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mardi 17 juin 2025

Ovni : Un enquêteur du Geipan – Gilles Munsch - vous explique ce que vous pouvez voir dans le ciel

 

Ovni : Un enquêteur du Geipan – Gilles Munsch - vous explique ce que vous pouvez voir dans le ciel

Émilie Jehanno

Publié le 02/07/2023

Source : https://www.20minutes.fr/societe/4043685-20230702-ovni-enqueteur-geipan-explique-pouvez-voir-ciel

 

Une lueur dans le ciel, un objet volant étrange ? Sur les réseaux sociaux, une vidéo peut vite faire le tour et être associée à des extraterrestres, comme “cet objet volant” vu au-dessus d’une ville du Mexique, le 25 juin. Il existe en France un service très sérieux qui se charge d’enquêter sur ces phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN). Pour la journée mondiale des ovnis, le 2 juillet, 20 Minutes vous raconte comment travaillent les enquêteurs du Groupe d’études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (Geipan). Et vous dévoile les principales explications de ces phénomènes étranges.

Passionné d’astronomie, Gilles Munsch est tombé dans la marmite de l’ufologie il y a quarante-cinq ans. Aujourd’hui, à 68 ans, l’ingénieur de formation, enseignant à la retraite, est enquêteur bénévole pour le Geipan depuis 2007. Ce service du Centre national d’études spatiales (Cnes), mis en lumière dans la série Ovni(s) en 2021, fonctionne avec quatre temps pleins et une équipe d’une vingtaine d’enquêteurs bénévoles. Entre 600 et 700 sollicitations sont reçues chaque année. Pour une centaine, une enquête est ouverte.

Dossiers classés « D »

C’est alors qu’entre en scène Gilles Munsch ou un autre enquêteur, missionné par le Geipan. Ils peuvent aller aux quatre coins de la France pour essayer de trouver une explication à un phénomène observé. Une première enquête avec une analyse à distance est menée, à partir de sources disponibles en ligne.

Il s’agit de procéder avec méthodologie, en se basant sur les connaissances scientifiques actuelles et les phénomènes aérospatiaux connus. Les enquêteurs peuvent s’appuyer sur un collège d’experts et des interlocuteurs externes comme la gendarmerie nationale, l’armée de l’air, l’aviation civile, la Marine, Météo-France ou la communauté scientifique (CNRS, CEA, etc.). Au final, environ 3,5 % des dossiers ne trouvent pas d’éclaircissement et sont classés « D », cas encore ouvert après enquête.

« Ne pas reconnaître la Lune »

Une des principales sources d’explication, ce sont tout simplement les phénomènes astronomiques. « Ça peut paraître surprenant, mais les gens peuvent, en toute bonne foi, ne pas reconnaître la Lune, souligne Gilles Munsch, notamment quand ils sont dans un véhicule et qu’ils roulent », par exemple. Cela se produit aussi avec Vénus ou d’autres astres, planètes, étoiles, météores, comètes.

Comment les enquêteurs savent-ils qu’un témoin a vu Vénus ? « Pour l’astronomie, c’est presque le plus facile, explique Gilles Munsch, qui se souvient d’une époque où les calculs étaient effectués à la main. Maintenant, on a des logiciels d’astronomie qui nous permettent d’avoir des cartes du ciel, de trouver en quelques minutes la position des astres, n’importe quelle planète, étoile ou objet céleste. »

Et même des satellites, car beaucoup peuvent, en effet, créer des méprises, notamment les Starlink d’Elon Musk. Ces informations sont enregistrées par les agences spatiales, les radars. « Si le témoignage est suffisamment précis, avec une heure, des directions d’observation, la localisation du témoin, on ne met pas très longtemps à trouver la solution », assure l’enquêteur bénévole.

Cartes radars de l’armée de l’air

De nombreux phénomènes sont aussi aéronautiques, ce sont des engins qui volent, comme les avions civils ou militaires qui manœuvrent à basse altitude, des ULM, des montgolfières, des ballons à gaz, des ballons fantaisie, etc. « Ils se baladent dans l’air de façon plus ou moins contrôlée, plus ou moins officielle et ne sont pas forcément répertoriés », pointe Gilles Munsch. Là, les enquêteurs peuvent consulter Fly Radar pour essayer de retrouver la trajectoire d’un avion civil ou font appel à l’armée de l’air pour avoir accès aux cartes radars.

Et enfin, il y a des méprises avec des véhicules ou objets terrestres qui émettent une lumière puissante la nuit. Au rang des coupables : moissonneuses-batteuses dans un champ, voitures, camions, grues, projecteurs de boîtes de nuit, etc. « On essaie de voir tout ce que l’activité humaine a pu engendrer comme activité autour du témoin, » détaille-t-il. Cette activité peut être inhabituelle, mais les conditions météo peuvent jouer un rôle aussi dans ce qui a été observé. Les outils Géoportail ou Google Maps permettent de repérer ce qu’il y a dans l’environnement du témoin (industries, terrains sportifs ou d’aviation, champs d’exercice).

Un nouveau phénomène

En 2022, le Geipan a ajouté un nouveau phénomène à sa liste : la vision entoptique. Dans de rares cas, ce que le témoin perçoit comme faisant partie de la scène observée est en réalité des éléments internes de son œil, qui se superpose à la scène réelle. C’est Gilles Munsch qui a éludé ce mystère.

En août 2022, une artiste de la région parisienne signale un étrange phénomène au Geipan : à travers les jumelles qu'elle a hérité de son père, elle observe régulièrement des lumières bizarres dans le ciel. Elle en a rempli des carnets de dessin. Mais l’enquêteur en charge de son dossier ne parvient pas à trouver d’explication. C’est au cours d’une réunion avec ses collègues que Gilles Munsch rapproche ce cas d’un autre qu’il avait identifié en 1995, avant de rejoindre le Geipan.

« Le cerveau observe bien quelque chose de réel »

Deux enquêteurs sont retournés chez l’artiste un soir pour regarder avec elle ce qu’elle voyait. Ce qui a permis de confirmer l’hypothèse de Gilles Munsch de la vision entoptique. Le phénomène a été étudié à la fin du XIXᵉ siècle par des chercheurs en physiologie de l’œil, mais il reste peu connu.

Autre dessin d'observation d'un phénomène de vision entoptique. - Geipan/Anne de Giry

« Ce n’est pas une illusion d’optique, souligne Gilles Munsch. Le cerveau observe bien quelque chose de réel, mais qui se trouve dans les yeux. » Comment ça se produit ? Tous les cas en ufologie jusqu’à présent s’expliquent par des jumelles ou une lunette astronomique mal réglée. « L’instrument étant défocalisé, au lieu d’avoir des rayons qui arrivent parallèles à la direction d’observation, ces rayons lumineux vont partir dans toutes les directions et vont éclairer l’œil de façon divergente, détaille-t-il. C’est là que le phénomène se produit, on va pouvoir observer des ombres de différents éléments qui se trouvent dans l’œil », comme des défauts de la rétine, du cristallin, des corps flottants dans le vitré, etc.

Sur l’image observée, un faisceau d’ombre va apparaître que le cerveau n’est pas capable d’éliminer parce qu’il est surpris. Et ce faisceau va se superposer à la scène observée. C’est pour résoudre ces mystères scientifiques que Gilles Munsch se passionne pour l’ufologie, « sans idéologie ou idée préconçue sur ce que peut être un cas ». Fera-t-il un jour une rencontre du troisième type ? « Je n’ai jamais vu d’extraterrestres et je pense, je suis même certain, que je quitterai ce monde sans en avoir vu », s’amuse-t-il.

Émilie Jehanno

 

QUI EST EMILIE JEHANNO

Diplômée du Cuej à Strasbourg en 2013, j'ai été éditrice ou rédactrice pour divers médias (« Guyaweb », « Causette », « Reporterre », etc.). J’ai rejoint «20 Minutes » en 2020, d’abord à l’édition, puis, en 2022, à la rubrique Fake Off. Je suis spécialisée sur les enjeux de désinformation et d'écologie.
Son parcourt – Formation
 Université Paris-Saclay - Université Paris-Saclay
Master 2 (M2), Climat et médias Master 2 (M2), Climat et médias oct. 2023 - sept. 2024 oct. 2023 - sept. 2024
 Centre universitaire d'enseignement du journalisme – Cuej - Centre universitaire d'enseignement du journalisme
Master 2 Journalisme, presse écrite et multimédia Master 2 Journalisme, presse écrite et multimédia 2011 – 2013 2011 – 2013
- Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Master 2, Histoire des sociétés occidentales contemporaines - Master 2, Histoire des sociétés occidentales contemporaines 2010 – 2011 2010 – 2011
- Université libre de Bruxelles Université libre de Bruxelles
Master 1 (M1), Histoire contemporaine

 

vendredi 13 juin 2025

Les physiciens utilisent l'IA pour traquer les UAP et les OVNI

 

Les physiciens utilisent l'IA pour traquer les UAP et les OVNI

Leur nouvelle méthode interdisciplinaire s’inspire de la recherche

de la matière noire.

Par Andrew Paul

6 juin 2025, 14h30 HAE

Source et Traduction : https://www.popsci.com/technology/physicist-ufo-study/

Une équipe internationale de physiciens a développé une nouvelle méthodologie pour aider la NASA et d'autres agences gouvernementales dans leurs recherches sur les phénomènes aériens non identifiés (PAN). Le résultat est une stratégie novatrice intégrant un programme d'intelligence artificielle spécialement conçu, inspiré en partie par la quête des physiciens eux-mêmes pour découvrir l'insaisissable matière noire.

Plus communément appelés objets volants non identifiés (OVNI), les PAN ne sont plus considérés comme aussi étranges qu'il y a quelques décennies. Laissant de côté les diverses théories évoquant de mystérieux visiteurs venus d'une autre planète, les analyses se concentrent de plus en plus sur des explications plus concrètes. Les PAN sont souvent expliqués par des avions expérimentaux classifiés, des événements astronomiques ou simplement par une erreur d'identification de drone. Parallèlement, un faible pourcentage d'observations continue de dérouter les experts.

Ces dernières années, le gouvernement américain a tenté de présenter une approche plus transparente de ses recherches sur les PAN, tandis que l’armée poursuit sa campagne visant à déstigmatiser les signalements d'observations dans ses rangs. En novembre 2024, le Congrès a tenu une audition publique télévisée d'une sous-commission mixte sur les PAN, à laquelle participait un ancien contre-amiral de la marine américaine et administrateur de la NASA. Bien que non exempts de critiques, ces événements et d'autres similaires modifient le discours général sur les phénomènes aériens non identifiés.

Des chercheurs comme Matthew Syzdagis, de l'Université d'Albany, suivent l'évolution de ce discours depuis des années. Professeur associé de physique spécialisé dans la matière noire, Syzdagis a récemment entamé une collaboration avec plus de 30 collègues du monde entier afin de déterminer si cette approche de la recherche de matière noire pouvait être adaptée à la recherche de PAN. Leurs résultats, publiés ce mois-ci dans la revue Progress in Aerospace Studies, proposent une nouvelle méthodologie interdisciplinaire pour analyser les observations passées et futures de PAN.

« À mesure que ce processus progresse, il est essentiel que les futures études sur les PANs suivent une méthode rigoureuse et reproductible, qui puisse être testée et confirmée par d'autres chercheurs », a déclaré Syzdagis dans un communiqué. « Avec cet article, nous souhaitons établir une feuille de route pour ces travaux. »

L'équipe s'est appuyée sur un ensemble de données et d'outils pour construire son cadre, notamment les données météorologiques Doppler accessibles au public du Service météorologique national (NWS). Ces données ont permis de corroborer les observations d'autres équipements et de déterminer si l'un d'eux enregistrait simultanément une anomalie donnée. Ils ont ensuite utilisé Cosmic Watch, un système de détection des radiations, pour déterminer si un PAN ciblé observé par des caméras infrarouges était accompagné de rayonnements ionisants.

Pour faciliter l'analyse des données infrarouges, Szydagis a créé un nouveau logiciel appelé Custom Target Analysis Protocol (C-TAP). Ce logiciel utilise l'apprentissage automatique et la vérification humaine pour analyser les images individuelles des caméras, pixel par pixel. Inspiré de stratégies similaires utilisées pour rechercher des preuves directes de la présence de matière noire, C-TAP identifie et sépare ensuite les observations réelles de PAN du bruit numérique. Enfin, ces résultats ont été superposés à des calculs trigonométriques afin d'exclure tout objet céleste connu, comme les satellites ou la Station spatiale internationale.

Pour tester le tout, Szydagis et ses collègues ont utilisé leur nouvelle méthodologie pour examiner des images observables en lumière et en infrarouge recueillies lors d'une expédition de terrain en 2021 autour de Laguna Beach, en Californie, dans un contexte de signalement accru de PANs. Au total, l'équipe a examiné environ une heure de séquences vidéo déclenchées en vision visible et nocturne, ainsi que plus de 600 heures de données infrarouges et 55 heures de mesures de rayonnement de fond. Parmi les multiples anomalies initialement signalées, les chercheurs ont pu proposer des explications plausibles et probables pour toutes les observations, à l'exception d'une seule : un ensemble de points blanc brillant à l'intérieur d'une tache sombre, enregistré sur plusieurs vidéos. Et même dans ce cas, il semble peu probable que l'événement PAN soit unique.

« À ce stade, aucune ne peut être classée comme une véritable anomalie, même si une étude plus approfondie des ambiguïtés restantes pourrait modifier cette conclusion », ont écrit les auteurs de l'étude dans leur conclusion.

À l’avenir, l’équipe espère que sa méthodologie aidera davantage de chercheurs du monde entier à continuer de vérifier les observations d’UAP sur une base scientifique et impartiale. 

« Étant donné la nature mondiale et de longue date de la question des UAP/OVNI, [et] les implications de leur présence en matière de sécurité et de sûreté aérienne… l’étude et la compréhension de ces phénomènes sont d’une importance capitale et urgente », a ajouté Kevin Knuth, professeur de physique à l’Université d’Albany et auteur principal de l’étude.

Andrew Paul

 

Andrew Paul est rédacteur chez Popular Science et se concentre principalement sur l'actualité technologique, l'IA, la physique et la culture.  

Il vit près d'Indianapolis. (Lafayette, Indiana, États-Unis) - Étude Universitaire : Université du Mississipi.

 

UN PILOTE DE L'US AIR OBSERVE UN OVNI EN VOL

 « Sous mon aile » : un pilote de l'US Air Force affirme avoir aperçu un OVNI à 6 000 mètres d'altitude

Édité par : Bureau des nouvelles de NDTV

21 février 2025, 16h52 IST

Source : https://www.ndtv.com/world-news/us-air-force-pilot-reports-close-encounter-with-mysterious-football-sized-object-7761109


Cette rencontre intrigante, capturée dans un enregistrement audio récemment divulgué, a suscité un nouveau débat sur les phénomènes aériens non identifiés.

Un pilote expérimenté de l'US Air Force a frôlé l'inconnu lors d'un vol confidentiel au-dessus de la Californie en septembre dernier. Traversant l'espace aérien contrôlé à 6 000 mètres d'altitude, il a aperçu un mystérieux objet, une forme cylindrique gris foncé, pas plus grande qu'un ballon de football, filant dangereusement près de son aile.

Cette rencontre intrigante, capturée par un enregistrement audio récemment divulgué, a suscité un nouveau débat sur les phénomènes aériens non identifiés. « Ça va paraître bizarre », a déclaré par radio le pilote, identifié par l'indicatif d'appel « Troy 21 », au contrôle aérien de Los Angeles à 14 h 30 le 17 septembre.

« Mais quelque chose est passé sous mon aile. Peut-être un objet de la taille d'un ballon de football, juste sous mon aile », a-t-il dit.

Selon le New York Post, au moment de l'incident, le pilote effectuait une mission liée au Département de la Sécurité intérieure. Les détails de sa mission restent confidentiels. Le ciel dégagé offrant une visibilité optimale, il a décrit l'objet comme se déplaçant avec précision, sans montrer aucun signe évident de propulsion.

Le contrôleur aérien, cherchant à comprendre l'observation, a demandé s'il pouvait s'agir d'un drone. Mais à cette altitude, les drones, surtout ceux de la taille d'un ballon de football, sont rares.

« J'ai demandé à mon opérateur de capteur de le rechercher sur la caméra en ce moment, nous verrons si nous pouvons le trouver », a rapporté Troy 21, à la recherche de tout signe d'anomalie.

« Mais c'était comme un objet cylindrique gris foncé, probablement de la taille d'un ballon de football, et il est passé à environ 3 mètres sous notre aile droite », a-t-il ajouté, soulignant à quel point la collision était proche.

Moins d'une minute plus tard, le radar du pilote détectait un objet à distance. Quarante secondes plus tard, il réapparaissait, cette fois à une distance stupéfiante de 96 kilomètres. S'il s'agissait bien du même objet, il aurait dû voler à des vitesses supérieures à Mach 2 pour parcourir cette distance en si peu de temps.

Plus tard dans l'enregistrement, on entend un autre contrôleur aérien accuser réception du rapport : « Un OVNI a été signalé ici, mais c'est réglé maintenant. »

Cette observation inhabituelle a ensuite été enregistrée auprès du Centre national de signalement des OVNI, ajoutant un nouveau cas à la liste croissante des rencontres aériennes inexpliquées.

Il est intéressant de noter que cet événement présente des similitudes avec un rapport de l'ancien astronaute de la NASA Leroy Chiao, qui a rencontré l'été dernier deux objets métalliques cylindriques alors qu'il pilotait son avion personnel au-dessus de la région du Texas.

« Il n'y avait rien autour de moi à part la partie panhandle du Texas à neuf mille pieds d'altitude sur cet avion de vol aux instruments et tout à coup ces choses sont apparues », se souvient Chiao.

Il les a décrits comme des orbes lisses, sans propulsion, qui passaient à seulement trois mètres sous ses ailes, une description étrangement familière de l'expérience de Troy 21.

jeudi 12 juin 2025

DESINFORMATION - POLITIQUE AMERICAIN DU PENTAGONE

 UFOLOGIE AMERICAINE – LES DESSOUS DE L’UFOLOGIE MEDIATIQUE AUX USA – UNE EXCELLENTE ENQUETE PUBLIEE PAR LE NEW YORK POST

Les dirigeants du Pentagone, « fous », croyant aux OVNI, ont manqué les engins espions pendant des années

Par Todd Farley et Steven Greenstreet

Publié le 21 mars 2023 - Mise à jour le 1er septembre 2023 à 20 h 59 HE

Traduction – Adaptation et Source : https://nypost.com/2023/03/21/ufo-believing-pentagon-bosses-missed-spy-craft-for-years/

 

Le Post avait raison . L’histoire des « OVNI » est une fausse nouvelle.

Après qu’un gigantesque  ballon espion chinois  a survolé l’Amérique, les médias grand public et certains dirigeants du Congrès sont toujours à la recherche d’« extraterrestres ».

Et il est  maintenant rapporté  que le Pentagone a manqué plusieurs incursions d'engins espions étrangers pendant des années parce qu'il recherchait plutôt des OVNI.

Comment cela est-il arrivé ?

Il semble qu’un petit groupe d’activistes OVNI ait passé des années à tromper des médias crédules et un Congrès inconscient.

Le 16 décembre 2017, le New York Times a publié  un article explosif  sur un « programme OVNI » du Pentagone appelé Advanced Aerospace Threat Identification Program (AATIP).

Le Times a rapporté que le sénateur du Nevada, Harry Reid, a été le fer de lance de la création de l'AATIP, qui a été financé à hauteur de 22 millions de dollars pour étudier d'étranges objets non identifiés survolant le ciel américain.

Sans surprise, cette histoire est devenue virale et les ovnis sont devenus un sujet brûlant du jour au lendemain.

Deux jours après sa publication, Lue Elizondo, l'ancien responsable du Pentagone que le Times prétendait être le directeur de l'AATIP,  est allé sur CNN  pour parler des ovnis d'un autre monde que l'AATIP aurait étudiés.

Après avoir déclaré publiquement qu'il était responsable du programme avancé d'identification des menaces aérospatiales du gouvernement américain, Lue Elizondo est devenu une célébrité médiatique. À la Stars Academy

Il a déclaré que ces engins « anormaux » « défiaient les lois de l’aérodynamique » et a terminé son interview en annonçant : « Nous ne sommes peut-être pas seuls. »

Le lendemain, les gros titres des journaux reprenaient l'annonce d'Elizondo selon laquelle il s'agissait peut-être d'extraterrestres, provoquant une onde de choc dans le monde entier.

Au cours des cinq années suivantes, cette histoire, désormais légendaire, fut reprise des milliers de fois dans les médias.

Elizondo, qui a refusé de commenter cet article, allait devenir une célébrité mineure, apparaissant aux heures de grande écoute dans les journaux télévisés, jouant dans une série sur History Channel et décrochant un contrat d'édition. Et l'hystérie ufologique, née avec cet article du New York Times, a atteint son paroxysme avec la prise de mesures officielles par le Congrès pour chasser les ovnis.

LIEN VERS LA VIDEO : https://www.youtube.com/watch?v=ewnJ6okvsK0&t=1s

 Mais la majeure partie de cette histoire était fausse.

Elizondo s'est présenté comme le directeur d'un programme du Pentagone sur les OVNI, l'AATIP, notamment dans des émissions comme « Unidentified », mais le Pentagone a déclaré qu'il n'avait « aucune responsabilité » avec l'AATIP.

Comme  l'a rapporté en exclusivité le Post , le Pentagone n'avait pas réellement de programme officiel sur les OVNI appelé AATIP et Elizondo n'en était pas le directeur.

En 2019, le Pentagone a publié une déclaration indiquant qu'Elizondo n'avait « aucune responsabilité » avec l'AATIP, un programme qui, selon eux, n'avait pas été créé pour enquêter sur les ovnis.

Cette déclaration officielle contredit les affirmations du New York Times et d’Elizondo, mais pratiquement aucun média n’a pris la peine de la signaler .

En 2021, Elizondo a déposé une plainte auprès du bureau de l'inspecteur général du ministère de la Défense (DOD/OIG), affirmant que le fait que le Pentagone ait nié son rôle au sein de l'AATIP faisait partie d'une campagne de « désinformation » visant à le discréditer.

Mais des documents récemment publiés par le DOD/OIG indiquent qu'aucune preuve n'a été trouvée pour étayer les allégations d'Elizondo concernant une telle campagne contre lui. Danny Sheehan, l'avocat d'Elizondo, a confirmé au Washington Post que le DOD/OIG avait rejeté sa plainte.

Le magnat de l'immobilier Robert Bigelow était propriétaire du Skinwalker Ranch, un prétendu haut lieu du paranormal dans l'Utah qui a contribué à la création du programme d'application du système d'armes aérospatiales avancées.

Elizondo n'a pas répondu aux demandes de commentaires.

L'histoire commence en 2007, lorsqu'un scientifique de la Defense Intelligence Agency (DIA), James Lacatski, dit avoir lu un livre sur Skinwalker Ranch - un prétendu haut lieu paranormal dans l'Utah qui, selon certains, abrite des ovnis, des fantômes, des loups-garous et toutes sortes de monstres.

Après avoir lu le livre (une compilation d' histoires effrayantes sans preuves ), Lacatski a écrit à Robert Bigelow - le propriétaire du ranch, un magnat de l'immobilier et un croyant de longue date en tout ce qui est paranormal - et lui a demandé s'il pouvait lui rendre visite.

Quelques minutes après son arrivée au ranch par un après-midi ensoleillé, Lacatski a affirmé dans son  livre auto-édité  et lors d'  une interview radio en 2021 , avoir vu une petite apparition jaune apparaître dans les airs à l'intérieur d'une cuisine avant de disparaître quelques secondes plus tard.

Selon son livre, cela a suffi à le convaincre que quelque chose d’effrayant se passait au Skinwalker Ranch.

Lacatski s'est ensuite rendu au domicile du sénateur du Nevada Harry Reid, un ami de longue date de Bigelow et un partisan des ovnis.

Lacatski a raconté à Reid son « expérience » avec Skinwalker et a partagé sa théorie selon laquelle les ovnis, les fantômes et les monstres faisaient peut-être tous partie du même « phénomène ».

Selon l'interview de Reid avec le New York Magazine , Lacatski a déclaré : « Il faudrait faire quelque chose à ce sujet. Quelqu'un devrait étudier la question. » Reid était d'accord.

C'est ainsi qu'est né le programme d'application des systèmes d'armes aérospatiales avancés (AAWSAP).

Mais comment pourraient-ils convaincre le Congrès de dépenser l'argent des contribuables pour un programme du Pentagone visant à étudier les fantômes et les gobelins ? C'est simple. Ils n'ont tout simplement pas voulu mentionner les fantômes et les gobelins.

L'ancien chef de la majorité au Sénat, Harry Reid, a déclaré que les mentions d'OVNI et d'événements effrayants au Skinwalker Ranch avaient été omises du langage officiel pour l'objectif de l'AAWSAP.

Lors de la création du langage officiel pour l'objectif du programme, a déclaré Reid au magazine New York , Lacatski a intentionnellement omis toute mention d'OVNI ou de choses effrayantes au Skinwalker Ranch.

L'objectif de l'AAWSAP , tel que rédigé par Lacatski, était d'utiliser les tendances technologiques actuelles pour prédire quels types de technologies aérospatiales les adversaires étrangers pourraient avoir en 2050.

En août 2008, le Pentagone a attribué le contrat de 22 millions de dollars du programme au seul soumissionnaire : Bigelow, propriétaire de Skinwalker Ranch et soutien financier de la carrière politique de Reid.

Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=VwfaAz9kxcc&t=33s

De 2009 à 2010, sous la direction de James Lacatski de la DIA, les entrepreneurs de Bigelow AAWSAP ont chassé des OVNI dans le monde entier et chassé des monstres au Skinwalker Ranch.

Dans son livre sur le programme, Lacatski et deux autres associés de Bigelow décrivent diverses rencontres avec des poltergeists, des soucoupes volantes, des hiboux monstres et des loups-garous.

À un moment donné, alors qu'ils se promenaient dans le ranch au milieu de la nuit, les trois hommes affirment avoir croisé une créature mi-dinosaure, mi-castor. Les enquêteurs affirment qu'ils avaient des appareils photo, mais qu'ils ont oublié de prendre une photo de la bête alors qu'elle passait lentement devant eux.

Selon Lacatski, il a gardé tout cela secret des responsables du Pentagone parce qu'il craignait que le programme ne soit arrêté.

« Ils n'avaient aucune idée que je dirigeais le ranch Skinwalker. Ils n'en avaient absolument aucune idée », s'est vanté Lacatski lors d'une rare interview publique en 2021.

Mais une fois que les entrepreneurs de l'AAWSAP ont commencé à soumettre des rapports paranormaux au ministère de la Défense, le chat était sorti du sac.

Le Pentagone a publiquement exprimé ses « inquiétudes » et jugé les rapports « d'une valeur limitée ». Mais en coulisses, la surprise et l'indignation ont été palpables.

Un initié du DOD  a déclaré au New Yorker  que le Pentagone « craignait que si tout cela était révélé, que le gouvernement dépense de l'argent pour cela, ce serait une mauvaise histoire ».

Craignant que l'AAWSAP ne soit sur le point d'être supprimé, le sénateur Reid a soumis une demande irréfléchie pour que le programme soit rendu top secret, le protégeant ainsi des sceptiques.

Mais dans sa lettre de demande, Reid n'a pas dit « AAWSAP » — apparemment parce que les responsables du Pentagone étaient désormais mécontents de « AAWSAP ».

Au lieu de cela, Reid a fait référence au programme en difficulté avec un surnom « inventé » : AATIP.

La demande de Reid a été refusée et l'AAWSAP (surnommé AATIP) a été fermé en 2012.

Mais en 2017, Leslie Kean, militante de longue date pour les ovnis, a proposé au New York Times un article sur un programme OVNI du Pentagone appelé « AATIP » et Lue Elizondo, l'homme qui dirigeait le programme.

Leslie Kean (à gauche, avec Elizondo), co-auteur de l'article du Times, a admis devant une équipe de tournage du documentaire Showtime que son objectif avec cet article était « d'amener les gens à accepter [les OVNIs] » et « d'essayer de donner de la crédibilité au sujet ». Leslie Kean/ Facebook

Le Times a publié l'histoire, mais sans mentionner AAWSAP, James Lacatski ou les fantômes et loups-garous du Skinwalker Ranch.

Kean, qui a coécrit l'article du Times, a admis devant une équipe de tournage du documentaire Showtime que son objectif avec cet article était « d'amener les gens à accepter [les OVNIs] » et « d'essayer de donner de la crédibilité au sujet ».

Mais, selon l'ancien entrepreneur de l'AAWSAP, Colm Kelleher , Kean a omis 97 % de la véritable histoire. (Kean a refusé de commenter.)

En février 2023, le Pentagone a confirmé au Post qu'AATIP n'était qu'un surnom pour AAWSAP, un programme non lié aux ovnis qui a été fermé en 2012.

Citant James Clapper, alors sous-secrétaire à la Défense chargé du renseignement, le DOD déclare : « L'AATIP auquel le sénateur Reid fait référence est officiellement le programme d'application des systèmes d'armes aérospatiales avancés (AAWSAP) ».


Craignant que l'AAWSAP soit sur le point d'être supprimé, le sénateur Reid a soumis une demande irréfléchie pour que le programme soit rendu top secret.

Comme pour tout programme officiel sur les ovnis, le Pentagone a déclaré qu'il n'en avait même pas eu auparavant, de 2007 à 2018.

Ainsi, l'AATIP, un programme OVNI du Pentagone qui n'a jamais officiellement existé, et Elizondo, l'homme qui n'était officiellement pas son directeur, ont volé la vedette pendant cinq ans.

Pendant ce temps, les membres abandonnés et non crédités de l'AAWSAP refusaient d'abandonner leur quête d'extraterrestres et de monstres et travaillaient tranquillement dans les coulisses pour faire bouger l'aiguille du paranormal.

En 2018, certains des premiers responsables du Pentagone à informer le Congrès sur ces soi-disant OVNI étaient d’anciens membres de l’AAWSAP.

Parmi eux se trouvait Eric Davis, un ancien sous-traitant de l'AAWSAP qui avait évoqué la déformation psychique de cuillères dans un article rédigé pour l'armée de l'air. Célébrité du milieu ufologique , Davis a déclaré aux dirigeants du Congrès que certains OVNI étaient des « engins extraterrestres non fabriqués sur Terre ».

Cela a évidemment mis en émoi certains élus. Et les médias, informés par d'anciens membres de l'AAWSAP,  ont réagi avec enthousiasme .

Jay Stratton, qui croit que les fantômes et les créatures du ranch Skinwalker sont réels, a officiellement dirigé les enquêtes du Pentagone pendant des années.

Des documents publiés  via la loi sur la liberté d'information révèlent que Jay Stratton, ancien élève de l'AAWSAP/Skinwalker Ranch, a fourni des informations sur les ovnis à un bureau de presse du Pentagone chargé de rédiger des déclarations officielles aux médias .

Et qui était en charge, sous l’administration Trump, lorsque le Pentagone a créé un groupe de travail sur les ovnis pour enquêter sur les incursions d’objets inconnus au-dessus de l’Amérique ?

Stratton — qui croit que les fantômes et les créatures du ranch Skinwalker sont réels — a officiellement dirigé ces enquêtes du Pentagone pendant des années.

Le « scientifique en chef » de ce groupe de travail du Pentagone était  Travis Taylor , qui est et a été co-vedette de « Ancient Aliens » sur History Channel. Il est actuellement à l'affiche de « The Secret of Skinwalker Ranch » sur la même chaîne.

Parmi ses nombreuses affirmations paranormales, Taylor croit qu'un poltergeist Skinwalker a coupé la  tête d'un de ses poulets . (Taylor a refusé de commenter.)

La Task Force du Pentagone dirigée par Stratton et Taylor était chargée d'identifier des éléments tels que des engins espions chinois survolant l'espace aérien américain. Mais  apparemment , et sans surprise,  ils n'ont vu que des « OVNI ».

Dans un nouvel  article du Washington Examiner , le journaliste de sécurité nationale Tom Rogan écrit que le groupe de travail sur les OVNI du Pentagone de Stratton « détournait les ressources du gouvernement vers la recherche sur les OVNI vraiment non conventionnels au détriment de la lutte contre les ballons chinois » et que Jay Stratton « était réticent » à affronter le problème des ballons. 

Un ancien responsable du DOD, qui a travaillé avec le groupe de travail et s'est entretenu avec le Post sous couvert d'anonymat, a déclaré que Stratton était « un cinglé complet » et que la plupart des actions du groupe de travail étaient un « gaspillage total et absolu d'argent ».

Le responsable a affirmé que Stratton parlerait de « l'homme-loup traquant sa maison » et d'autres histoires effrayantes provenant du ranch Skinwalker.

Choqués et exaspérés, la source et d’autres ont protesté contre leur patron « fou » auprès des dirigeants du Pentagone.

Le « scientifique en chef » de ce groupe de travail du Pentagone était  Travis Taylor , qui est et était co-star de « Ancient Aliens » sur History Channel.

« Nous avons dû aller voir la direction et leur dire que nous en avions fini avec ses conneries », a déclaré la source.

Stratton n'a pas répondu aux demandes de commentaires du Post.  

Il a pris sa retraite du Pentagone en 2022 et, peu de temps après, des responsables militaires auraient pu  déterminer rétroactivement que  certains des « OVNI » étaient en fait des ballons espions.

Il semble qu'un petit groupe de croyants aux OVNIs ait distrait les médias et le Congrès en les incitant à rechercher des OVNIs extraterrestres alors qu'en réalité, des engins espions terrestres survolaient effrontément l'Amérique en toute impunité. 

Dans  une vidéo tweetée , le sénateur Marco Rubio déclare : « Personne n'a pris l'affaire au sérieux, car il s'agissait immédiatement d'OVNI, de soucoupes volantes et d'extraterrestres. »

Mais, au lieu d'être corrigées, les mêmes erreurs semblent se reproduire.
 
Certains des 
mêmes militants ufologues impliqués dans la fausse histoire du New York Times de 2017 ont fait pression sur des dirigeants du Congrès, comme les sénateurs  Kristen Gillibrand  et  Marco Rubio,  pour créer un nouveau programme sur les OVNI, appelé All-Domain Anomaly Resolution Office (AARO).

L'AARO enquêterait sur un  
« OVNI avocat »  de 1945 et chercherait à savoir  si des soucoupes volantes ont désactivé les armes nucléaires américaines en 1967.

Les documents officiels du gouvernement montrent que ce dernier cas est un canular , mais cela n'empêche pas l'AARO de  demander beaucoup d'argent des contribuables  pour les enquêtes. 

Les 4 et 5 mars, Jay Stratton et Travis Taylor sont apparus à « Alien Con », une convention annuelle populaire pour les fans d'OVNI à Pasadena, en Californie, pour parler de leurs expériences de travail pour le Pentagon UFO Task Force.

On ne sait pas si les deux hommes, désormais retraités du gouvernement, seront assignés à comparaître pour faire la même chose par un Congrès et une Maison Blanche qui exigent actuellement des réponses sur comment et pourquoi nous avons manqué des engins espions étrangers au-dessus du ciel américain pendant des années.

Todd Farley et Steven Greenstreet



Todd Farley :

Écrivain Journaliste Freelance – Diplôme Universitaire - Todd est l'auteur de « MAKING THE GRADES : MY MISADVENTURES IN THE STANDARDIZED TESTING INDUSTRY » et contribue régulièrement au New York Post, où il écrit sur les livres, l'immobilier et la vie urbaine. Son article sur l'artiste américain Chuck Close a été élu « Meilleur portrait de 2011 » par l'American Society of Healthcare Publication Editors. Todd vit à New York et dans le Maine avec une femme, deux fils et trois chiens.

 

Steven Greenstreet

Producteur vidéo senior au New York Post

Steven Greenstreet est un producteur vidéo senior accompli au New York Post depuis novembre 2013. Il a remporté un Streamy Award pour la production de la série vidéo acclamée « The Banker Suicides » et pour la création de « The Basement Office », l'émission YouTube la plus populaire du New York Post. Fort d'une vaste expérience en production vidéo, montage et réalisation de documentaires, Steven a joué un rôle clé dans divers projets, notamment la co-réalisation et la production de « KESHA : My Crazy Beautiful Life » pour MTV, ainsi que la réalisation et le montage des longs métrages documentaires « 8 : The Mormon Proposition », « Killer at Large » et « This Divided State ». Il a également collaboré avec des institutions telles que le Georgetown University Law Center et le Département d'État américain, supervisant leurs contenus vidéo et leurs stratégies d'engagement en ligne.

 

Ndlr

Greenstreet était très respecté au sein de la communauté des ufologues pour ses reportages, notamment pour son travail sur The Basement Office, une websérie qu'il avait créée et coanimée avec Nick Pope, ancien employé du ministère britannique de la Défense connu pour son implication dans les enquêtes sur les OVNIs. Toutefois, on peut penser que devant le paysage ufologique américain en place depuis quelques années, une évidente recherche de profits, des mensonges et manipulations les plus diverses, que son évolution vers un certain scepticisme quant à ce phénomène soit compréhensible.  Il n’en demeure pas moins que son travail de recherche sur ce qui se passe aux USA dans ce domaine, les Ovni en général, restent d’un grand intérêt car il connait très bien le sujet et demeure un spécialiste dans ce domaine.