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vendredi 20 juin 2025

UN CENTRE DE RECHERCHE SUR LES OVNI - UAP CREE EN CHINE

 La Chine confirme qu'elle possède sa propre unité OVNI/UAP

Auteur : Arthur

2021

Source : https://zhuanlan.zhihu.com/p/378321540

 

Alors qu'un rapport des services de renseignement nationaux détaillant les rencontres militaires américaines avec des OVNI est sur le point d'être publié, la Chine a également annoncé une augmentation de diverses observations dans notre espace aérien, l'armée formant son propre groupe de travail sur les OVNI pour enquêter sur les observations.

L'APL dispose également de sa propre équipe spéciale d'enquête sur les ovnis qui enquête sur les incidents mystérieux au-dessus de l'espace aérien chinois, et l'armée utilise « l'intelligence artificielle » pour traquer les ovnis, selon le South China Morning Post.

En fait, il existe de nombreuses observations en Chine, la plus célèbre étant celle d'un OVNI à l'aéroport de Xiaoshan en 2010. Vers 8 h, heure locale, un objet rond et lumineux a plané au-dessus de la piste. L'aéroport a alors reçu l'ordre officiel de fermer ses portes, et ce n'est que vers 10 h, après la disparition du vaisseau spatial, que l'aéroport a repris ses activités normales. Bien qu'il n'y ait pas eu de rapport officiel de grande ampleur par la suite, j'ai connu plusieurs témoins de l'année, qui ont déclaré : « C'était vraiment un gros vaisseau spatial, mais on ne peut pas en parler publiquement. »

De nouvelles observations ont eu lieu près de la mer de Chine méridionale et d'autres eaux sensibles. Certaines observations restent souvent inexpliquées. Par coïncidence, l'apparition de ces ovnis s'accompagne souvent de tensions militaires et politiques. Devinez ce qu'ils pensent ?

Pour en revenir à notre équipe d'enquête spéciale, elle dispose d'un système de signalement multicouche pour gérer ces observations inconnues. Le premier niveau est constitué de radars militaires, de pilotes, de services de police militaire, de stations météorologiques et d'observatoires, qui collectent un maximum de données sur les événements OVNI/PAN. Le deuxième niveau consiste à transmettre ces données brutes au commandement spécial de l'armée pour traitement et analyse approfondie. Le troisième niveau consiste à transmettre ces données à la base de données nationale. Bien entendu, ces trois niveaux sont publiquement discutés, car les armées de chaque pays n'ont pas les capacités de gérer ces OVNI, ce qui nécessite l'intervention de professionnels. Ce processus confidentiel implique naturellement que ces données et les OVNI seront surveillés à tout moment par les forces spatiales secrètes de l'armée de l'air et surtout de la marine, dont certains engins spatiaux leur appartiennent.

Ce mois-ci, les États-Unis publieront des informations sur les ovnis, qui rejoignent à peu près les spéculations précédentes. Des responsables américains ont déclaré il y a quelques jours que ces ovnis seraient probablement des avions russes et chinois. Il est intéressant de noter que les États-Unis ont publiquement déclaré que la technologie de ces ovnis dépassait de 1 000 ans celle de l'US Air Force, et qu'ils ne soupçonnaient même pas la présence d'extraterrestres. Ils ont plutôt accusé la Chine et la Russie. Qu'est-ce que cela signifie ? Les extraterrestres sont encore loin de nous, mais les programmes spatiaux secrets sont-ils très proches ? [Haha]

Enfin, je tiens à souligner que la Chine a également développé un vaste programme spatial secret par rétro-ingénierie utilisant des civilisations extraterrestres. Ce programme n'a pas été rendu public à l'époque, mais, à l'instar des États-Unis, elle en a proposé la possibilité à d'autres pays. Pour en savoir plus, consultez mon précédent article « SSP Chine », qui vous éclairera sur la réalité.

mardi 17 juin 2025

Ovni : Un enquêteur du Geipan – Gilles Munsch - vous explique ce que vous pouvez voir dans le ciel

 

Ovni : Un enquêteur du Geipan – Gilles Munsch - vous explique ce que vous pouvez voir dans le ciel

Émilie Jehanno

Publié le 02/07/2023

Source : https://www.20minutes.fr/societe/4043685-20230702-ovni-enqueteur-geipan-explique-pouvez-voir-ciel

 

Une lueur dans le ciel, un objet volant étrange ? Sur les réseaux sociaux, une vidéo peut vite faire le tour et être associée à des extraterrestres, comme “cet objet volant” vu au-dessus d’une ville du Mexique, le 25 juin. Il existe en France un service très sérieux qui se charge d’enquêter sur ces phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN). Pour la journée mondiale des ovnis, le 2 juillet, 20 Minutes vous raconte comment travaillent les enquêteurs du Groupe d’études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (Geipan). Et vous dévoile les principales explications de ces phénomènes étranges.

Passionné d’astronomie, Gilles Munsch est tombé dans la marmite de l’ufologie il y a quarante-cinq ans. Aujourd’hui, à 68 ans, l’ingénieur de formation, enseignant à la retraite, est enquêteur bénévole pour le Geipan depuis 2007. Ce service du Centre national d’études spatiales (Cnes), mis en lumière dans la série Ovni(s) en 2021, fonctionne avec quatre temps pleins et une équipe d’une vingtaine d’enquêteurs bénévoles. Entre 600 et 700 sollicitations sont reçues chaque année. Pour une centaine, une enquête est ouverte.

Dossiers classés « D »

C’est alors qu’entre en scène Gilles Munsch ou un autre enquêteur, missionné par le Geipan. Ils peuvent aller aux quatre coins de la France pour essayer de trouver une explication à un phénomène observé. Une première enquête avec une analyse à distance est menée, à partir de sources disponibles en ligne.

Il s’agit de procéder avec méthodologie, en se basant sur les connaissances scientifiques actuelles et les phénomènes aérospatiaux connus. Les enquêteurs peuvent s’appuyer sur un collège d’experts et des interlocuteurs externes comme la gendarmerie nationale, l’armée de l’air, l’aviation civile, la Marine, Météo-France ou la communauté scientifique (CNRS, CEA, etc.). Au final, environ 3,5 % des dossiers ne trouvent pas d’éclaircissement et sont classés « D », cas encore ouvert après enquête.

« Ne pas reconnaître la Lune »

Une des principales sources d’explication, ce sont tout simplement les phénomènes astronomiques. « Ça peut paraître surprenant, mais les gens peuvent, en toute bonne foi, ne pas reconnaître la Lune, souligne Gilles Munsch, notamment quand ils sont dans un véhicule et qu’ils roulent », par exemple. Cela se produit aussi avec Vénus ou d’autres astres, planètes, étoiles, météores, comètes.

Comment les enquêteurs savent-ils qu’un témoin a vu Vénus ? « Pour l’astronomie, c’est presque le plus facile, explique Gilles Munsch, qui se souvient d’une époque où les calculs étaient effectués à la main. Maintenant, on a des logiciels d’astronomie qui nous permettent d’avoir des cartes du ciel, de trouver en quelques minutes la position des astres, n’importe quelle planète, étoile ou objet céleste. »

Et même des satellites, car beaucoup peuvent, en effet, créer des méprises, notamment les Starlink d’Elon Musk. Ces informations sont enregistrées par les agences spatiales, les radars. « Si le témoignage est suffisamment précis, avec une heure, des directions d’observation, la localisation du témoin, on ne met pas très longtemps à trouver la solution », assure l’enquêteur bénévole.

Cartes radars de l’armée de l’air

De nombreux phénomènes sont aussi aéronautiques, ce sont des engins qui volent, comme les avions civils ou militaires qui manœuvrent à basse altitude, des ULM, des montgolfières, des ballons à gaz, des ballons fantaisie, etc. « Ils se baladent dans l’air de façon plus ou moins contrôlée, plus ou moins officielle et ne sont pas forcément répertoriés », pointe Gilles Munsch. Là, les enquêteurs peuvent consulter Fly Radar pour essayer de retrouver la trajectoire d’un avion civil ou font appel à l’armée de l’air pour avoir accès aux cartes radars.

Et enfin, il y a des méprises avec des véhicules ou objets terrestres qui émettent une lumière puissante la nuit. Au rang des coupables : moissonneuses-batteuses dans un champ, voitures, camions, grues, projecteurs de boîtes de nuit, etc. « On essaie de voir tout ce que l’activité humaine a pu engendrer comme activité autour du témoin, » détaille-t-il. Cette activité peut être inhabituelle, mais les conditions météo peuvent jouer un rôle aussi dans ce qui a été observé. Les outils Géoportail ou Google Maps permettent de repérer ce qu’il y a dans l’environnement du témoin (industries, terrains sportifs ou d’aviation, champs d’exercice).

Un nouveau phénomène

En 2022, le Geipan a ajouté un nouveau phénomène à sa liste : la vision entoptique. Dans de rares cas, ce que le témoin perçoit comme faisant partie de la scène observée est en réalité des éléments internes de son œil, qui se superpose à la scène réelle. C’est Gilles Munsch qui a éludé ce mystère.

En août 2022, une artiste de la région parisienne signale un étrange phénomène au Geipan : à travers les jumelles qu'elle a hérité de son père, elle observe régulièrement des lumières bizarres dans le ciel. Elle en a rempli des carnets de dessin. Mais l’enquêteur en charge de son dossier ne parvient pas à trouver d’explication. C’est au cours d’une réunion avec ses collègues que Gilles Munsch rapproche ce cas d’un autre qu’il avait identifié en 1995, avant de rejoindre le Geipan.

« Le cerveau observe bien quelque chose de réel »

Deux enquêteurs sont retournés chez l’artiste un soir pour regarder avec elle ce qu’elle voyait. Ce qui a permis de confirmer l’hypothèse de Gilles Munsch de la vision entoptique. Le phénomène a été étudié à la fin du XIXᵉ siècle par des chercheurs en physiologie de l’œil, mais il reste peu connu.

Autre dessin d'observation d'un phénomène de vision entoptique. - Geipan/Anne de Giry

« Ce n’est pas une illusion d’optique, souligne Gilles Munsch. Le cerveau observe bien quelque chose de réel, mais qui se trouve dans les yeux. » Comment ça se produit ? Tous les cas en ufologie jusqu’à présent s’expliquent par des jumelles ou une lunette astronomique mal réglée. « L’instrument étant défocalisé, au lieu d’avoir des rayons qui arrivent parallèles à la direction d’observation, ces rayons lumineux vont partir dans toutes les directions et vont éclairer l’œil de façon divergente, détaille-t-il. C’est là que le phénomène se produit, on va pouvoir observer des ombres de différents éléments qui se trouvent dans l’œil », comme des défauts de la rétine, du cristallin, des corps flottants dans le vitré, etc.

Sur l’image observée, un faisceau d’ombre va apparaître que le cerveau n’est pas capable d’éliminer parce qu’il est surpris. Et ce faisceau va se superposer à la scène observée. C’est pour résoudre ces mystères scientifiques que Gilles Munsch se passionne pour l’ufologie, « sans idéologie ou idée préconçue sur ce que peut être un cas ». Fera-t-il un jour une rencontre du troisième type ? « Je n’ai jamais vu d’extraterrestres et je pense, je suis même certain, que je quitterai ce monde sans en avoir vu », s’amuse-t-il.

Émilie Jehanno

 

QUI EST EMILIE JEHANNO

Diplômée du Cuej à Strasbourg en 2013, j'ai été éditrice ou rédactrice pour divers médias (« Guyaweb », « Causette », « Reporterre », etc.). J’ai rejoint «20 Minutes » en 2020, d’abord à l’édition, puis, en 2022, à la rubrique Fake Off. Je suis spécialisée sur les enjeux de désinformation et d'écologie.
Son parcourt – Formation
 Université Paris-Saclay - Université Paris-Saclay
Master 2 (M2), Climat et médias Master 2 (M2), Climat et médias oct. 2023 - sept. 2024 oct. 2023 - sept. 2024
 Centre universitaire d'enseignement du journalisme – Cuej - Centre universitaire d'enseignement du journalisme
Master 2 Journalisme, presse écrite et multimédia Master 2 Journalisme, presse écrite et multimédia 2011 – 2013 2011 – 2013
- Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Master 2, Histoire des sociétés occidentales contemporaines - Master 2, Histoire des sociétés occidentales contemporaines 2010 – 2011 2010 – 2011
- Université libre de Bruxelles Université libre de Bruxelles
Master 1 (M1), Histoire contemporaine