les difficultés de l'étude des ovnis, j'ai introduit des méthodes d'analyse quantitative dans ce domaine. Au cours des 39 dernières années, grâce à mon travail au PMO et à mes observations personnelles, j'ai procédé à des analyses quantitatives de certains des plus grands événements ovnis en utilisant l'astronomie sphérique et la physique.

Ces dernières décennies, un grand nombre d'astronomes amateurs expérimentés sont apparus en Chine. Répartis dans tout le pays, ils forment un réseau d'observation performant. Lorsqu'un événement OVNI se produit, le bureau de projet où je travaille reçoit d'énormes quantités de données d'observation de la part d'amateurs.

Quant à moi, avec des années d'expérience d'observation sur le terrain et six années d'études en astrophysique à l'Université de Pékin, je peux déterminer la hauteur, la direction et la vitesse de vol ainsi que la position du point sous-stellaire (le point sur la terre où l'étoile est au zénith à un moment donné) en utilisant des méthodes d'astronomie sphérique basées sur plusieurs rapports d'observation de haute qualité sur un événement OVNI à partir de différents endroits avec une distance suffisante, et analyser le mécanisme de l'événement par des méthodes physiques.

Depuis 1971, je mène des enquêtes approfondies et des analyses scientifiques quantitatives et semi-quantitatives sur au moins 20 événements ovnis en spirale, en éventail et en lumière. J'ai découvert que de nombreux objets volants étranges apparaissaient à une vitesse bien inférieure à la première vitesse cosmique dans l'espace compris entre 130 et 1 500 km de la surface de la Terre. Certains volaient même à une vitesse aussi faible que 0,29 km par seconde, soit 4 % de la première vitesse cosmique à l'altitude de vol, et planaient à environ 1 460 km d'altitude pendant 25 minutes. Les faits montrent que ces ovnis pourraient posséder une capacité antigravitationnelle, sinon ils seraient tombés sur Terre.

J'ai classé la centaine d'événements ovnis typiques survenus au cours des 39 dernières années en une dizaine de types. J'ai accordé plus d'attention aux événements ovnis observés simultanément, mais depuis plus de deux lieux différents. J'ai découvert que sept de ces types d'événements pouvaient être expliqués par les phénomènes naturels et les connaissances existantes, notamment les objets ressemblant à des bolides, des points lumineux, des constellations brillantes, des amas de points volants, des étoiles brillantes ou des bâtons volants. Huit types restent inexpliqués par les connaissances existantes, notamment les objets en forme de spirale, d'éventail, de fuseau, de boule ou de V, ou ceux ressemblant à des boules de foudre, des véhicules étranges ou des soucoupes volantes. Parmi ces objets, ceux en forme de spirale, d'éventail, de boule lumineuse ou de soucoupe volante pourraient être liés à des vaisseaux extraterrestres.

Que pensez-vous que nous devrions faire pour promouvoir l’exploration des ovnis ?

La conception et la fabrication d'un nouveau type de télescope spécial sont indispensables. Les OVNI étant rencontrés par hasard et disparaissant rapidement, un télescope spécial à petite ouverture pourrait être plus adapté aux observations. Il faudrait construire davantage de télescopes de ce type et les installer dans différentes stations d'observation afin de former un réseau d'observation. Dès l'apparition d'un OVNI, des observations immédiates et en réseau seraient réalisées, ce qui permettrait d'améliorer considérablement la précision, la profondeur et la qualité des observations. Parallèlement, des analyses quantitatives plus précises devraient être réalisées sur la base des observations.

Pour les êtres humains, quelle est la signification des études sur les ovnis ?

Premièrement, nous espérons explorer les civilisations extraterrestres. Si nous trouvons des preuves solides de la présence de vaisseaux spatiaux extraterrestres sur Terre grâce à des observations et des analyses plus poussées, cela serait aussi important que la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb. Deuxièmement, nous devons explorer des phénomènes et des lois naturelles inconnus. Troisièmement, cela serait d'une importance capitale pour la défense nationale et le développement économique. Quatrièmement, découvrir la vérité sur les ovnis contribuerait également à dissiper les superstitions et les idées fausses du public.

À l'heure actuelle, les scientifiques ne disposent d'aucune preuve concrète de l'existence d'extraterrestres. Pourtant, de nombreux scientifiques croient à leur existence. Cela signifie-t-il que la question n'est pas de savoir s'il existe des extraterrestres, mais plutôt quand ils nous contacteront ?

Oui. Les astronomes du monde entier intensifient actuellement leurs efforts pour explorer la vie et la civilisation extraterrestres. Tant que nous resterons ouverts à l'exploration scientifique de l'inconnu et que nous utiliserons diverses méthodes, le contact entre humains et vie extraterrestre aura lieu, espérons-le, au cours de ce siècle.

 

AU DANMARK ON OUVRE LES ARCHIVES SUR LES OVNIs

 Les archives gouvernementales Danoises révèlent des rencontres avec des ovnis nordiques

Auteur : Cristina Gomez

10 janvier 2025


Source : https://www.ufonews.co/post/government-archives-reveal-nordic-ufo-encounters

Les archives gouvernementales des régions nordiques documentent des décennies de rencontres avec des OVNI qui ont mis au défi les experts de l'aviation et les enquêteurs gouvernementaux dans toute l'Europe du Nord.

Les régions nordiques sont devenues l'une des zones les plus importantes au monde en matière d'observations d'OVNI et de phénomènes aériens inexpliqués. Des archives militaires déclassifiées du Danemark aux aurores boréales de Hessdalen, surveillées scientifiquement en Norvège, ces nations nordiques ont accumulé des décennies de rencontres documentées qui continuent de remettre en question notre compréhension de ce qui peuple notre ciel. Grâce aux archives militaires, aux rapports de police et aux enquêtes scientifiques, un schéma convaincant d'activités inhabituelles a fait des pays nordiques un pôle crucial de la recherche sur les ovnis.

Les fondements historiques des observations d'OVNI nordiques sont profondément ancrés dans le patrimoine culturel de la région. D'anciennes sagas nordiques et des manuscrits médiévaux contiennent des récits fascinants de « vaisseaux célestes » et de mystérieux phénomènes aériens. Au XIIIe siècle, des observateurs ont signalé des objets métalliques scintillants traversant les fjords norvégiens, descriptions qui semblent transcender les simples erreurs d'identification de phénomènes naturels comme les aurores boréales.

Des OVNI au-dessus du Danemark et des archives gouvernementales publiées

Les récents développements, notamment au Danemark, ont suscité un regain d’attention sur cet aspect fascinant du ciel d’Europe du Nord.

Les autorités danoises et le service de renseignement intérieur danois (PET) ont ouvert une enquête sur plusieurs observations d'OVNI près de Køge, près de Copenhague, où une vingtaine d'objets non identifiés ont été signalés le 3 janvier 2024. L'incident a particulièrement attiré l'attention, le PET ayant confirmé qu'aucun permis de drone n'avait été délivré pour la zone lors des observations. Lire l'article ici .

Il est intéressant de noter que l'armée de l'air danoise a fait la une des journaux en 2009 en publiant 329 pages d' archives d'OVNI précédemment classifiées , contenant plus de 200 cas non résolus documentés entre 1978 et 2002.


1 page des archives danoises sur les ovnis

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Incident de Vallentuna, Suède

Parmi les cas modernes les plus convaincants figure l' incident de Vallentuna, survenu en 1974 en Suède, qui a suscité une attention particulière de la part des forces de l'ordre. Sur une période très courte, la police a recueilli soixante-seize rapports détaillés de trente et un témoins crédibles, décrivant tous des observations remarquablement similaires : un objet ovale ou ovoïde doté de trois lumières distinctes. La cohérence de ces récits, conjuguée au professionnalisme de nombreux témoins, a incité le commandant en chef Stig Synnergren à lancer l'opération S, impliquant les forces de défense nationale et l'Institut national de recherche sur la défense dans une enquête approfondie sur la zone.

Coupure de presse Suède

L'affaire Vallentuna se distingue par les preuves matérielles découvertes au cours de l'enquête. Les équipes de recherche, vêtues de vêtements de protection, ont prélevé des échantillons d'herbe et de terre brûlées sur le site d'atterrissage signalé, où elles ont découvert trois marques distinctives en forme de coin dans le sol, rappelant les traces physiques rapportées à Rendlesham. Plus intriguant encore, la documentation officielle a révélé que des observations similaires avaient été signalées dans la région trois semaines avant l'incident principal, à environ huit kilomètres de Vallentuna.

La CIA en Suède

En 1959, la CIA s'est particulièrement intéressée à une série d'observations d'OVNI au-dessus de Stockholm, en Suède, démontrant l'importance mondiale des phénomènes aériens nordiques pendant la Guerre froide. L'implication de l'agence était remarquable non seulement par sa portée internationale, mais aussi parce qu'elle intervenait à une époque où la CIA minimisait officiellement l'intérêt du public pour les OVNI aux États-Unis. Leur enquête en Suède visait à éliminer d'éventuelles activités de surveillance soviétiques, mais, comme de nombreux cas similaires de cette période, leurs conclusions sont restées classifiées pendant des décennies et la véritable nature des objets n'a jamais été révélée publiquement.

Le rapport publié en 2010 indique : Soucoupes volantes aperçues au-dessus de la Suède « Huit personnes ont vu une soucoupe volante », Stockholm, Stockholmy-Tidningen, 20 janvier 1959, page 1 Pas moins de huit personnes fiables ont récemment observé une « soucoupe volante » au-dessus de Stigsjoe, près de Haernoesand (province de Västernorrland). L'objet s'est approché lentement des observateurs depuis le sud au-dessus du lac Langsjoen, à une hauteur d'environ 300 mètres. L'objet était rond, de 6 à 8 mètres de diamètre, et entouré d'un anneau lumineux d'environ deux mètres de diamètre. La face inférieure de l'objet émettait une lumière jaune rougeâtre. Elle était visible pendant environ trois minutes. L'incident a été signalé aux autorités militaires.

Archives de la CIA –

Incident du Soesterberg, Pays-Bas

L' incident de Soesterberg, survenu le 25 mars 1972, est l'une des rencontres d'OVNI les plus marquantes des Pays-Bas. John Brunier, un résident néerlandais, a été témoin, tôt le matin, d'une rencontre avec un engin non identifié et son occupant. Réveillé par un bourdonnement et une lumière vive à 4 h 30, Brunier a été témoin d'une série de phénomènes inhabituels : un étrange brouillard, sa voiture inexplicablement chaude au milieu de véhicules couverts de givre, et une chaîne mystérieusement brisée. L'incident a culminé avec l'observation d'un grand engin ovale d'environ 30 mètres de diamètre et 3 mètres de haut, contenant ce qui semblait être une entité humanoïde vêtue d'une combinaison métallique et équipée d'un appareil respiratoire.

Bien que Brunier ait publiquement déclaré l'incident comme un canular en 1976, sa famille a révélé plus tard qu'il avait maintenu l'authenticité de la rencontre en privé, la niant uniquement pour protéger sa réputation professionnelle et échapper à toute attention indésirable. L'enquête du Centre néerlandais des ovnis, quelques semaines après l'incident, a permis de découvrir des preuves matérielles, notamment une chaîne brisée et de la limaille de fer sur le site. Malgré son caractère controversé et la proximité d'installations militaires, la véritable explication de l'incident de Soesterberg reste non élucidée, ce qui alimente les spéculations persistantes sur l'activité ovni dans la région dans les années 1970.

Projet Blue Book : enquête sur les Pays-Bas

Selon les archives du Projet Blue Book, les enquêteurs de l'US Air Force ont documenté au moins deux cas significatifs d'OVNI aux Pays-Bas dans les années 1950. Un cas notable, datant de 1952, comportait des preuves photographiques, bien que, curieusement, les dossiers contenaient peu d'informations descriptives. Un cas plus détaillé, datant de 1954, décrivait deux objets aux capacités extraordinaires : se déplaçant à des vitesses incroyables tout en démontrant la capacité de rester complètement immobiles pendant trente secondes.

Archives du projet Blue Book

Lumières de Hessdalen, Norvège

Les aurores boréales de Hessdalen, en Norvège, sont peut-être l'un des phénomènes les mieux documentés scientifiquement dans la région. Depuis les années 1930, ces phénomènes lumineux inexpliqués sont régulièrement observés sur une bande de 11 kilomètres de la vallée de Hessdalen. Ce cas est unique grâce aux recherches scientifiques menées pour comprendre ces phénomènes. Les équipes de recherche utilisent des équipements de surveillance sophistiqués tout au long de l'année, mais la nature de ces aurores boréales reste un mystère malgré des décennies d'investigation. Visionnez l'interview de l'équipe du projet Hessdalen ici .

Incident de Pori, Finlande

L'incident de Pori en 1969 est le seul cas d'OVNI officiellement reconnu et étudié par l'armée de l'air finlandaise, marquant ainsi un événement marquant dans l'histoire nordique des OVNI. Le 12 avril 1969, l'incident débuta lorsque sept objets jaunes, en forme de disque ou sphériques, furent repérés en vol stationnaire au-dessus de l'aéroport de Pori. Le pilote Tarmo Tukeva, à bord de son Fouga Magister, mena une enquête. L'observation fut particulièrement remarquable : l'officier Jouko Kuronen, qui avait entendu des communications radio concernant les objets, prit également l'avion pour enquêter, fournissant ainsi un second observateur expérimenté du phénomène.

Ce qui distingue ce cas des rapports d'OVNI classiques réside dans les multiples formes de vérification impliquées : confirmation visuelle par les deux pilotes militaires, détection sur le radar privé de Kuronen et suivi par les systèmes de contrôle au sol. Les objets ont démontré des capacités extraordinaires défiant les limites des avions conventionnels : lorsqu'ils ont finalement bougé, ils ont accéléré à des vitesses telles que l'avion de Tukeva, volant à environ 700 km/h, semblait stationnaire en comparaison. Plus remarquable encore, le contrôle au sol a confirmé la présence des objets au-dessus de Vaasa, à 177 km de là, presque immédiatement après leur départ de l'aéroport de Pori, suggérant une vitesse bien supérieure à celle de tout avion connu à l'époque. La documentation de l'incident par la radiotélévision publique finlandaise, Yle, et son statut toujours inexpliqué en ont fait un cas phare de la recherche finlandaise sur les ovnis.

Rencontres nordiques avec des OVNI

Les régions nordiques constituent un centre crucial pour la recherche sur les ovnis, offrant des cas parmi les plus remarquables et les mieux documentés. De la publication transparente de dossiers militaires par le Danemark à l'incident de Pori en Finlande, en passant par l'affaire de Vallentuna en Suède et le phénomène actuel des lumières de Hessdalen en Norvège, ces rencontres se distinguent par la multiplicité des témoins fiables, des enquêtes officielles et souvent des preuves physiques ou radar concrètes. Les récentes observations au Danemark en 2024 démontrent que ce phénomène continue de remettre en question notre compréhension, faisant des pays nordiques un point de mire permanent dans la quête de compréhension de ces mystérieuses rencontres aériennes.

Cristina Gomez

AU

Le Pentagone a implanté des mythes sur les OVNI pour cacher des programmes d'armes secrets, selon un rapport

Le Pentagone a implanté des mythes sur les OVNI pour cacher des programmes d'armes secrets, selon un rapport

Par Austin Williams

Publié   le 9 juin 2025 à 17h09 HAE

Source et informations complémentaires : https://www.livenowfox.com/news/ufo-disinfo-cold-war-stealth-coverup

EN BREF

-       Une étude du Pentagone de 2024 a révélé que l'armée américaine avait diffusé de fausses histoires d'OVNI pour dissimuler des tests d'armes de la guerre froide.

-       Un colonel de l'armée de l'air a admis avoir placé de fausses photos de soucoupes volantes près de la zone 51 pour cacher le développement d'un avion furtif.

-       Les enquêteurs de l'AARO ont découvert des décennies de désinformation militaire qui ont alimenté les théories populaires du complot extraterrestre


LOS ANGELES - Dans l'ombre de la guerre froide, tandis que l'Amérique s'efforçait de dépasser l'Union soviétique en matière d'innovation militaire, le Pentagone s'est tourné vers une tactique inattendue : les théories du complot extraterrestre.

Une étude récemment publiée par le ministère de la Défense révèle que l'armée américaine a délibérément propagé des rumeurs d'OVNI – notamment des photos mises en scène et de faux briefings – pour protéger des programmes d'armement classifiés. Cette pratique ne relevait pas du simple déni passif ou du silence. Dans certains cas, il s'agissait d'une politique.

Un de ces incidents, révélé pour la première fois par le Wall Street Journal , concerne un colonel de l'armée de l'air qui, dans les années 1980, a remis de fausses photos de soucoupes volantes au propriétaire d'un bar près de la base top-secrète de la Zone 51, au Nevada. Le colonel, aujourd'hui à la retraite, a ensuite avoué aux enquêteurs qu'il agissait sur ordre officiel pour détourner l'attention du chasseur furtif F-117 Nighthawk, alors classé secret défense.

Comment le Pentagone a utilisé les mythes sur les ovnis pour cacher des projets secrets

L'histoire de fond :

Ces conclusions proviennent d'un rapport de 2024 du All-domain Anomaly Resolution Office (AARO), une unité créée en 2022 pour passer au crible des décennies de dossiers militaires et de déclarations de phénomènes aériens non identifiés. 

Bien que le bureau ait été initialement chargé d’enquêter sur d’éventuelles observations extraterrestres, une grande partie de ce qu’il a découvert a pointé du doigt le gouvernement lui-même.

Selon le rapport, plusieurs légendes d'OVNI ont été intentionnellement alimentées pour tromper le public et les adversaires étrangers sur les programmes d'armement avancé. Un exemple est l'utilisation de photos et d'histoires fabriquées, diffusées dans les communautés locales proches de sites d'essais sensibles comme la Zone 51.

Ce que nous savons :

-       Les fausses photos d'OVNI du colonel de l'armée de l'air ont contribué à lancer des décennies de spéculations autour de la zone 51

-       L'armée a vu la propagation de rumeurs extraterrestres comme une forme de « camouflage », a déclaré un responsable du Pentagone.

-       La désinformation a contribué à occulter les tests de technologies avancées comme les avions furtifs.

-       L’AARO a trouvé de nombreux exemples de récits fabriqués de toutes pièces, conçus pour détourner l’attention d’un travail classifié.

Ce que nous ne savons pas :

-       L’étendue complète des programmes de désinformation reste classifiée

-       Certains événements, notamment des farces spécifiques et des documents modifiés, ont été expurgés du rapport.

-       Le Pentagone n'a pas divulgué les noms des personnes impliquées, au-delà du colonel désormais à la retraite.

La fausse unité extraterrestre de l'armée : « Yankee Blue »

En chiffres :

Au moins une douzaine de membres du personnel auraient été initiés à un programme fictif d'enquête sur les extraterrestres appelé « Yankee Blue » dans le cadre d'un rituel de bizutage.

Cette pratique a débuté dans les années 1980 et se serait poursuivie jusqu'en 2023.

Le Pentagone a formellement interdit cette pratique après que l'AARO l'a signalée lors de son examen.

Ce qu'ils disent :

« Ces épisodes révèlent comment le secret et la désinformation, même bien intentionnés, peuvent se transformer en mythe », a déclaré Sean Kirkpatrick, premier directeur d'AARO. Il a expliqué au Wall Street Journal que de nombreuses théories du complot populaires trouvent leur origine dans les efforts réels de l'armée américaine pour dissimuler ses vulnérabilités ou ses capacités lors de périodes de tensions géopolitiques.

Kirkpatrick a ajouté que toutes les conclusions de l’examen n’ont pas été rendues publiques, mais a promis plus de détails dans un prochain rapport.

Vue d'ensemble :

Ces révélations surviennent alors que la confiance du public dans la transparence du gouvernement concernant les ovnis ne cesse de croître. Alors que le Congrès a mené ces dernières années des enquêtes approfondies sur les phénomènes aériens non identifiés, ce nouveau rapport apporte un rebondissement surprenant : de nombreuses légendes d'ovnis n'ont jamais concerné des extraterrestres ; il s'agissait de couvertures manigancées par l'armée elle-même.

Et ensuite :

Le Pentagone a déclaré qu'il publierait un suivi du rapport sur les archives historiques plus tard en 2025, qui comprendra plus de détails sur les programmes de désinformation, les rituels de bizutage et les cas de « matériel inauthentique » utilisés comme outils de tromperie.